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avril 2021 – No 392

Sommaire


 

Article du Maître —

La fraternité [sommaire]

par Le Maître –,

par l’entremise de Benjamin Creme

Sans nul doute, la période que nous traversons est d’une importance cruciale pour l’humanité. Les décisions que prennent aujourd’hui les hommes se révéleront déterminantes pour l’avenir de cette planète. Les générations futures seront stupéfaites de l’apparente facilité avec laquelle la plupart d’entre nous évacuent de leurs préoccupations les maux de l’humanité, qu’il s’agisse de la multitude de ceux qui meurent de faim dans un monde pourvu d’un énorme surplus alimentaire ou de ceux, plus nombreux encore, qui souffrent d’un état de sous-alimentation permanente. Beaucoup savent qu’il en est ainsi, mais ne font rien. Comment cela se peut-il ? Qu’est-ce qui les empêche d’agir ?

C’est l’autosatisfaction, source de tous les maux du monde, qui est à l’origine de leur inaction. Elle plonge ses racines dans le crime de la séparation, qui désunit les hommes et fait obstacle à l’épanouissement de la fraternité. Faute de prendre rapidement conscience de tout cela, l’humanité devrait disparaître. La fraternité n’est pas seulement une idée, elle est la substance même de notre vie planétaire. Sans le principe de la fraternité comme fondement de toute action, tous les efforts humains seraient vains.

Quand les hommes accepteront de voir dans la fraternité la nature essentielle de la vie, tous les aspects de notre vie quotidienne en seront transformés. Chaque manifestation de fraternité contribue à détruire les barrières qui se forment entre les hommes et qui engendrent incompréhension et méfiance. La fraternité apaise la douleur d’une perte ou d’un revers de fortune. C’est un don précieux qu’il faut cultiver et entretenir. Chérissez la fraternité, car elle donne accès à la chambre aux trésors de votre cœur. Nous, qui sommes vos Frères aînés, la chérissons comme notre nature la plus élevée et ne ménageons pas nos efforts pour en maintenir et en renforcer la réalité. Quand les hommes eux aussi comprendront la vérité salutaire de la fraternité, ils saisiront toute la beauté qu’exprime sa nature, et auront ainsi un aperçu de la beauté de la divinité elle-même. La fraternité est divine, comme les hommes le sont eux-mêmes. Il ne saurait en être autrement.

Les hommes sont sur le point de faire l’expérience d’une vérité profonde, par la prise de conscience de leur être essentiel. Pour la plupart, cette expérience prendra la forme d’une renaissance à un état dont le souvenir se perd dans le lointain passé. Chacun, à sa manière, sera comme régénéré, racheté, lavé et purifié, et sentira résonner dans tout son être la joie et la beauté de la fraternité. Chacun se percevra comme une partie intégrante de cette beauté, et de cet amour.


Depuis le lancement de la revue Partage international, le Maître de Benjamin Creme a fourni un article chaque mois pendant près de quarante ans. En juin 2010, le Maître de Benjamin Creme a écrit : « Les décisions que prennent aujourd’hui les hommes se révéleront déterminantes pour l’avenir de cette planète. » Ces décisions sont maintenant plus urgentes que jamais et doivent être basées sur l’acceptation de la fraternité. Chérissons la fraternité, ce don précieux qui détruit les barrières et nous transforme car elle est divine.

 

Editorial

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Ce mois-ci dans Partage international

Avril 2021 [sommaire]

Quel est le rapport entre la loi de cause et d’effet et notre relation avec le monde naturel, et entre plusieurs articles de ce numéro réclamant notre attention sur la crise climatique ? En quoi notre crise sanitaire est-elle liée à la santé de la planète ? Dans la palette d’articles de ce mois-ci, nous montrons l’interconnexion de tous les systèmes, la nécessité d’une relation et d’une action appropriées pour rétablir la santé de la planète.

Le gouvernement britannique a commandé un rapport pour étudier le lien entre l’écologie, la biodiversité et la croissance économique ; le Rapport Dasgupta qui en résulte passe en revue l’impact des modèles économiques actuels sur l’environnement. Les Anciens (The Elders) nous mettent en garde, alors que les accords et les engagements internationaux sont dangereusement en deçà des promesses faites, pourtant si essentielles afin d’assurer la pérennité de la Terre.

Lakhdar Brahimi, membre des Anciens, constate l’accroissement des souffrances en 2020 et 2021 et appelle à un effort concerté pour lutter contre la pandémie et combattre d’autres menaces pesant sur l’humanité, telles que les guerres et les conflits, le changement climatique et la prolifération nucléaire.

Nous avons choisi de reproduire un article du Maître de Benjamin Creme intitulé La fraternité (rédigé en 2010). Ce choix a été dicté par l’état actuel de division du monde malgré une crise qui rend si flagrante la vérité que l’humanité est interconnectée et a clairement besoin de s’engager dans des efforts de coopération internationale pour le bien de tous. « Sans nul doute, la période que nous traversons est d’une importance cruciale pour l’humanité. Les décisions que prennent aujourd’hui les hommes se révéleront déterminantes pour l’avenir de cette planète. »

Dans la rubrique Signes des temps, l’Observatoire des relations Soleil-Terre de la Nasa semble confirmer, sans le rechercher, la fraternité à l’échelle interplanétaire ; en photographiant de nouvelles structures géantes près du soleil. De plus, le nombre d’observations d’ovnis semble augmenter, les Frères de l’espace attirant ainsi discrètement l’attention sur leur présence dans nos cieux.

Le changement climatique, les maladies infectieuses et les effets de la pollution se moquent des frontières.

Les efforts d’une fillette de neuf ans luttant contre une compagnie pétrolière, afin qu’elle-même et les habitants de sa communauté puissent enfin respirer et être libérés de la pollution toxique, sont un exemple plein d’espoir de ce qui peut être entrepris en agissant ensemble.

Aujourd’hui, Nalelli Cobo, une jeune femme en parfaite santé et qui a vaincu un cancer, déclare : « Ma conception de la justice environnementale : pouvoir respirer de l’air pur quel que soient mon âge, mon sexe, mon appartenance ethnique, mon statut socio-économique ou mon code postal. Il s’agit de se battre, de protéger sa communauté, sa demeure. » Il est évident qu’elle vit la fraternité telle qu’elle est décrite dans l’article du Maître de Benjamin Creme. « Chérissez la fraternité, écrivait-il, car Sans le principe de la fraternité comme fondement de toute action, tous les efforts humains seraient vains. »

 

Point de vue

Pour prévenir les pandémies : changer de relation avec la nature [sommaire]

par Andrea Germanos,

Alors que l’Organisation mondiale de la santé souligne la nécessité de poursuivre les mesures pour empêcher la propagation du coronavirus face à une augmentation mondiale des cas, un rapport publié le 9 mars 2021 avertit qu’une autre pandémie mondiale se produira certainement, à moins d’investir dans des mesures visant à lutter contre les causes profondes de la flambée des maladies zoonotiques. « Les vaccins contre la Covid nous aideront à nous sortir de la situation actuelle, mais pas de la prochaine pandémie, a déclaré au Guardian Aaron Bernstein de la Harvard TH Chan School of Public Health. Il faut stopper les infections là où elles émergent et arrêter ainsi de jouer à la roulette russe avec des agents pathogènes. »

Photo : Bonnie U. Gruenberg , CC BY-SA 3.0 , via Wikimedia Commons
« Au cours des dernières décennies, la destruction de la nature par l’agriculture et l’exploitation forestière, ainsi que le commerce des animaux sauvages a rapproché de la faune les populations et leur bétail et a entraîné une forte augmentation des maladies passant des animaux aux humains. »

Cette antenne de Harvard fait partie de la coalition Prévenir les pandémies à la source, qui rassemble un certain nombre d’experts en santé publique et d’organisations environnementales.

Comme l’a rapporté The Guardian : « On pense que le coronavirus à l’origine de la Covid-19 est passé des chauves-souris aux humains, et environ les deux tiers des maladies qui infectent les humains commencent dans d’autres espèces, notamment la grippe, le VIH, Zika, Ebola et le virus du Nil occidental. Au cours des dernières décennies, la destruction de la nature par l’agriculture et l’exploitation forestière, ainsi que le commerce des animaux sauvages a rapproché de la faune les populations et leur bétail et a entraîné une forte augmentation des maladies passant des animaux aux humains. »

En résumé, la crise du coronavirus ne devrait pas surprendre. « C’est quelque chose que nous avons contribué à créer, affirme cette coalition. En vérité, nous savions qu’une pandémie était à venir, mais nous, communauté internationale, n’avons toujours pas pris de mesures pour l’empêcher ou nous y préparer de manière adéquate », lit-on sur son site Web. « En conséquence, nous sommes confrontés à une situation mondiale d’urgence sanitaire aux proportions immenses avec une crise économique mondiale et des souffrances humaines majeures. » La « détérioration de notre relation avec la nature » a rendu des crises de santé publique similaires, tels que le MERS et Ebola, plus fréquentes, et « le risque est élevé que nous fassions à nouveau la même erreur ». La coalition mentionne des recherches montrant que « plus de 335 flambées de maladies infectieuses émergentes ont été signalées dans le monde de 1940 à 2004 – plus de 50 par décennie ».

L’humanité doit saisir ce moment pour entreprendre une transformation et reconnaître notre relation indissociable avec la nature afin d’éviter une autre pandémie mortelle et économiquement paralysante, affirme la coalition. Pour effectuer ce changement, la coalition propose trois grandes étapes. Parmi celles-ci figure la création d’un « groupe de travail sur la politique de prévention à la source », qui serait un organe transdisciplinaire qui rédigerait et approuverait un ensemble de recommandations visant à « promouvoir des politiques audacieuses, créatives et réalisables qui réussiront véritablement à prévenir les retombées, tout en étant suffisamment visionnaire pour anticiper et atténuer les risques et les répercussions involontaires ».

Un Fonds d’action mondial pour la prévention de la pandémie contribuerait davantage à la prévention en finançant « une réserve de solutions de prévention existantes » et en recherchant de nouvelles solutions.

A cela s’ajoute une proposition de campagne mondiale pour accroître les connaissances du public sur la prévention des pandémies. « Il est nécessaire que les gouvernements du monde entier changent de mentalité pour que la prévention soit considérée comme la priorité politique absolue, parallèlement à la préparation des systèmes de santé. Influencer l’opinion publique sur un sujet est l’un des outils de promotion les plus efficaces pour aider à réaliser ce changement », explique la coalition.

En février 2021, la coalition a concentré ses efforts sur les membres du Congrès américain. Dans une lettre ouverte, le groupe a appelé à « beaucoup plus de leadership et d’investissements en matière de prévention de la pandémie ».

« Si la Covid a clarifié une chose, c’est que le coût de l’initiative même la plus audacieuse pour prévenir de futures pandémies est d’un ordre de grandeur inférieur au prix que nous payons une fois la pandémie survenue », ont-ils déclaré aux législateurs.

A ce titre, la coalition a déclaré que les fonds de secours contre le coronavirus devraient inclure « un niveau significatif de fonds supplémentaires » pour des programmes visant à prévenir les pandémies à la source. Les mesures spécifiques qu’ils ont détaillées comprennent la création du Fonds mondial pour la prévention de la pandémie, avec un engagement initial de 2,5 milliards de dollars. « Reconstruire en mieux signifie également renforcer la sécurité sanitaire mondiale, qui doit inclure le leadership américain et les investissements pour prévenir les pandémies à la source », écrit la coalition.

Source : Commondreams.org

 

Compte rendu de lecture

L’économie de la biodiversité [sommaire]

Le Rapport Dasgupta 2021

par Phyllis Creme,

conseil de lecture 

« Le Rapport Dasgupta 20211 complet et extrêmement important nous montre comment, en faisant se rencontrer l’économie et l’écologie, nous pouvons contribuer à sauver le milieu naturel et, ce faisant, nous sauver nous-mêmes » (David Attenborough, introduction au Rapport Dasgupta, version abrégée).

Tel est le message urgent adressé aux dirigeants et aux communautés du monde entier par le Rapport Dasgupta. Commandé par le chancelier de l’Echiquier britannique en 2019, cet « examen mondial complet du lien entre la biodiversité et la croissance économique », dirigé par Partha Dasgupta, professeur d’économie à l’université de Cambridge. Son mandat était « d’évaluer les bénéfices économiques de la biodiversité à l’échelle mondiale ; évaluer les coûts et les risques économiques de la perte de biodiversité ; et identifier une série de mesures qui peuvent simultanément améliorer la biodiversité et assurer la prospérité économique ».

Cette étude, qui s’inscrit dans le prolongement des comptes rendus sur l’urgence climatique, est tout aussi importante.

Ce rapport est une exploration approfondie et de grande envergure de la relation entre l’économie et l’écologie. Bien qu’il soit principalement axé sur l’économie, il témoigne également d’une profonde compréhension de la relation de l’humanité avec la nature en général, en abordant « l’incapacité des conceptions économiques contemporaines à reconnaître que nous sommes partie prenante de la nature et non pas extérieurs à elle ».

photo : CCO, via piqsels
« Nos demandes surpassent la capacité de la nature à nous fournir les biens et services dont nous dépendons tous. »

Comme il est expliqué, si l’économie devait traiter la Nature comme un actif financier au même titre que les produits et services matériels, nous adopterions une approche différente de l’environnement naturel. Une croissance économique durable exige une modification du calcul du Produit intérieur brut. Et ce changement est essentiel si nous voulons empêcher la dégradation de cet actif très important, mais parfois « invisible » et silencieux.

Depuis les années 1950, l’humanité a spolié la nature dans des proportions dévastatrices, tout en s’enrichissant financièrement. Mais cette situation n’est plus viable. Le Rapport fait valoir que les pertes de biodiversité compromettent la productivité, la résilience et l’adaptabilité de la nature. En retour, cela met en danger les économies, les moyens de subsistance et le bien-être : « Nos demandes surpassent la capacité de la nature à nous fournir les biens et services dont nous dépendons tous. Il nous faudrait 1,6 Terre pour maintenir les niveaux de vie actuels sur la planète […]. L’humanité est maintenant confrontée à un choix : nous pouvons poursuivre sur une voie où nos exigences envers la nature dépassent de loin sa capacité à les satisfaire de manière durable ; ou nous pouvons emprunter une voie différente, où nos rendez-vous avec la nature sont non seulement durables, mais améliorent également notre bien-être collectif et celui de nos descendants. » P. Dasgupta souligne également que notre relation toxique avec la nature génère des pandémies.

Parmi les recommandations, citons : rendre les systèmes alimentaires et énergétiques durables grâce à des innovations technologiques et à des politiques qui modifient les prix et les normes comportementales ; investir dans des programmes de planification familiale communautaire ; investir à grande échelle dans des solutions généralisées fondées sur la nature pour lutter contre la perte de biodiversité.

Une autre section intéressante fait référence à la nature comme étant « sacrée » et devant être chérie intrinsèquement, indépendamment de sa valeur économique. L’appel évoque un type de valeur différent qui, pour beaucoup, est passé au premier plan pendant les périodes de confinement. Dans ce contexte, le Rapport souligne l’importance de l’éducation pour amener les enfants à comprendre et à apprécier la nature.

Malgré les difficultés et certaines forces apparemment inflexibles, le rapport n’est pas pessimiste : « Les exemples de réussite partout sur la planète rassemblés dans le Rapport ne montrent pas seulement ce qui est possible, ils encouragent également à penser que la même inventivité – certains diraient l’aptitude innée – qui nous a conduits à solliciter la biosphère de manière si importante, si dommageable et si rapide par rapport à l’histoire de la biosphère, peut aussi bien être réaffectée à apporter des changements transformateurs, peut-être même dans un délai aussi court. Bien que le temps ne joue pas en notre faveur, il n’est pas trop tard pour nous, tant individuellement que collectivement, pour prendre la décision consciente de changer de voie. »

Des solutions sont possibles, mais elles reposent sur la volonté des individus, des gouvernements et des organismes internationaux à agir – et rapidement. Fondamentalement, nous devons modifier notre évaluation de la réussite économique pour nous diriger vers une voie plus durable, car « la nature est notre demeure. Une bonne gestion économique exige que nous la gérions mieux ; nos économies sont indissociables de la nature, et non extérieures à elle ».

Le Rapport conclut : « La faute n’est pas à l’économie, mais à la façon dont nous avons choisi de la pratiquer. Un changement transformateur est possible – nous et nos descendants ne méritons rien de moins. »

1 – Il existe également une version abrégée de 100 pages qui, de l’aveu même de P. Dasgupta, n’est pas « facile à lire », mais qui en vaut la peine, en particulier l’avant-propos et la préface. Pour le grand public, il est fortement recommandé de lire les « 10 Messages clé ». Voir The Dasgupta Review : gov.uk, qui présente également un éventail impressionnant de solutions positives d’experts du monde entier.

 

Compilation

Nous publions dans cette rubrique une sélection de citations de Maitreya (Messages de Maitreya le Christ et Enseignements de Maitreya : les lois de la vie), du Maître de Benjamin Creme (Un Maître parle) et de Benjamin Creme (divers ouvrages).

La loi de cause et d’effet [sommaire]

Pour être heureux, les hommes doivent vivre selon les Lois de la vie : les lois de cause et d’effet, de renaissance, d’innocuité et de sacrifice. Ces lois fondamentales sont les balises qui depuis toujours protègent l’homme de l’autodestruction et du remords qui s’ensuivrait.
Quand Maitreya se présentera aux yeux de tous, elles vous seront à nouveau présentées car elles constituent la base de tout son enseignement, et celle de toute vie sur la planète Terre. [La destinée de l’homme (Maître –)]

Au fond, ce que Maitreya dira, nous le savons déjà, et nous l’acceptons : les justes relations humaines sont le fondement de la vie. A chaque instant, par nos pensées et nos actions, nous mettons en mouvement des causes dont les effets font de notre vie ce qu’elle est, en bien ou en mal. C’est la grande loi de cause et d’effet. [La Réapparition du Christ et des Maîtres de Sagesse (B. Creme)]

Lorsque les hommes verront le Christ en personne, ils adopteront rapidement une nouvelle attitude face à la vie et à ses problèmes. Ils comprendront que les problèmes sont créés par l’homme, qu’ils existent en lui-même, et que la faute n’incombe ni à un Dieu insensible ni à un hasard indifférent. Un nouveau sens de la responsabilité donnera à l’homme l’impulsion d’agir pour le bien de tous. La coopération, la sollicitude et la confiance remplaceront bientôt l’actuel égoïsme, et une nouvelle phase commencera dans l’évolution de l’homme. [Son nom est Amour (Maître –)]

Mon besoin majeur aujourd’hui est que ceux qui partagent ma vision acceptent la responsabilité de l’action. Ils sont des millions dans le monde à connaître les besoins des hommes, à avoir cette vision, mais à ignorer l’urgence du moment. Je compte sur ceux qui ont la connaissance des besoins de leurs frères, la compassion à l’égard de tous ceux qui souffrent, et la volonté de changer tout cela. Puissiez-vous être parmi ceux que je pourrai appeler, afin qu’ensemble, nous puissions inaugurer un monde nouveau et meilleur. [Message n° 46 (Maitreya)]

Si, dans le monde développé qui est le nôtre, nous rechignons à consentir les sacrifices nécessaires pour que les hommes du monde entier puissent mener une vie décente et civilisée, nous nous détruirons nous-mêmes. Maitreya dit : « Les choses ne se font pas toutes seules. L’homme doit agir et traduire sa volonté dans les faits » (message n° 31).
Cela ne dépend que de nous. C’est à nous d’agir. [La Mission de Maitreya, tome III (B. Creme)]

La loi de cause et d’effet et la destinée – Plus vous devenez conscients des causes et des effets, plus vous pouvez prendre en charge votre propre destinée. Il est important d’engendrer des causes justes afin d’obtenir des effets justes. [Les lois de la vie (Maitreya)]

Le monde s’est réduit, à proprement parler, à la taille d’un village, et tout comme dans l’activité du village, les actions des uns affectent la vie et l’intérêt des tous. Une nation ne peut plus rester à l’écart et dire qu’elle n’est pas responsable de ses méfaits. A lui seul, le pouvoir ne suffit plus à lui offrir ce privilège.
De plus en plus, les nations découvrent leur interdépendance et leur responsabilité, et ceci présage de bonnes choses pour l’humanité. [Un éveil à la responsabilité (Maître –)]

Des groupes d’âmes sont amenés en incarnation sous l’effet de deux grandes lois. La loi de renaissance elle-même, en relation avec la loi de cause et d’effet, et cela se manifeste de nombreuses manières. D’un point de vue scientifique, on peut dire qu’il s’agit de la loi d’action et de réaction, ces deux forces étant, comme vous le savez, opposées et égales. Interprétée en termes religieux, on retrouve cette loi dans l’Ancien Testament, lorsque Dieu exige « œil pour œil et dent pour dent », loi rigide, froide, implacable et un peu extrême. Mais, dans l’Evangile, le Christ – en la personne de Jésus – l’exprime de manière très simple en disant que l’on récolte ce que l’on a semé. C’est si simple que les gens l’oublient. [Enseignements de la sagesse éternelle (B. Creme)]

Je suis certain que vous réalisez que beaucoup dépend de l’action des hommes dans les années à venir. Le monde entier sait cela. Le monde entier a peur. Néanmoins, se dessine un sentiment croissant d’espoir, une possibilité de changement, une réponse à ma présence, créant ainsi un point de calme au sein de la tension. On attend mon apparition avec un espoir grandissant. C’est avec joie que je me présenterai aux hommes. Recherchez-moi, et vous me trouverez qui attend. [Message n° 140 (Maitreya)]

Au cours de l’ère du Verseau qui arrive, on abordera la loi de renaissance sur des bases totalement nouvelle. La vieille acceptation fataliste de tous les événements de la vie comme conséquences de l’inexorable action du karma n’exercera plus son emprise en Orient, où elle condamne des millions d’êtres aux travaux pénibles et à la souffrance. En Occident, les hommes n’ignoreront plus les lois fondamentales qui gouvernent leur existence et la responsabilité personnelle qui en découle. Les hommes sauront qu’ils sont eux-mêmes créateurs, par leurs pensées et leurs actions, des circonstances de leur vie, mais que, par le jeu de ces mêmes lois, ils peuvent aussi transformer et améliorer leur propre nature et leurs conditions de vie. […]
La véritable compréhension de la maxime du Christ, selon laquelle on récolte ce que l’on a semé, transformera l’existence humaine sous tous ses aspects. Une tolérance et une innocuité jamais connues auparavant remplaceront la séparativité d’aujourd’hui, à mesure que les hommes reconnaîtront la justice et la logique de la Loi. [La loi de renaissance (Maître –)]

L’humanité est à l’aube d’une immense mutation de conscience : elle commence à percevoir ses relations avec ses semblables, avec le cosmos, avec la nature, avec ce que l’on appelle généralement Dieu, d’une manière entièrement nouvelle. Maitreya affirme que tout dans le cosmos – jusqu’au plus petit de ses composants – est interconnecté ; qu’il n’existe aucune rupture à quelque niveau que ce soit. Ce que nous nous faisons à nous-mêmes, nous le faisons à la nature. Ce que nous faisons à la nature, nous nous le faisons à nous-mêmes comme nous le ferions à Dieu, parce que nous sommes des reflets, des points de conscience au sein de cette conscience totale que nous appelons Dieu. [L’Unité dans la diversité (B. Creme)]

Mon émergence se déroule selon la Loi. Tout ce qui peut l’accélérer est utilisé, mais c’est l’homme lui-même qui conditionne sa progression. A dire vrai, mes amis, si vous instauriez dans le monde un climat d’espoir fondé sur l’assurance de ma présence, mon émergence n’en serait que plus rapide. Je vous invite donc à relever ce défi. Travaillez pour moi de cette manière, mes chers amis, et hâtez la réalisation du Plan. […] Mes mains sont liées par une Loi qui me retient et me limite. C’est vous-mêmes qui conditionnez mes actions. Faites le meilleur usage de cette responsabilité et servez-moi pour servir le monde. [Message n° 114 (Maitreya)]

Quand on sait que la moindre pensée et la moindre action provoquent une réaction qui a des répercussions sur autrui, et, bien sûr, sur soi-même, on comprend la nécessité de l’innocuité. Lorsque nous comprendrons réellement cette loi fondamentale, notre monde en sera transformé. [Enseignements de la sagesse éternelle (B. Creme)]

Aujourd’hui, la plupart des pays reconnaissent que le réchauffement global est leur ennemi commun. La question qui les divise est de savoir jusqu’à quel point l’homme en est responsable. La voie la plus sage que l’humanité ait à suivre consiste à accepter sa responsabilité pour la majeure partie des contraintes qui pèsent sur le climat, et à adopter les mesures susceptibles d’y remédier. Certaines nations se sont engagées sur cette voie, mais pas toutes.
A nos yeux, les hommes sont responsables à 80 pour cent de cette situation, tant par leurs choix de société que par leur immobilisme face au problème lui-même, et ils doivent tout faire pour en atténuer la gravité dans leur propre intérêt et dans celui de leurs enfants. Nous les aiderons, soyez-en certains, mais ils doivent assumer leur rôle. [Des problèmes qui appellent l’action (Maître –)]

Lorsque vous me verrez, mes amis, sachez alors qu’il vous appartient de saisir la main tendue de votre Ami, qu’il vous appartient d’absorber l’amour de votre Frère, qu’il vous appartient d’écouter son enseignement.
Sachez cela, mes amis, et prenez la responsabilité de transmettre à vos frères cette vérité. Mon plan prévoit que le monde se transforme par l’action de l’homme. La Loi interdit qu’il en soit autrement. C’est pourquoi, mes amis, je dépends de vous pour exécuter mon plan et, ainsi, préparer le monde nouveau. [Message n° 85 (Maitreya)]

Maitreya insistera tout particulièrement – et nous devrions maintenant le savoir, car nous avons eu des milliers d’années pour l’apprendre – sur le fait que tout dans la vie obéit à la loi de cause et d’effet. Nous ne pouvons pas continuer de créer des conditions qui sont mauvaises et nous attendre à ce qu’elles restent sans conséquences. Si nous créons les conditions du déséquilibre dans un pays, cela engendre forcément la criminalité. Ce n’est pas en renforçant la police ou l’armée que nous résoudrons le problème. Nous devons lutter contre les facteurs qui sont à l’origine de la criminalité : l’inégalité, le déséquilibre. [La Mission de Maitreya, tome III (B. Creme)]

Lentement mais sûrement, en dépit des apparences, la tendance s’inverse. Ces puissantes forces cosmiques, obéissant à la grande loi d’Action et de Réaction, purifient le cœur et l’esprit des hommes. Un nouveau monde se construit, dans lequel l’harmonie prévaudra. Et la paix à venir sera en proportion exacte des dissensions actuelles. [La fin du conflit (Maître –)]

Dans son enseignement, Maitreya insiste constamment sur l’importance du respect de soi, de la prise de conscience et du détachement. Il déclare : « Le respect de soi est le germe d’une conscience en éveil. Sans détachement, il n’y a point de salut. » Ses prévisions sur les événements du monde se basent sur la loi de cause et d’effet ou loi du karma : « Il existe un lien entre les catastrophes naturelles et les actes des hommes. Le fait de comprendre que nous vivons dans un monde de causes et d’effets engendre la conscience du Soi. Quoique certaines catastrophes soient inévitables, la nouvelle énergie d’équilibre apportera la paix. » [La Mission de Maitreya, tome I (B. Creme)]

Prenez part au Grand Plan qui change le monde, qui rassemble tous les hommes et toutes les nations, qui montre le chemin de l’avenir et du retour à Dieu. Nombre d’entre vous ont déjà entendu cet appel auparavant, mais résistent encore à passer à l’action. Rien ne s’accomplira par hasard. C’est un appel à l’action que je lance, et cette action je la galvaniserai de bien des façons. [Message n° 21 (Maitreya)]

 

De nos correspondants

La responsabilité du disciple dans les périodes critiques (2e partie) [sommaire]

par Anne Marie Kvernevik,

L’expérience de groupe, passée et présente

En ces temps cruciaux, qui aboutiront à manifester sur Terre une ère de partage, de coopération, de paix et de justes relations humaines, il est très important que les disciples du monde, qui connaissent une partie du plan de Dieu, expriment ces qualités de la meilleure façon.

Le Maître Djwal Khul (DK), par l’entremise d’Alice Bailey, a initié le processus de préparation de l’humanité à la nouvelle ère, il y a environ 90 ans, en présentant une expérience de groupe pour le nouvel âge. Le plan prévoyait que les groupes qu’il a formés constituent des « groupes-semence », chargés d’exprimer une coopération, une unité et une innocuité à un stade embryonnaire, devenant ainsi les pionniers de la synthèse et de la paix dans le monde entier.

Le Maître DK décrit l’expérience au cours de laquelle les Maîtres changèrent leurs méthodes et implémentèrent une nouvelle technique de travail en groupe, adaptée au nouvel âge. Par la collaboration et l’activité spécifiquement focalisée de tous les Maîtres de la Grande Loge blanche, travaillant par le biais de leurs propres disciples, mais aussi par certains Maîtres, « le Nouveau Groupe des serviteurs du monde1 prit naissance et les disciples et les aspirants du monde, furent recrutés, opérant sur tous les rayons et sous la direction, consciemment reconnue ou non, des Maîtres qui se sont consacrés spécialement à aider l’humanité. Ainsi, une vaste centrale, une station de lumière3, a été installée. La lumière est largement répandue à travers le monde, par des canaux existant maintenant partout, dans chaque pays et dans chaque ville importante2. »

A l’origine, des groupes furent formés, affiliés à différents aspects des affaires humaines et du monde. Ces groupes comptaient les Educateurs du nouvel âge, les Guérisseurs magnétiques et les Organisateurs politiques, ces derniers ayant pour objectif principal la réalisation d’une entente internationale. Un autre groupe fut formé avec les travailleurs dans le domaine de la religion. Ils travaillent à formuler la plateforme universelle de la nouvelle religion. Ce groupe mène le travail de synthèse aimante, qui souligne l’unité et la camaraderie de l’esprit. C’est un canal pour l’activité du 2e Rayon d’Amour-Sagesse, celui de l’Instructeur mondial, le Christ.

Les Maîtres pensèrent qu’il devait être possible de focaliser la lumière plus intensément par de plus petits groupes de disciples, choisis et sélectionnés avec plus de soin, car alors « l’apparence phénoménale de certains types d’énergie pourrait être exprimée […], certains pouvoirs pourraient aussi être développés et une expérimentation plus précise serait rendue possible. […] [Cette expérience] doit fournir aux prochains types de civilisation leur noyau ainsi que les caractéristiques et les activités pouvant être développées sous les nouvelles grandes influences qui approchent. […] La plus forte poussée en avant organisée par la Hiérarchie a lieu actuellement ; son but est de combattre la tendance de la race à se cristalliser dans la séparativité, car la séparation est la ligne de moindre résistance des individus et des nations à l’époque actuelle. C’est la raison de la formation des groupes de travail de disciples qui donne une expression au travail de groupe, à la cohésion de groupe et refusant la séparativité2,3. »

S’ils devaient réussir, ces groupes seraient des groupes-semence exprimant de façon embryonnaire la coopération, de justes relations humaines et la paix, faisant d’eux l’avant-garde de la manifestation de ces qualités dans le monde.

Les Maîtres avaient un but particulier pour ces premiers groupes formés : « Ils ont été formés (chacun d’eux) pour être des groupes de semence avec un objectif bien spécifique et bien déterminé. Ils ont été organisés en vue de servir de canaux dans le monde pour la distribution de certains types particuliers de force qui se manifesteront de manières définies. L’énergie a toujours été manipulée par la Hiérarchie et distribuée dans le monde des hommes. Je me réfère à ces énergies utilisées pour l’éveil de la conscience humaine, pour l’intégration du monde des âmes avec le monde des hommes. Le règne humain peut devenir une grande station de lumière et une centrale de force spirituelle distribuant lumière et force aux autres règnes de la nature2,3. »

Le Maître DK souligne que cette dernière déclaration est d’une importance vitale, parce qu’elle exprime les objectifs et la nature du champ de service où les disciples, en tant que groupes et non comme individus, peuvent fonctionner.

Supervision actuelle du travail de groupe et de la coopération

Plusieurs décennies se sont écoulées depuis que le Maître DK présenta pour la première fois l’expérience de groupe. Pourtant, les disciples luttent toujours et ne sont jusqu’à présent pas parvenus à obtenir l’intégration et la fusion de groupe.

L’auteur, peintre et ésotériste Benjamin Creme poursuivit le travail avec l’aide de son Maître, présentant l’information sur le retour du Christ, Maitreya, l’Instructeur mondial. Il a également lancé la méditation de transmission, une méditation de groupe qui agit comme un service pour transmettre des énergies à un monde dans le besoin. Bien des disciples et des aspirants se sont réunis autour de Benjamin Creme, attirés par son message d’espoir pour le monde et l’humanité.

Le Maître DK, par l’intermédiaire d’Alice Bailey, puis plus tard Benjamin Creme et son Maître, par ses livres, ses conférences et la revue Partage international, tous se sont concentrés sur l’intégration du groupe et la coopération, tant comme but que comme méthode pour le nouvel âge du Verseau. Ils ont conseillé les disciples sur la façon de vivre, d’être et d’agir en groupe et dans le monde, pour atteindre ces buts et ainsi être des groupes-semences pour l’embryon de ces qualités, qui plus tard seront manifestées par toute l’humanité.

Il y a environ 90 ans, le Maître DK édicta les objectifs du travail de groupe, qui se révèlent tout aussi pertinents aujourd’hui : « Ce qui compte […] c’est d’établir subjectivement des effets de groupe si puissants et des relations de groupe telles que l’on puisse observer l’apparition d’une unité mondiale embryonnaire2. » Il pointe que l’intégration de groupe et la polarisation sur le plan mental des disciples sont vraiment nécessaires, autrement le travail de groupe souhaité ne pourrait être accompli. L’intégration de groupe dépend de l’aspiration des disciples et d’une persistance appliquée. Il ajoute que la volonté de travailler par ces groupes existe sur les plans intérieurs, [mais que] la fourniture d’un instrument adéquat par lequel les Maîtres puissent travailler doit venir des disciples.

« Dans la tension des affaires du monde, dans les luttes de votre propre existence individuelle, dans la fatigue du travail journalier et les conséquences physiques qu’elle entraîne, arrivent inévitablement un ralentissement des ardeurs et de l’enthousiasme du début, l’apparition de la fatigue provoquée par la monotonie de l’effort exigé […] que demande un effort spirituel sans relâche. […] Je cherche cependant à vous signaler ce point dangereux, car dangereux il est, et je vous demande de poursuivre le travail exactement « comme s’il » était absolument nouveau et fascinant2. »

Les Maîtres s’efforcent d’enseigner aux disciples et à l’humanité l’art de la coopération : « Nous formons sincèrement le vœu que les hommes apprennent l’art de la coopération, et à cette fin nous ferons office de mentors, enseignant par l’exemple. Si libératrice est la coopération qu’il y a de quoi s’étonner, n’est-ce pas, que les hommes aient tant tardé à apprendre ses joies4. »

Le Maître de Benjamin Creme déclare que la coopération est la seule voie d’avenir pour l’humanité : « C’est seulement par la coopération que l’humanité survivra ; c’est seulement par la coopération que la nouvelle civilisation sera construite ; c’est seulement par la coopération que les hommes pourront connaître et manifester la vérité intérieure de leur divinité4. »

Il faut espérer que la pandémie de coronavirus soit une leçon pour l’humanité, et principalement pour les dirigeants du monde, afin de reconnaître l’unité de l’humanité, et que la voie pour résoudre nos graves problèmes passe par le partage et la justice. Il faut espérer que les disciples du monde, par le soutien des Maîtres – qui leur est acquis – enseigneront aussi au monde (comme modèles embryonnaires), par l’exemple, l’art de la coopération et la cohésion.

Le Maître de Benjamin Creme affirme encore : « Les hommes doivent se libérer du poison de la compétition, ils doivent percer à jour le mirage qu’elle constitue et, percevant l’unité du genre humain, embrasser la coopération pour le bien général. Seules la coopération et la justice sauveront les hommes de la catastrophe qu’ils ont eux-mêmes engendrée ; seules la coopération et la justice leur assureront un avenir. […] Ils seront surpris de la facilité avec laquelle les problèmes les plus tenaces trouveront une solution, et s’émerveilleront de voir les actions les plus simples faire reculer les limites du possible : par la coopération, et par elle seule, les hommes apprendront le véritable art de vivre5. »

Benjamin Creme met en évidence la responsabilité du disciple : « L’âme d’une nation ne peut se manifester que par l’intermédiaire des disciples et des initiés, car ils sont les seuls à exprimer l’aspect de l’âme d’une nation. C’est à eux qu’il appartient de mettre en avant les idées, les enseignements, les formes-pensées qui inspireront la coopération à une échelle mondiale4. »

Afin d’aider les disciples à parvenir à de justes relations et à la coopération de groupe, des enseignements ont été donnés par les Maîtres pour encourager la collaboration et la synthèse au sein des groupes, et ainsi exprimer les énergies du Verseau. Cela sera approfondi dans le prochain article.

Notes

  1. Pour plus d’informations sur le Nouveau Groupe des serviteurs du monde, voir la section Questions-Réponses de notre numéro de janvier-février 2021.
  2. Alice Bailey, L’Etat de Disciple dans le Nouvel Age Volume 1. première édition anglaise en 1944.
  3. Mise en exergue.
  4. B. Creme, L’art de la coopération, Partage publication, 2002.
  5. B. Creme, Un Maître parle, Partage publication, 2007.

 

Dossier

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Signes des temps

Les « Signes des temps » présentés dans cette rubrique ont été confirmés par le passé par Benjamin Creme ou s’imposent d’eux-mêmes sur la base de l’espoir et de la foi qu’ils suscitent. Nous les soumettons à votre réflexion.

Soho, le 28 octobre 2020 [sommaire]

Phénomènes lumineux à travers le monde

photo : « SOHO (ESA & NASA) » 

photo : « SOHO (ESA & NASA) » 
Détail

Le 28 octobre 2020, l’observatoire solaire et héliosphèrique de la Nasa a photographié un énorme objet ailé près du soleil.

Source : sohowww.nascom.nasa.gov ; helioviewer.org

Une étoile verte en Caroline du Nord [sommaire]

Etats-Unis – Dans la nuit du 3 août 2020, un témoin habitant dans une région montagneuse de la Caroline du Nord a filmé un objet brillant, ressemblant à une étoile verte qui planait et « éclairait la vallée entière, plus clair que la lune ». 

[Voir la photographie dans la version imprimée de la revue Partage international n° 392 d’avril 2021, page 11.]

Source : YouTube: Shane Smith

Motifs lumineux à Hanovre [sommaire]


Photo envoyée par B. G., Hanovre (Allemagne).

STEREO, le 22 février 2021 [sommaire]

Crédit : NASA

Crédit : NASA
(Détail)

Nasa – Le 22 février 2021, STEREO (Observatoire des Relations Soleil-Terre de la Nasa) a photographié près du soleil un énorme objet émettant des rayons d’énergie.

Source : helioviewer.org

Objets aériens à Barcelone [sommaire]

Espagne – Le 9 février 2021, à Barcelone, un témoin a filmé trois objets aériens lumineux en forme de disque qui se déplaçaient en formation, à basse altitude, au-dessus de la ville.

 [Voir la photographie dans la version imprimée de la revue Partage international n° 392 d’avril 2021, page 12.]

Source : YouTube : Isra

Une flotte d’objets aériens au-dessus du golfe du Bengale [sommaire]

Baie du Bengale – Le 10 août 2017, un passager à bord d’un avion entre Bangkok (Thaïlande) et New Delhi (Inde), a filmé une flotte d’objets aériens lumineux au-dessus du golfe du Bengale. Le témoin explique : « Normalement je ne poste pas les contenus de mes films, mais j’ai récemment vu une autre vidéo similaire aussi j’ai décidé de partager celle-ci. »

[Voir la photographie dans la version imprimée de la revue Partage international n° 392 d’avril 2021, page 13.]

Source : YouTube : mjbrise

Un ovni à Weymouth [sommaire]

Credit : mufon.

credit : mufon
détail

Royaume-Uni – Le 15 novembre 2020, un habitant de Weymouth (Dorset), prit plusieurs photos du ciel sombre et menaçant. En les regardant par la suite, il remarqua sur l’une d’entre elles un appareil aérien triangulaire et lumineux, volant à basse altitude.

Source : mufon.com

 

S.O.P. — Sauvons notre planète

Hormis la guerre, rien ne compromet aussi gravement l’avenir de l’humanité que la pollution. Constatant qu’il en est ainsi, certains pays ont pris des mesures pour la réduire et pour limiter le réchauffement climatique. D’autres, parfois parmi les plus gros pollueurs, nient la réalité d’un tel réchauffement en dépit des preuves qui s’accumulent. A tout moment, dorénavant, les changements climatiques montrent sans l’ombre d’un doute que la planète est malade, qu’elle a besoin de soins immédiats et attentifs pour retrouver l’équilibre. Le temps nous est compté pour mettre fin aux ravages que subit quotidiennement la planète Terre. Chaque homme, chaque femme, chaque enfant a son rôle à jouer dans sa restauration. Oui, le temps presse. Save Our Planet (S.O.P.), sauvons notre planète ! (Source : Le Maître de B. Creme, S.O.P. Sauvons notre planète, 8 septembre 2012)
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Tendances

Dans le monde actuel s’affirme une tendance de plus en plus prononcée à la synthèse, au partage, à la coopération, à de nouvelles approches et avancées technologiques pour la sauvegarde de la planète et le bien-être de l’humanité. Cette rubrique présente des événements et courants de pensée révélateurs d’une telle évolution.
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Entretien

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Environnement

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Esotérisme

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Faire le lien

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Faits et prévisions

Au fil des années, Partage international a régulièrement publié des articles soulignant les attentes de Maitreya, telles qu'elles ont été présentées par l'un de ses collaborateurs vivant à Londres au sein de la même communauté, à propos d'un certain nombre de changements politiques, sociaux, écologiques et spirituels devant se produire dans le monde. Périodiquement, Benjamin Creme et son Maître ont également partagé leur point de vue sur les développements à venir. Dans cette rubrique intitulée « Faits et Prévisions » notre rédaction analyse les nouvelles, les événements et les déclarations ayant un rapport avec ces prévisions et points de vue.
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Fenêtre sur le monde

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La voix de la raison

« Hormis la guerre, rien ne compromet aussi gravement l’avenir de l’humanité que la pollution. Constatant qu’il en est ainsi, certains pays ont pris des mesures pour la réduire et pour limiter le réchauffement climatique. D’autres, parfois parmi les plus gros pollueurs, nient la réalité d’un tel réchauffement en dépit des preuves qui s’accumulent. A tout moment, dorénavant, les changements climatiques montrent sans l’ombre d’un doute que la planète est malade, qu’elle a besoin de soins immédiats et attentifs pour retrouver l’équilibre. Le temps nous est compté pour mettre fin aux ravages que subit quotidiennement la planète Terre. Chaque homme, chaque femme, chaque enfant a son rôle à jouer dans sa restauration. Oui, le temps presse. Save Our Planet (S.O.P.), sauvons notre planète ! » Source : Le Maître de B. Creme, S.O.P. Sauvons notre planète, 8 septembre 2012
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La voix des peuples

Cette rubrique est consacrée à une force en plein développement dans le monde. La voix du peuple ne cessera de s’amplifier jusqu’à ce que, guidés par la sagesse de Maitreya, les peuples conduisent leurs gouvernements à créer une société juste dans laquelle seront respectés les droits et les besoins de tous.
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Le point de vue de Maitreya

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Le respect de la loi

« Chaque fois qu’il y a affaiblissement de la loi… et accroissement général du désordre, alors je me manifeste. » (Bhagavad Gita). La promesse de Krishna, l’Avatar, semble particulièrement d’actualité. C’est pour tenir cette promesse que Maitreya, l’Avatar de notre ère, est présent dans le monde à une époque où l’anarchie est si répandue. « Lorsqu’une nation parvient à l’âge adulte, à la maturité, les relations qu’elle établit avec les autres changent du tout au tout. Elle commence à respecter l’autorité de la loi qui unit toutes les nations, les liant dans leurs responsabilités et leurs besoins mutuels. Le développement vers la maturité se signale précisément par un tel respect des lois que les hommes ont estimées nécessaires pour vivre ensemble en paix… Lorsque, parmi les nations, l’on ignore l’autorité de la loi, c’est le monde entier qui en souffre. » (Le Maître — PI, avril 2004) Actuellement, les traités et les résolutions de l’Onu sont méprisés, et les lois nationales et internationales sont bafouées. Dans ce contexte, nous présentons des brèves mettant en exergue la nécessité d’un respect renouvelé de la loi.
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Les enseignements de Maitreya

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Les mensonges dévoilés

Le 15 février 2003, à Londres, Maitreya a été filmé sous les traits d’un Antillais, lors de la marche pour la paix (voir PI, avril 2003). « Je suis fier aujourd’hui d’entendre mes frères et mes sœurs dire la vérité et dénoncer les mensonges. C’est tellement magnifique ! » a-t-il déclaré. Depuis, les mensonges sont de plus en plus dénoncés.
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Les priorités de Maitreya

« Pour aider les hommes dans leur tâche, Maitreya, l’Instructeur mondial, a formulé certaines priorités. Assurer à tous un approvisionnement correct en nourriture ; procurer à tous un logement convenable ; fournir à tous soins médicaux et éducation, désormais reconnus comme un droit universel. » Le Maître de Benjamin Creme, Partage international, janvier 1989. Dans cette rubrique, notre rédaction aborde les questions relatives aux priorités énoncées par Maitreya et présente des expériences orientées dans cette direction.
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L’humanité une

Lorsque l’homme acceptera vraiment le fait que l’humanité est une et que les hommes, entre eux, sont frères, quand il traduira ces vérités en actes, toutes choses pourront en toute sécurité lui appartenir. Son héritage l’attend. Ainsi les hommes devront-ils apporter la preuve qu’ils sont prêts pour la paix, prêts à pénétrer ensemble dans l’avenir, sans effusion de sang ni compétition. Ils devront se réjouir de partager et de travailler en harmonie pour le bien de tous. Quand les hommes, d’eux-mêmes, seront dans ces dispositions, ils en appelleront à Maitreya (quel que soit le nom sous lequel ils le connaîtront) pour leur montrer le chemin, les faire sortir du chaos, et les conduire vers une ère de paix. (L’héritage de l’homme, par le Maître de Benjamin Creme).
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L’Unité dans la diversité

« Le but de notre vie, que nous en ayons pris conscience ou non, est l’instauration de l’unité, la manifestation de l’unité qui existe déjà. Chaque atome de l’univers est relié à tous les autres atomes. » Benjamin Creme, L’Unité dans la diversité.
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Regard sur le monde

Dans cette rubrique, Partage international met en lumière certains problèmes urgents qui nécessitent une nouvelle approche et des solutions durables.
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Autres

Victoire juridique d’une adolescente [sommaire]

« J’ai commencé mon action militante à l’âge de neuf ans et je ne savais même pas que c’était du militantisme », a déclaré Nalelli Cobo, une adolescente latino. A ce jeune âge, en 2010, alors qu’elle vivait à University Park, South Central Los Angeles, elle a commencé à souffrir d’asthme, de saignements du nez et de maux de tête. Son corps était parfois secoué de spasmes si violents qu’elle ne pouvait plus marcher, et elle avait des saignements du nez si forts qu’elle devait dormir en se tenant assise pour éviter de s’étouffer.

Bientôt, Nalelli et sa mère se sont rendues compte que leurs voisins avaient des problèmes de santé similaires. Ils ont commencé à sentir des odeurs étranges. Pensant à une fuite de gaz dans l’immeuble, elles invitèrent un groupe de toxicologues à rencontrer la communauté. Les experts expliquèrent comment des produits chimiques utilisés pour l’extraction du pétrole, ainsi que leurs émissions pouvaient nuire à la santé, en cas d’exposition prolongée. A seulement 10 mètres de l’appartement où vivait la famille de Nalelli, juste de l’autre côté de la rue, se trouvait un puits de pétrole appartenant à AllenCo.

Nalelli et sa famille commencèrent à s’organiser avec leur communauté et démarrèrent la campagne People Not Pozos (Les gens, pas les puits). Composée de familles à bas revenus, ils portèrent plainte auprès du South Coast Air Quality Management District (District de la Côte Sud pour la gestion de la qualité de l’air) et firent du porte-à-porte pour demander aux gens de témoigner de leur histoire lors d’une audience publique à l’Hôtel de Ville.

Après avoir lancé leur campagne, ils apprirent que 580 000 habitants de Los Angeles vivaient à moins de 400 mètres d’un puits de pétrole ou de gaz en activité, la plupart étant des gens de couleur résidant dans des communautés pauvres.

Le Los Angeles Times raconta leur histoire, attirant l’attention de l’ancienne sénatrice de Californie, Barbara Boxer. Suite à une conférence de presse de B. Boxer, des agents de l’Environmental Protection Agency (Agence de protection de l’environnement) enquêtèrent sur le site du puits de AllenCo. Suite à d’autres évaluations locales et fédérales, AllenCo accepta de fermer temporairement le site.

Nalelli a cofondé la South Central Youth Leadership Coalition (Coalition des jeunes de South Central) et en 2015, avec d’autres organisations, ils traduisirent en justice la ville de Los Angeles pour violation de la loi californienne sur la qualité de l’environnement.

« Nous avons gagné, se réjouit Nalelli. Cela signifie que maintenant, lorsque de nouveaux puits sont ouverts ou qu’ils sont agrandis, un nouveau processus de contrôle est appliqué. Bien que j’aie quitté University Park, je milite pour qu’il y ait une zone tampon sanitaire et de sécurité de 750 mètres entre les puits de pétrole et les écoles, les hôpitaux et les parcs. » Une autre poursuite judiciaire pénale contre AllenCo et la gestion de son site devrait reprendre fin mars 2021.

En janvier 2020, Nalelli à l’âge de 19 ans, a été diagnostiquée d’un cancer. Après un an de traitement et trois opérations chirurgicales dont une hystérectomie radicale, elle a été déclarée guérie en janvier 2021. Elle envisage une carrière d’avocate des droits civiques et par la suite de se lancer en politique. Elle conclut : « Ma conception de la justice environnementale : pouvoir respirer de l’air pur quel que soient mon âge, mon sexe, mon appartenance ethnique, mon statut socio-économique ou mon code postal. Il s’agit de se battre, de protéger sa communauté, sa demeure. »

Source : bbc.com

Faire la paix avec la nature [sommaire]

par Stephen Leahy,

Le Programme des Nations unies pour l’environnement (Pnue) vient de publier son premier rapport de synthèse intitulé Faire la paix avec la nature – un plan scientifique pour faire face aux urgences en matière de climat, de biodiversité et de pollution. Le rapport traduit l’état actuel des connaissances scientifiques en messages factuels clairs et digestes auxquels le monde peut se référer. J’ai demandé à Sir Robert Watson, un des coordinateurs du rapport, ancien président du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec) et de la Plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES), de résumer la situation sur la planète Terre.

« En tant que scientifiques, plus nous approfondissons nos connaissances, plus nous sommes inquiets. Les risques auxquels l’humanité est confrontée sont bien pires qu’il y a vingt ans, ou même dix. » Donc, les choses ne vont pas bien et même, elles empirent.

photo : Hagerty Ryan, USFWS, CC0, pixnio
« La crise de la Covid-19 a montré clairement que la santé des personnes et de la nature sont intimement liées, ainsi que le besoin urgent de modifier notre façon de voir et d’apprécier la nature. »

Pour répondre aux multiples menaces qui pèsent sur la civilisation, il suffirait de parvenir à trois choses :

– Réduire les émissions de dioxyde de carbone (CO2) de 45 % d’ici 2030 par rapport aux niveaux de 2010 et atteindre des émissions nettes nulles d’ici 2050 ;

– Conserver et restaurer la biodiversité ;

– Réduire au maximum la pollution et les déchets.

Selon le plan directeur des Nations unies, la réalisation de ces trois objectifs nécessite des changements radicaux en matière de gouvernance et d’organisation économique et sociale de nos sociétés. Il nous faudra également modifier notre vision du monde, nos normes et nos valeurs afin qu’elles soient fondées sur la conscience que l’humanité dépend de la nature pour sa survie et son bien-être. Et ces transformations devront se produire au cours de la présente décennie. Voilà en résumé ce que m’a dit R. Watson.

Effectivement, l’ampleur de la tâche est énorme sur une décennie. Le rapport Faire la paix avec la nature compte 170 pages et n’est franchement pas facile à lire, malgré tous les graphiques. Voici un résumé en quelques mots :

1 – Transformer le système économique

  • Remplacer le PIB par des indicateurs de progrès réels ;
  • Transférer 5 000 milliards de dollars de subventions aux combustibles fossiles vers des énergies à faible teneur en carbone ;
  • Modifier les modèles incitatifs des entreprises et de la société pour refléter la valeur de la nature et créer des emplois verts.

2 – Transformer la finance et les investissements

  • Les banques, les fonds de pension et autres doivent cesser d’investir dans des activités nuisibles à l’environnement.
  • Réorienter les réglementations financières pour qu’elles servent à préserver les forêts, les zones humides, les sols et les systèmes de l’eau douce.

3 – Transformer la gouvernance

  • Les gouvernements ne parviennent toujours pas à assurer le bien-être de leurs citoyens. Les pays et les institutions doivent donc passer à des formes de prise de décision basées sur la collaboration et impliquant un large éventail d’acteurs des secteurs public, privé et de la société civile.

La reprise post-pandémie devra être verte

Alors que nous commençons à nous remettre de la pandémie, c’est le moment idéal pour mettre en œuvre les transformations nécessaires. Comme l’a déclaré Inger Andersen, directrice du Pnue, avant la conférence de l’UNEA : « Les plans de « relance verte » pour les économies frappées par la pandémie sont une occasion unique d’accélérer la transformation. La crise de la Covid-19 a montré clairement que la santé des personnes et de la nature sont intimement liées et nous a montré le besoin urgent de modifier notre façon de voir et d’apprécier la nature », a-t-elle déclaré.

Cependant, il y a quelque chose à savoir : les personnes, les secteurs industriels et les pays qui se portent bien en ce moment ne sont pas intéressés par ces transformations, pourtant essentielles à notre futur. Certains nieront la nécessité de tout changement, d’autres seront d’accord mais insisteront sur le fait que le changement devrait être lent, si lent que rien ne changera vraiment.

Que vous soyez dans le cyberespace ou dans le concret, rappelez à tous que tous nos efforts doivent être dirigés vers la réalisation de notre « liste de choses à faire » pour cette décennie :

– Réduire les émissions de CO2 de 45 % d’ici à 2030 ;

– Conserver et restaurer la biodiversité ;

– Réduire la pollution et les déchets.     

Le pape en Irak : un moment historique [sommaire]

En mars 2021, le pape François, « pèlerin en quête de paix, de fraternité et de réconciliation », a effectué un voyage historique en Irak. Lors de la toute première visite papale dans cette nation majoritairement musulmane, le souverain pontif a rencontré le grand ayatollah Ali al-Sistani, chef spirituel influent pour les musulmans chiites du monde.

Abordant la question de la persécution et de la violence à l’encontre des chrétiens en Irak ces dernières années, le grand ayatollah a « affirmé son souci de voir les citoyens chrétiens vivre comme tous les Irakiens dans la paix et la sécurité, et bénéficiant de leurs pleins droits constitutionnels ».

Le pape a remercié Ali al-Sistani d’avoir « parlé en défense des plus faibles et des plus persécutés » durant certains des moments les plus violents de l’histoire récente de l’Irak, selon le Vatican.

« Cette rencontre, au deuxième jour d’un voyage de trois jours, est un moment marquant de l’histoire religieuse moderne et une étape importante dans les efforts du pape François pour approfondir le dialogue avec les autres religions », rapporte The Guardian.

Le pape, fervent défenseur du dialogue interconfessionnel, a rencontré des religieux musulmans sunnites de premier plan dans plusieurs pays à majorité musulmane. Il y a deux ans, il a signé avec le cheikh el-Tayeb, chef de l’islam sunnite et d’al-Azhar, l’ancien siège du savoir au Caire, le Document sur la fraternité humaine pour la paix mondiale et le vivre ensemble, qui appelle à la paix entre les nations, les religions et les races.

Après sa rencontre avec le grand ayatollah Sistani, le pape a assisté à un rassemblement interconfessionnel de chefs religieux irakiens dans l’ancienne ville d’Ur, lieu de naissance présumé d’Abraham, le patriarche biblique vénéré par les chrétiens, les musulmans et les juifs. « L’apparition conjointe de personnalités issues de tout l’éventail sectaire de l’Irak était presque inédite, étant donné les divisions souvent amères de leurs communautés », a rapporté l’Associated Press.

Dans son discours à Ur, le souverain pontife a lancé un appel passionné à la paix et à l’amour fraternel, concluant :
« Frères et sœurs de différentes religions, nous nous trouvons ici chez nous, et d’ici, ensemble, nous voulons nous engager à réaliser le rêve de Dieu que la famille humaine devienne hospitalière et accueillante pour tous ses enfants ; que, levant les yeux vers le même ciel, elle chemine en paix sur la même Terre. »

Source : The Guardian, Royaume-Uni ; The New York Times, Vaticannews.via Catholicnewsagency.com].

Appel à l’esprit de solidarité [sommaire]

par Lakhdar Brahimi,

Le début de l’année 2021 a initié une nouvelle phase dans la lutte contre la pandémie qui a coûté près de 2,5 millions de vies. Alors que de nombreux pays ont commencé à vacciner leurs populations, nous espérons tous que cette « année perdue » ne sera bientôt plus qu’un mauvais souvenir, mais ce ne sera le cas que si la reprise mondiale après la pandémie est motivée par l’équité, l’égalité et la justice.

Nous avons vu au cours des douze derniers mois comment la Covid a exacerbé les inégalités existantes, en particulier pour les populations qui souffrent déjà de multiples difficultés dans les pays vulnérables et les zones de conflit. Il est maintenant vital que le monde ne succombe pas au « nationalisme vaccinal » et à d’autres mesures à court terme qui favorisent les privilégiés et les riches – dans et entre les pays et les régions du monde. Si nous avons appris une seule leçon au cours de l’année écoulée, c’est qu’en cas de pandémie, aucun d’entre nous n’est en sécurité tant que nous ne le sommes pas tous.

Photo : Antoine WalterCC BY-SA 2.0, via Wikimedia Commons
L’année 2021 marque le dixième anniversaire du Printemps arabe, qui a suscité d’immenses espoirs lorsqu’il a débuté en Tunisie en décembre 2010.

 

La pauvreté, l’inégalité et l’injustice – ces trois fléaux de la société humaine n’ont probablement pas causé directement la pandémie, mais ont certainement contribué à sa propagation. D’après mon expérience personnelle, ils sont à la fois la cause et la conséquence des conflits qui continuent de se propager et de s’étendre dans le monde, et j’ai été ravi de discuter de ces questions avec Mary Robinson, notre présidente de The Elders (les Aînés), dans la dernière partie de l’émission Finding Humanity (retrouver l’humanité).

La région du monde dont je suis originaire – le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord, comme on l’appelle dans le « langage de l’Onu » – est en proie à toutes sortes de problèmes qui, en général, ne sont pas très bien traités. L’année 2021 marque le dixième anniversaire du Printemps arabe, qui a suscité d’immenses espoirs lorsqu’il a débuté en Tunisie en décembre 2010 et a semblé triompher moins d’un mois plus tard. Aujourd’hui, pour la plupart des gens, il s’agit d’un moment doux-amer où l’on se souvient à la fois de la bravoure des manifestants qui réclamaient pacifiquement une plus grande liberté, et de la mesure dans laquelle l’optimisme des débuts a été remplacé par de profonds doutes, voire par le désespoir.

Cette région reçoit une aide extérieure et nous devons en être reconnaissants. Mais nos pays et nos peuples reçoivent-ils toujours le bon type d’aide ? La meilleure aide qu’une organisation extérieure puisse apporter dans une situation de conflit ou un processus de paix est d’encourager les populations au cœur de la crise à faire ce qui, selon elles, améliorera la situation dans leur pays.

La poursuite des objectifs limités et égoïstes des intervenants extérieurs, en fin de compte, n’atteint même pas ces objectifs limités et nuira plutôt aux intérêts du peuple qui souffrent dans le pays en conflit, plutôt que de les aider, en particulier lorsque ces intervenants extérieurs travaillent contre, plutôt que les uns avec les autres : comme dans le cas de la Libye, du Liban, de la Syrie, de l’Irak, du Yémen et de l’Afghanistan.

En fin de compte, les intérêts de toutes les parties sont mieux servis lorsque les intérêts du pays en difficulté sont mis au premier plan et que tous les intervenants extérieurs coopèrent les uns avec les autres, plutôt que de se concurrencer. Cela n’aide jamais, en fait, et cela entrave les efforts pour rétablir la paix dans une zone de conflit, lorsqu’une intervention étrangère fait intervenir un certain nombre d’acteurs extérieurs qui, au lieu d’agir dans les véritables intérêts des personnes qu’ils prétendent aider, utilisent réellement leur pays comme un cheval de Troie pour mener de coûteuses guerres par procuration.

C’est pourquoi les Anciens croient fermement aux principes des Nations unies et ont appelé à maintes reprises au retour d’un système multilatéral renouvelé, équitable et juste, même si la réalité est souvent loin de ces idéaux.

Ce n’est qu’en travaillant ensemble dans un esprit de solidarité et de respect mutuel que l’on peut espérer construire la paix, se remettre durablement de la pandémie et relever les autres grands défis auxquels l’humanité est confrontée, tels que le changement climatique et la prolifération nucléaire.

Source : The Elders, communiqué de presse

Sauver des vies n’est jamais un crime [sommaire]

par Andrea Germanos,

Les organisations humanitaires rejettent ce qu’elles considèrent comme une tentative de criminaliser l’aide apportée en mer aux migrants et aux réfugiés, après que les autorités italiennes ont accusé trois groupes d’avoir aidé et encouragé l’immigration illégale dans le cadre de leurs opérations de sauvetage en Méditerranée. Plus de 20 personnes encourent jusqu’à 20 ans de prison.

La mer a été sinistrement surnommée de « cimetière de réfugiés », car les fréquents naufrages de navires en provenance de Libye, ainsi que la diminution des missions de sauvetage, ont fait de nombreuses victimes. Selon les Nations unies, rien qu’en 2020, des centaines1 de personnes sont mortes sur cette voie maritime.

Selon le Guardian, les autorités italiennes ont rendu publics les chefs d’accusation, le 1er mars 2021 à Trapani, en Sicile, et portent sur des actions menées entre 2016 et 2017. L’article poursuit : « Comme le rapporte La Repubblica, au moins trois bateaux de sauvetage sont au centre des accusations : Iuventa, un ancien bateau de pêche géré par l’ONG allemande Jugend Rettet, Vos Hestia, exploité par Save the Children, et Vos Prudence, géré par Médecins sans frontières [MSF]. » Les procureurs affirment que les sauveteurs ont organisé un transfert direct des réfugiés et des migrants des bateaux des passeurs, rendant leurs bateaux à ces derniers pour qu’ils soient réutilisés.

L’équipage du Iuventa rejette fermement cette présentation de leurs opérations. « Il s’agit d’une déclaration politique d’intention visant à qualifier de crime la solidarité, et cela a des conséquences mortelles : des personnes meurent, alors qu’elles pourraient être sauvées », a déclaré le collectif.

Francesca Cancellaro, avocate de l’équipage, a déclaré dans un communiqué de presse en mars 2021 : « Sauver des vies n’est jamais un crime. Nous allons prouver que toutes les opérations de l’équipage du Iuventa étaient absolument légales […]. Alors que l’Union européenne s’est détournée de la Méditerranée en la transformant en fosse commune pour les indésirables de l’Europe, l’équipage du Iuventa a pris la mer volontairement, afin de protéger les droits fondamentaux à la vie et à demander l’asile, comme l’exige le droit international, et avant cela la solidarité humaine. »

Dans un tweet du 4 mars 2021, MSF a déclaré : « En tant qu’organisation médico-humanitaire, engagée depuis 50 ans dans plus de 80 pays, dont l’Italie, notre espoir est que la triste histoire qualifiant de criminels ceux qui aident les migrants, les réfugiés et les demandeurs d’asile prenne fin rapidement. »

L’équipage du Iuventa a ajouté qu’il avait l’intention de « combattre cette intimidation politique devant les tribunaux ».

[Source : commondreams.org]

1 – Le nombre total de personnes décédées ou portées disparues était de 1 401 en 2020, selon les données au 31 décembre 2020, récoltées suite aux débarquements en Italie (données au 31 août 2020) et à Malte, ainsi que suite aux arrivées par la terre ou par la mer en Grèce et en Espagne (y compris les îles canaries). (Source : unhcr.org)

Les attributs du disciple [sommaire]

par Aart Jurriaanse,

La dévotion

Tout individu fait preuve d’une certaine dévotion – il est le dépositaire d’un dessein pour lequel il vit. Certains, cependant, vivent sans but, au jour le jour, et les objectifs de leur vie ne se révèlent pas clairement. D’autres discernent quelques objectifs nébuleux, qui s’éclaircissent parfois au cours du déroulement de la vie, alors qu’ils acquièrent connaissance et sagesse.

Pour nombre de personnes, cette dévotion reste de nature purement physique ou émotionnelle, et largement focalisée dans la chair, comme dans le cas de la recherche de la satisfaction des désirs sensuels, ou de la recherche avide de l’argent ou de possessions. D’autres connaissent une vie principalement centrée sur l’émotionnel, et la dévotion se manifeste dans l’amour de la famille, la recherche de la popularité, le patriotisme, l’amour des animaux, ou une combinaison d’éléments semblables, envers lesquels l’homme peut consacrer une grande partie de son énergie. La dévotion peut également s’élever à des niveaux mentaux, et se manifester par un grand attrait pour la science, la philosophie ou la religion, en direction desquels s’orientent les énergies physiques, astrales et mentales.

La dévotion devrait exister chez le disciple, mais il lui faudra veiller soigneusement à l’élever des plans émotionnels vers les plans mentaux. L’inclination naturelle porte au développement d’une dévotion personnelle envers un Maître, mais il conviendrait d’y mettre fin. Les Maîtres ne désirent aucune dévotion personnelle, et n’en n’ont pas besoin ; tout ce qu’ils s’efforcent de faire, consiste à orienter les énergies du disciple vers sa tâche ou service spécifique, qu’il doit rendre à l’humanité. Un travailleur intelligent, pouvant se conduire de manière autonome à la lumière de son âme, a beaucoup plus de valeur pour les Grands, qu’un partisan dévot de leurs personnalités.

Il convient de veiller à ce que la dévotion, quelle que soit la hauteur de l’idéal envers lequel elle se manifeste, ne tourne pas au mirage, affectant la largeur de vue, pouvant conduire au fanatisme. Il est indispensable de se maintenir en équilibre.

En résumé, on peut affirmer que la dévotion, en tant qu’expression de la personnalité, est susceptible d’engendrer le fanatisme, qui est une attitude séparative, déséquilibrée et fréquemment cruelle. La dévotion qui s’exprime sous l’influence de l’âme se manifestera dans une attitude inclusive et de compréhension aimante ; elle répondra aux objectifs du Plan dans son ensemble, et ne se réduira pas à accorder une importance déplacée à quelque aspect particulier de l’objet de la dévotion.

Le sens ésotérique

Il ne s’agit pas d’une expression répandue, mais le « sens ésotérique » constitue une expression utile pour désigner la puissance qui se développe progressivement dans chaque disciple s’efforçant de vivre et de fonctionner sur les plans subjectifs. Le sens ésotérique révèle l’existence du contact intérieur et de l’union avec l’âme, qui se manifestent dans la vie extérieure par la bonne volonté et la compréhension aimante ; il s’exprime dans la sagesse des décisions quotidiennes ; il se manifeste extérieurement dans la capacité de synthèse et d’identification du disciple avec tout ce qui respire. Ainsi le sens ésotérique dénote-t-il cette attitude mentale intérieure de l’individu imprégné par l’âme, qui peut se tourner à volonté, dans quelque direction que ce soit, en fonction des besoins.

C’est grâce à son sens ésotérique que le disciple parvient à contrôler sa vie émotionnelle, et qu’il peut exercer une influence considérable sur ceux que la vie place en étroit contact avec lui. Le sens ésotérique lui procurera une capacité de discrimination accrue, et augmentera sa sensibilité aux impressions, faisant de lui un instrument plus efficace placé entre les mains des Maîtres pour servir le Plan.

Le sens ésotérique permettra au disciple de devenir un canal plus pur pour véhiculer les concepts émanant de la Hiérarchie, et de mieux exprimer concrètement les idéaux inspirés, afin de les rendre perceptibles aux hommes qui évoluent encore dans la vie quotidienne.

Le sens ésotérique doit tendre à faire partie de l’équipement normal de chaque disciple. En réalité, il ne s’agit que d’une autre manière d’exprimer le degré de contact avec l’âme auquel est parvenu le disciple. Le sens ésotérique peut se développer grâce à une ferme orientation spirituelle, au maintien de l’attitude de l’observateur, ainsi que par l’étude, la méditation et le service. Le degré avec lequel le disciple a développé son sens ésotérique déterminera également sa véritable capacité à mener une vie invocatoire et évocatoire.

La réserve et le silence

Il est essentiel que le disciple reste particulièrement discret au sujet de ses expériences spirituelles intérieures. Ceci, principalement en raison du fait qu’il se trouve encore peu d’individus capables de comprendre ces événements spirituels, avec le risque de malentendu que cela comporte. Naturellement, la situation est différente lorsque se rencontrent des compagnons de travail qui se trouvent en harmonie de pensée ; alors les sujets spirituels seront compris, et on peut en discuter librement. En règle générale, il paraît sage de rester silencieux au sujet du travail en cours sur le plan mental. Des paroles prématurées peuvent tendre à ébranler les formes pensées fragiles encore en cours d’élaboration, pouvant ainsi faire échouer le travail.

Une réserve instinctive tend à faire partie des attributs de ceux qui luttent pour suivre le Sentier, mais ces derniers devraient en même temps posséder la capacité de discrimination nécessaire pour pouvoir décider de l’opportunité de partager leurs connaissances et certaines expériences avec leurs compagnons disciples. Le disciple devrait développer une capacité de jugement lui permettant de reconnaître le stade auquel il est parvenu sur le Sentier.

Pour le reste, il devrait garder le silence et poursuivre ses activités dans le calme. Il semble évident que des paroles mal à propos seront plus dommageables qu’une réserve injustifiée.

Aart Jurriaanse (1907-2002) était un auteur sud-africain dont les sujets de prédilections portaient sur l’ésotérisme, la spiritualité, l’occultisme et la religion. Il a autorisé Partage international à publier ses articles, initialement parus dans l’ouvrage Bridges (Ponts, non traduit). Source d’inspiration autant que d’informations, ils présentent une perspective qui s’étire des anciennes archives des Maîtres à notre temps. Se référer aux numéros d’octobre 2019 et suivants de Partage international pour les articles d’Aart Jurriaanse sur le disciple et ses qualités requises. De toute évidence, ces qualités sont souhaitables et importantes pour tous.

La coopération Sud-Sud [sommaire]

par Matteo Marchisio,

Pékin, Chine

Il y a cinq ans, à l’occasion du 70anniversaire de la création des Nations unies, les dirigeants du monde ont adopté l’ambitieux Agenda 2030 pour le développement durable. Il s’agissait d’atteindre 17 objectifs de développement durable d’ici à 2030 : éradiquer la pauvreté, mettre un terme à la faim, lutter contre le changement climatique – pour n’en citer que quelques-uns.

La pandémie, survenue en 2020, a soudainement interrompu la progression vers cet objectif, faisant perdre dans de nombreux cas des années de progrès. La Banque mondiale, a ainsi estimé que la Covid-19 a fait basculer 88 à 115 millions de personnes de plus dans l’extrême pauvreté, ramenant le nombre total de pauvres dans le monde au niveau de 2014-2015.

Photo : Brad CollisCC BY 2.0, via Wikimedia Commons
La coopération Sud-Sud permet aux pays en développement de partager entre eux des connaissances, des expériences pratiques, des solutions de développement et des opportunités d’investissement.

Selon le rapport intitulé Etat de la sécurité alimentaire et de la nutrition dans le monde de 20201, entre 83 et 132 millions de personnes supplémentaires seraient sous-alimentées dans le monde en 2020. C’est comme si la pandémie avait soudainement ramené le monde en 2005, érodant en quelques mois 15 ans de progrès en matière de sécurité alimentaire.

Les mesures mises en œuvre pour contenir la propagation de la Covid (c’est-à-dire le confinement et les restrictions de déplacement) ont affecté des secteurs alimentaires entiers, perturbant la production, la transformation, la commercialisation et la distribution.

Les communautés rurales et les petits exploitants agricoles – en particulier dans les pays en développement – ont été les plus durement touchés par la mise en œuvre de ces mesures : leurs moyens de subsistance dépendent principalement de la production et de la vente de produits agricoles.

Si l’on considère que les petits exploitants agricoles produisent plus de 70 % des besoins alimentaires mondiaux, l’impact de la Covid sur les petits exploitants pourrait à terme avoir de graves répercussions sur la sécurité alimentaire mondiale. Il est donc de notre intérêt commun (en plus d’être de notre responsabilité commune) d’aider les pays en développement – et, au sein de ces pays, les communautés rurales et les petits exploitants agricoles – à se relever de la pandémie.

La coopération internationale au développement est un moyen important pour la communauté mondiale de soutenir les pays en développement. Dans ce cadre, la coopération Sud-Sud, c’est-à-dire la coopération entre les pays en développement (du « Sud »), s’impose de plus en plus comme une forme de coopération internationale complémentaire à la coopération traditionnelle Nord-Sud. Elle permet aux pays en développement de partager entre eux des connaissances, des expériences pratiques, des solutions de développement et des opportunités d’investissement.

La coopération Sud-Sud est une modalité de coopération particulièrement adaptée aux pays en développement, car beaucoup d’entre eux partagent des voies de développement similaires, et de nombreuses expériences, solutions ou innovations peuvent être adaptées ou plus facilement mises en œuvre dans des contextes similaires.

Quel rôle la coopération Sud-Sud peut-elle jouer pour soutenir les pays en développement dans leur sortie de crise ? Un exemple intéressant est offert par la South-South Cooperation Facility (dipositif de coopération Sud-Sud) gérée par le Fonds international de développement agricole (Fida), organisation multilatérale de développement des Nations unies dont la mission est de promouvoir un développement rural équitable dans les pays en développement. Ce dispositif a été créé il y a trois ans grâce à une contribution de huit millions d’euros de la Chine afin de mobiliser l’expertise, les connaissances et les ressources du Sud pour réduire la pauvreté et améliorer les moyens de subsistance des populations pauvres dans les zones rurales.

Ce dispositif finance des propositions sélectionnées de manière compétitive et présentées en réponse à des appels à propositions périodiques. Depuis la création de ce dispositif, 15 propositions pour un montant total d’environ huit millions d’euros ont été approuvées et sont actuellement en cours de mise en œuvre.

Les propositions ont encouragé la coopération entre les pays de différentes régions et ont couvert un large éventail de thèmes, allant des initiatives de filières de production entre les groupes d’agriculteurs et les entreprises au Cambodge, en Chine, au Laos et au Vietnam, au transfert de technologies d’aquaculture durable au Ghana et au Nigeria – pour n’en citer que quelques-uns.

Le troisième appel à propositions de ce dispositif a été lancé précisément pendant l’épidémie. Compte tenu de l’ampleur du défi posé par celle-ci, il a été décidé que ce dispositif serait utilisé pour contribuer à la réponse mondiale à la Covid. Les fonds restants du dispositif ont donc été affectés pour faciliter les échanges de méthodes, de solutions et d’innovations susceptibles d’aider les pays en développement à construire des sociétés plus durables et à se remettre des effets de la pandémie.

Considérant que l’un des principaux impacts de la Covid a été la perturbation des systèmes alimentaires, ce dispositif (la Facility) avait pour objectif d’aider les communautés rurales et les petits exploitants agricoles à faire face à des situations de perturbation de l’accès aux ressources agricoles ou à la main-d’œuvre, ou de perturbation des marchés.

La Facility soutiendra les activités visant à diversifier les possibilités de générer des revenus, réduisant ainsi la dépendance à l’égard de l’agriculture comme principale source de subsistance ; ou à faciliter l’accès aux marchés – notamment par l’adoption de solutions informatiques innovantes. Les propositions soumises au troisième appel à propositions sont en cours d’évaluation et seront sélectionnées prochainement.

Pour faire face efficacement à l’impact de la pandémie, la coopération internationale devra être encore renforcée.

En complément de la coopération traditionnelle Nord-Sud, la coopération Sud-Sud est sans doute plus importante aujourd’hui que jamais. La connaissance des solutions aux problèmes induits par la Covid, comme les perturbations du système alimentaire, est aussi importante que le soutien financier.

Dans le monde entier, chaque pays a une expérience unique de l’impact direct et indirect de la pandémie, et les expériences des pays en développement sont différentes de celles du Nord, et peuvent être plus adaptées à d’autres pays en développement. Ce n’est qu’en apprenant de ces expériences que des solutions efficaces pourront être trouvées, et que la communauté internationale pourra mener à bien l’Agenda 2030.

1 – Existe en français sur internet

Source : IPS

Blanchiment : la face obscure du système financier extraterritorial [sommaire]

par Thalif Deen,

Nations unies, New York

L’enseigne d’une laverie à New York affichait ce slogan désinvolte : « Nous lavons le linge sale, pas l’argent sale. » Et un film de 2019 intitulé The Laundromat : l’affaire des Panama papers décrivait le monde byzantin du blanchiment d’argent sale, en s’inspirant du livre Le monde du secret de Jake Bernstein, récipiendaire du prix Pulitzer.

Voici la face sombre et sournoise du système financier mondial : des millions de dollars mal acquis, trouvant refuge dans des centres financiers extraterritoriaux – un crime perpétré à l’échelle mondiale, selon le Groupe de haut niveau sur la responsabilité, la transparence et l’intégrité financières (FACTI), une initiative des Nations unies.

Pour Ibrahim Mayaki, co-président du FACTI et ancien premier ministre du Niger, colmater les failles qui permettent le blanchiment d’argent, la corruption et la fraude fiscale, tout comme mettre fin aux abus de certains banquiers, comptables et avocats, constituent des étapes vers la transformation de l’économie mondiale dans le sens de l’intérêt général.

Dans un rapport publié le 25 février 2021, ce groupe a lancé un appel aux gouvernements pour que ceux-ci conviennent d’un Pacte mondial pour l’intégrité financière au service du développement durable. Le groupe, constitué d’ancien dirigeants d’envergure mondiale, de gouverneurs de banques centrales, de figures du monde des affaires ou de la société civile, ainsi que d’universitaires, estime que jusqu’à 2,7 % du produit intérieur brut (PIB) mondial fait chaque année l’objet de blanchiment, tandis que les multinationales faisant du tourisme fiscal à la recherche d’exonérations coûtent jusqu’à 600 milliards de dollars par an aux Etats. Alors que la richesse des milliardaires s’est accrue de 27,5 %, et que dans le même temps 131 millions de personnes supplémentaires se voyaient plongées dans la pauvreté à cause de la Covid, le rapport explique qu’un dixième de la richesse mondiale pourrait être dissimulée dans des centres financiers extraterritoriaux, privant ainsi les Etats de ressources fiscales légitimes.

A titre d’exemple, si le Bangladesh parvenait à récupérer les pertes dues à la fraude et à l’évasion fiscale, il pourrait étendre son filet de sécurité sociale à neuf millions de personnes âgées supplémentaires. Au Tchad, cela permettrait de financer 38 000 salles de classes, tandis qu’en Allemagne, 8 000 nouvelles éoliennes pourraient être construites, selon le rapport.

Le professeur Kunal Sen, directeur de l’Institut de recherche en économie du développement des Nations unies (UNU-WIDER), a déclaré à IPS : « A un moment où les pays en développement voient un déclin brutal de leurs ressources fiscales à cause de la crise économique engendrée par la pandémie, il est impératif de trouver des solutions aux pertes importantes subies par les Trésors publics en raison des flux financiers illicites. » Il s’agit d’un défi crucial pour le développement, puisque la fourniture de services publics essentiels, comme l’éducation, la santé et les infrastructures, dépend des ressources monétaires que les Etats sont en mesure de mobiliser. « Une coordination mondiale des politiques fiscales, si possible menée par le G7 des pays les plus industrialisés, permettant de limiter l’évasion fiscale et le blanchiment d’argent, constitue la nécessité du moment », a-t-il fait remarquer.

James A. Paul, ancien directeur exécutif du Global Policy Forum, a déclaré à IPS que le nouveau rapport publié par le groupe de haut niveau des Nations unies est sans aucun doute le bienvenu, mais qu’on peut légitimement se demander sur quoi il peut déboucher. « Il offre une analyse dévastatrice de la corruption du système financier mondial et de la façon dont les financiers nuisent au bien-être, à l’équité et à la légalité. » Le rapport explique que l’architecture et les règles du système rendent le développement durable (et les 17 Objectifs de développement durable des Nations unies) difficiles, voire impossibles, à atteindre.

Une mafia mondiale de la corruption

J. Paul, qui a publié Au sujet des renards et des poules : l’oligarchie et le pouvoir mondial au Conseil de sécurité des Nations unies, remarque : « Il est clair depuis bien longtemps que les familles et les nations les plus riches du monde sont les principales bénéficiaires de ce système, qu’elles sont en capacité d’orienter les politiques mises en place, et qu’elles n’ont pas l’intention de changer fondamentalement les choses ». En particulier, les figures centrales de cette mafia mondiale de la corruption sont des ressortissants des Etats-Unis et du Royaume-Uni, dont les institutions financières et les oligarchies sont les plus puissantes du monde, a-t-il ajouté. « Ils contrôlent le système financier mondial depuis très longtemps et, même s’ils s’en défendent, ils sont vent debout contre toute réforme qui viserait à augmenter l’« équité », la « transparence », et toutes les autres améliorations que le Groupe de haut niveau cherche à promouvoir », a déclaré J. Paul.

Cela renvoie au dilemme de l’Onu, et à sa capacité à analyser et à résoudre « les problèmes les plus fondamentaux du monde ». Cependant, J. Paul considère que les présidents de l’Assemblée générale des Nations unies et du Conseil économique et social méritent d’être félicités pour avoir mis en place ce groupe, et pour nous avoir une nouvelle fois rappelé à quel point l’oligarchie mondiale pratique la corruption à une échelle incroyable et dévastatrice. Néanmoins, les auteurs du rapport ne parviennent pas à aller suffisamment loin. Il ne s’agit pas d’une surprise. « En effet, il nous faut quelque chose de plus fondamental : rien de moins qu’une feuille de route vers un ordre mondial démocratique, libéré de l’emprise de l’oligarchie financière, et enfin guidé par les besoins et la volonté des peuples eux-mêmes, ainsi que par les Nations unies et leur capacité à analyser et à résoudre les problèmes les plus fondamentaux du monde. »

Kofi Annan, ancien secrétaire général des Nations unies, de nationalité ghanéenne, a autrefois déclaré que « des millions de dollars d’argent public continuent à être dissimulés par certains dirigeants africains, alors que les routes se désagrègent, les systèmes de santé s’effondrent, les enfants n’ont ni livres scolaires, ni pupitres, ni enseignants, et les téléphones ne fonctionnent pas ».

Richard Ponzio, directeur du Programme sur la gouvernance, la justice et la sécurité mondiales du Centre Stimson à Washington, a expliqué à IPS que la fraude fiscale, la corruption et le blanchiment d’argent, en plus d’éroder les ressources fiscales nationales et de détourner des fonds destinés à des projets cruciaux d’intérêt général, alimentent l’insécurité dans notre économie hyperconnectée et mondialisée. Cela facilite en effet les activités de groupes criminels et de terroristes internationaux, au détriment de la sécurité mondiale et de la justice. Selon lui, l’idée d’un pacte mondial pour l’intégrité financière permettrait d’augmenter la capacité du Groupe d’action financière (GAFI) à coordonner les efforts internationaux contre le blanchiment.

Nécessité de la coopération internationale

Par ailleurs, davantage de pays (notamment hors OCDE) devraient être encouragés à participer à la Déclaration de l’OCDE sur l’échange automatique de renseignements en matière fiscale, qui vise à améliorer la transparence bancaire et à lutter contre l’évasion fiscale dans le monde. Cette norme commune d’échange automatique, qui bénéficie aussi bien aux pays riches qu’aux pays pauvres, rend plus difficile la dissimulation des sommes blanchies, et facilite la récupération des fonds par les victimes de l’évasion fiscale. Pour que les pays en développement puissent pleinement récolter les fruits de cette nouvelle transparence, le monde développé et les institutions internationales doivent aider à lever les contraintes fiscales et opérationnelles qui empêchent les pays moins riches de participer au régime multilatéral d’échange d’informations. Simultanément, tous les pays doivent promouvoir la transparence des registres du commerce, afin d’empêcher les fraudeurs d’opérer derrière des sociétés écrans.

J. Paul a expliqué à IPS que les ONG, locales comme internationales, dénoncent depuis bien longtemps les montants gigantesques qui sont soustraits aux trésors publics par les banques et les gestionnaires financiers, avec l’aide de politiciens corrompus, et la complicité passive de journalistes et de professeurs. Les enquêtes sérieuses ont montré comment s’organise le contournement et la fraude de l’impôt, et à quel point les individus et les entreprises les plus riches ne contribuent quasiment en rien aux projets et aux programmes publics. « Cette prise de conscience a approfondi la défiance vis-à-vis des gouvernements et nous a conduit à la crise actuelle d’autoritarisme mondial, mais bien peu a été fait pour changer la réglementation, améliorer la collecte de l’impôt, ou réduire la corruption publique. Si quelque chose a changé, ce serait plutôt dans la mauvaise direction. »

Selon R. Ponzio, les Principes directeurs relatifs aux entreprises et aux droits de l’Homme des Nations unies, ainsi que les autres instruments normatifs en matière de responsabilité sociale, peuvent également contribuer à améliorer le niveau d’exigence, et ainsi empêcher ou du moins diminuer les flux financiers illicites dans différents secteurs économiques (notamment financier, comptable et juridique). Il considère que la budgétisation participative et une approche du contrôle budgétaire fondée sur les droits humains peuvent éclairer la question de savoir si les flux illicites détournent les dépenses publiques de la promotion du bien public.

Dotés de la bonne information, les organisations de la société civile, les médias et le grand public peuvent chacun jouer un rôle significatif pour obliger les Etats, les entreprises et les facilitateurs (avocats et comptables) à respecter leurs obligations en matière de droits humains.

Source : IPS

 

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Message de Maitreya

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Brève

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Courrier des lecteurs

Partage international dispose d’une réserve importante de courriers qui ont été confirmés par le Maître de Benjamin Creme comme relatant de véritables rencontres avec des Maîtres, ou un « porte-parole », mais qui n’ont pas encore été publiés. D’autres courriers présentés ici sont plus récents. Pour ces derniers, bien que nous ne puissions pas confirmer ou indiquer si un Maître est impliqué, l’expérience peut être telle qu’elle « parle d’elle-même » en apportant espoir, inspiration et réconfort. Nous présentons ces courriers à votre considération.

Il marchait dans les airs [sommaire]

Au fil des ans, nous avons déposé des exemplaires du journal l’Emergence dans de nombreuses boîtes aux lettres de Hebden Bridge une petite ville dans les Pennines, au Royaume-Uni.

Une rivière coule au milieu de la ville, et par un froid dimanche matin de janvier 2021, nous empruntâmes le chemin qui longe la rivière pour rejoindre la ville alors déserte.

Soudain, un grand jeune homme bondit sur la rambarde métallique du pont et se mit à faire le funambule sur la rampe de 10 cm de large, comme s’il marchait dans les airs (la rivière se trouvant 10 m en dessous). Il sauta ensuite sur le parapet du pont et se retourna pour nous regarder. Je pensais : « Maître Jésus » – pas un sourire, pas un signe de la main, juste un regard doux qui en disait long sur la situation actuelle.

Merci à votre revue pour toutes les expériences encourageantes que vous publiez. Nous en avons bien besoin en ces temps difficiles. Lumière et amour.

L. L, Yorkshire, Royaume-Uni (25 février 2021)

Flot de joie [sommaire]

Il y a plusieurs années, j’ai eu cette expérience immédiatement après avoir donné une conférence à Los Angeles. Habituellement, après une conférence, les gens font la queue pour me poser des questions ou partager une expérience et cette fois-ci n’a pas fait exception.

Soudain, un petit homme aux cheveux noirs s’est avancé devant les autres pour me parler. Il semblait très heureux. Nous avons parlé brièvement et je lui ai demandé son nom. Il m’a répondu : « Je vais te le dire, mais tu dois le répéter après moi ». J’ai répondu : « OK ». Il a dit : « U ». J’ai répété : « U ». Il a dit : « R ». J’ai répété : « R ». Il a dit : « Love ». J’ai répété ; « Love U. R. Love ». Il m’a regardé avec un grand sourire et déclaré avec beaucoup d’enthousiasme : « Toi aussi » et m’a serré dans ses bras. J’ai immédiatement été rempli d’un flot de joie impossible à décrire.

Je l’ai regardé s’éloigner de plusieurs pas jusqu’à la fontaine d’eau pour boire et j’ai pensé : « Le porteur d’eau ». J’ai donc écrit à Benjamin Creme et il m’a confirmé que l’homme était Maitreya en utilisant un familier. Quelle merveilleuse expérience de pure joie ! Et bien sûr, il semble que la leçon soit que, indépendamment de la race, du sexe ou de la préférence sexuelle, du système de croyance, du statut financier, du niveau d’éducation, du pays d’origine ou du type de personnalité, nous sommes tous… « Amour ».

D. L., Etats-Unis

Un inconnu familier [sommaire]

Récemment (courrier adressé en 2006), j’ai donné une conférence à Soest (Pays-Bas) sur le jeune Avatar Satyam, né et demeurant à Amersfoort. Comme j’avais appris son existence par un court article publié dans la revue Share International (octobre 2001), je mentionnai la source de mes informations en précisant le type de périodique et son objectif.

Pendant que je parlais, mon regard fut attiré par un homme au fond de la salle. Il n’était pas très grand, portait un jean et avait les cheveux bruns. Il me regarda droit dans les yeux et j’eus l’impression qu’il voulait vraiment que je le remarque. Tout d’abord, je pensai qu’il s’agissait d’une connaissance, mais en même temps, je réalisai que ce n’était pas du tout le cas : je savais que c’était Maitreya. Mais, mon intuition était-elle correcte ?

H. B., Pays-Bas

Le Maître de B. Creme a confirmé que l’homme était Maitreya.

Clair comme du cristal [sommaire]

Je me suis récemment abonnée à votre revue (courrier adressé en 2006), qui m’intéresse beaucoup, car elle évoque ce qui se passe dans le monde, et ce qui va se produire : je trouve cela passionnant.

Après quelques hésitations, j’ai décidé de vous parler d’un sujet qui me préoccupe quotidiennement.

J’habite Toulouse, dans un quartier réputé difficile, le quartier du Mirail. Je faisais des courses et m’apprêtai à payer à la caisse, lorsque je décidai soudain de m’acheter un gâteau. Je revins sur mes pas en regardant les gâteaux lorsque je vis devant moi, dans l’allée, une jeune femme brune, avec une poussette, le dos tourné. Je me décalai sur le côté pour la dépasser, et arrivée à son niveau, je vis un garçonnet d’environ deux ans assis dans la poussette. En me voyant ils se mirent tous les deux à rire, tout en continuant à échanger entre eux.

Très surprise, je m’arrêtai devant la poussette et observai l’enfant qui avait un rire si cristallin. Il tendit les bras vers moi ; il avait de si grands yeux noirs profonds que j’en fus bouleversée. Ils étaient remplis d’un amour d’une telle intensité et, en un instant, je sentis que ces bras m’appelaient vers eux. Cet enfant ne voulait pas que je le prenne dans les bras et je n’en fis rien. Je fus profondément touchée par l’intensité de son regard, par son rire et par ses bras tendus. Sans un mot, je continuai mon chemin.

Sur le trajet du retour, je regrettai d’être partie de cette façon. J’aurais dû saisir ces bras tendus, parler à la mère et à l’enfant. Je n’oublierai jamais l’intensité de son regard. Se pouvait-il que ce fut Maitreya ou Jésus ?

R. N., Toulouse, France

Le Maître de Benjamin Creme a indiqué que l’« enfant » était le Maître Jésus. La « mère » était Maitreya.

Un messager angélique [sommaire]

Je pratique la méditation de transmission depuis près de six ans (courrier écrit en novembre 2004) et je propose également des soins Reiki aux personnes qui en ont besoin. Mais je ne sais pas vraiment si ma pratique est correcte – alors un jour, je décidai que ce serait bien d’avoir un signe m’indiquant si je suis efficace.

Je me rendis compte que ce n’était pas suffisant de demander un signe sans préciser quel genre de signe ! J’eus donc l’idée d’un nuage en forme d’ange, ce qui ne serait peut-être pas trop difficile à manifester et suffisamment reconnaissable pour ne pas être le fruit de mon imagination. Je regardai par la fenêtre et vis passer des grappes de nuages, mais pas d’ange ! Je recommençai une ou deux fois sans résultat, puis je chassai cette pensée de mon esprit. Peu importait que je reçoive un signe ou non, puisque je continuais quand même à méditer du mieux que je pouvais, dans l’espoir de me rendre utile.

Deux ou trois jours plus tard (le 15 septembre 2004), par une belle journée ensoleillée, je me dis : « Je dois sortir au soleil ». Je le fis, m’assis sur l’herbe et, après quelques instants, je levai les yeux. Et là, au-dessus de moi, je vis un grand ange, avec de grandes ailes recourbées jusqu’aux pieds. Sa tête était au nord et ses pieds au sud. Il est resté là cinq à dix minutes avant de disparaître lentement.

J’aimerais savoir qui a manifesté cet ange à mon intention et vous remercie.

J. C., Dorset, Angleterre

Le Maître de Benjamin Creme a confirmé que l’« ange » a été manifesté par le Maître Jésus.

Croix de lumière sur l’eau [sommaire]

Le 10 mai 2020, j’étais dans un parc à l’extérieur de Berlin à l’occasion de la bénédiction de Maitreya. En rentrant chez moi tard dans la soirée, je me fis couler un bain. Au moment d’entrer dans l’eau, je vis soudain une petite croix de lumière se refléter de façon bien visible sur une petite zone de bulles à la surface. C’est la première fois que cela se produisait depuis douze ans que j’habite dans cet appartement et j’étais tout à fait sidéré. Je cherchai à savoir d’où cela venait, mais je ne pus que constater que, d’une manière étrange – que je ne peux expliquer – la lumière du plafond se reflétait dans l’eau de la baignoire et sur les bulles, mais seulement à cet endroit, et nulle part ailleurs dans la baignoire.

La seule façon d’empêcher la croix d’apparaître n’était pas de tenir la main entre la lumière et la baignoire, mais de placer la main à environ 30 cm au-dessus de la croix, directement au-dessus de la surface de l’eau – ce qui est complètement aberrant.

De plus, je reconnus une énergie comme étant celle de Maitreya et que je peux encore ressentir en regardant les photos. Après mon bain, je remplis la baignoire à nouveau pour voir si la croix réapparaîtrait. Elle réapparut. Curieusement, elle ne réapparut pas lorsqu’il y avait des bulles sur toute la surface de l’eau, mais seulement quand il restait une fine couche de bulles. Cela ne se produisit que ce jour-là. Je prends cela comme un petit signe que Maitreya est toujours avec nous, même lorsque nous prenons un bain !

O. S., Berlin, Allemagne

Une confirmation haute en couleur [sommaire]

Au printemps 2004, je me suis assis sur un banc dans la partie nord du jardin anglais de Munich et appelai un ami de notre groupe de méditation de transmission pour discuter avec lui de l’art de la conscience : l’observation, le pouvoir d’observer sa propre conscience, et surtout les contradictions apparentes – l’une présentée par Maitreya (vous êtes l’observateur) et l’autre par Krishnamurti (dans l’observation à 100 %, il n’y a pas d’observateur) qui se traduit par la traditionnelle question de la dualité et de la non-dualité. En un mot : un paradoxe.

J’enfourchai mon vélo, me mis à pédaler et croisai deux hommes très grands qui marchaient. Au premier regard, je sus, et je suis sûr que la plupart des gens ne me croiraient pas, qu’il ne s’agissait pas d’êtres humains quelconques. C’étaient des personnages, comme des marionnettes qui me faisaient penser à des défunts et en même temps à l’immortalité.

Comme j’étais à vélo, je ne les vis que deux secondes. En quelque sorte, leurs vêtements donnaient l’impression qu’ils auraient pu être des hommes d’affaires, mais les vêtements des hommes d’affaires ne sont pas aussi colorés. Ils ne portent pas des couleurs aussi vives et aussi contrastées. La couleur dominante était le jaune. Ils étaient vêtus de manière trop excentrique pour être des personnes normales. Il est impossible qu’un styliste moderne puisse créer ce genre de vêtements. De plus, ils étaient un peu plus grands que la moyenne. A leur apparence tellement « extravagante », on devinait très bien qui ils étaient. J’ai donc dit à mon ami au téléphone que je venais de croiser Maitreya et son compagnon le plus célèbre.

Quelques semaines plus tard, j’ai dû appeler Benjamin Creme pour vérifier s’il était d’accord pour que je le cite dans mon livre. A sa manière humoristique, il me répondit : « Vous avez mon autorisation par téléphone. » Au cours de notre conversation, B. Creme (et son Maître) ont confirmé mon ressenti. Je voulais aussi son avis sur la contradiction entre Krishnamurti et Maitreya. Il déclara que la différence au niveau du langage est évidente, mais que ce dont ils parlent tous les deux est le détachement.

C. R., Munich, Allemagne

Le Maître de Benjamin Creme a donc confirmé que les deux hommes hauts en couleur étaient Maitreya et le Maître Jésus.

Cadeau de Noël [sommaire]

Le samedi 5 décembre 2020 à 8 h 20, une luminosité resplendissante me réveilla. Regardant par la fenêtre, je vis un magnifique ciel rouge, et à la vue de ce spectacle, je ressentis une joie et une énergie extraordinaires. Je pris deux photos avec mon téléphone. Une demi-heure plus tard, je regardai les photos et fus surprise de voir sur l’une d’elles une tache noire qui n’était pas visible dans le ciel au moment où j’ai pris les photos. En me munissant d’une loupe, je découvris que cette tache était un ovni et cela se confirma lorsque j’inclinai la tête en guise de bienvenue et fixai mon attention sur la photo. Merci pour ce cadeau de Noël, chers frères et sœurs de l’espace.

J. M., Touques, France

La Flûte enchantée [sommaire]

Le soir du 4 décembre 2020, j’ai regardé à la télévision l’opéra de Mozart La Flûte enchantée que j’aime particulièrement. Au moment du final, lorsqu’on chante que « la sagesse l’emporte sur l’ignorance », je ressentis une forte énergie au-dessus de la tête, je me mis à pleurer et vis le visage de Mozart. Cela fait trois jours que je ressens cette énergie et que j’entends la musique de Mozart.

J. M., Touques, France

Signe de l’étoile [sommaire]

Le 21 décembre 2020, je vis l’étoile de Maitreya dans le ciel. Au même moment, il y avait Jupiter et Saturne, les deux plus grandes planètes du système solaire alignées dans le ciel de Paris. Il y avait une conjonction Jupiter-Saturne à 0,20 en Verseau, à 18 h 22. En France, nous avons vu cet alignement dans le ciel à un niveau assez bas sur l’horizon, à 19 h 37 en direction du sud-ouest dans un ciel clair.

J. M., Touques, France

 

Rayons

Selon le Maître DK, un rayon est « le nom donné à une certaine force ou à un certain type d’énergie, considéré sous l’angle de la qualité qui en émane ». Les rayons transmettent ainsi leurs qualités à toute la création, y compris la constitution humaine. L’âme, la personnalité, le corps mental, le corps émotionnel et le corps physique, sont tous colorés par l’un ou l’autre des sept rayons. De manière à faciliter l’étude et la compréhension des rayons, le Maître de Benjamin Creme, au fil des ans, a accepté de répondre à des questions portant sur la structure de rayons (et le niveau d’évolution) de certaines personnalités mais, par discrétion, jamais pour des personnes en vie. Pour approfondir cette étude, nous renvoyons le lecteur aux enseignements d’Alice Bailey (Lucis Trust), aux ouvrages de Benjamin Creme et aux précédents numéros de Partage international.
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Forum Partage

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Dernière de couverture

Extrait du message n° 31 [sommaire]

par Maitreya,

photo : Randeep Maddoke; randeepphotoartist@gmail.com, CC0, via Wikimedia Commons 

« Souvenez-vous que les hommes sont uns, enfants du Père unique. Distribuez en toute confiance les biens de la Terre à tous ceux qui sont dans le besoin. Faites ceci maintenant et sauvez le monde.  Ainsi parlerai-je. Tel sera mon appel. Et, lorsque l’humanité aura accepté cette Loi, je me révélerai.

Nombreux, maintenant, sont ceux qui savent que ceci est vrai, qui ont envie de partager, qui aspirent à la fraternité, mais n’agissent pas. Les choses ne se font pas d’elles-mêmes. L’homme doit agir et accomplir sa volonté. Aujourd’hui, cette volonté est aussi la Volonté de Dieu. C’est pourquoi le résultat en est assuré. »

 

 

Cahier anniversaire

Le 19 juillet 1977, Maitreya, l’Instructeur mondial, est arrivé dans la communauté asiatique de Londres − son point d’attache dans le monde moderne − et le 22 juillet il a commencé sa mission. Trente ans plus tard, nous célébrons cet événement extraordinaire à travers les pages suivantes.
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Questions-réponses

Réponses de Benjamin Creme

L’évolution – ses étapes et le rôle des Maîtres dans sa progression [sommaire]

Vous parlez de l’évolution – mais quel en est le moteur ? Comment cela fonctionne-t-il ? [sommaire]

Les Maîtres sont les gardiens de toutes les énergies spirituelles qui atteignent la planète. Leur tâche consiste à irradier le monde de ces énergies à un certain degré de manière à réaliser le Plan d’évolution. L’humanité ne peut agir qu’en réponse aux énergies. Généralement, nous ne nous en rendons pas compte, mais c’est la réalité : s’il n’y a pas d’énergie, rien ne se produit. Même pour soulever un verre d’eau, il faut de l’énergie. Tout ce que nous faisons nécessite une certaine sorte d’énergie. Ordinairement, nous considérons l’énergie comme un simple phénomène physique : on la considère en termes physiques ; par exemple il en faut suffisamment pour courir. Je ne parle pas de cette énergie-là. Je parle d’énergie spirituelle. Et cette énergie spirituelle est la substance de certaines grandes idées – l’amour, l’unité, l’illumination, la justice, les justes relations, la volonté, le dessein – qui deviennent les idéaux de l’humanité. Nous utilisons ces énergies lorsque nous concrétisons ces idéaux, créant ainsi nos cultures et nos civilisations.
Les cultures et les civilisations se développent en réponse aux énergies véhiculées par les idéaux issus des idées qui sont elles-mêmes les premiers véhicules de ces énergies. Pour concrétiser certains aspects du Plan tel qu’ils le perçoivent, les Maîtres savent qu’ils doivent libérer certaines énergies qui produiront certains résultats – si nous y répondons. Ce sont des experts ; si bien qu’en fin de compte nous répondons généralement à ces énergies – peut-être imparfaitement, mais dans une certaine mesure.

Pourriez-vous donner un exemple concret ? [sommaire]

Pourquoi le Mur de Berlin est-il tombé si soudainement ? Parce que le peuple allemand s’est éveillé à cette énergie qui répétait avec insistance : « Liberté ! Liberté ! » ou « Justice ! ». Et il l’a abattu. Il ne l’a pas fait plus tôt parce qu’il lui a fallu attendre que l’énergie soit suffisamment intense et qu’un nombre suffisant de personnes y répondent. Ainsi se produisent tous les événements dans le monde. Lorsque l’énergie atteint une certaine intensité et une certaine concentration, les hommes y répondent bon gré mal gré – pas tous : d’abord les plus avancés, puis les moins sensibles, etc. Et les événements se produisent lorsqu’une sorte de masse critique a été atteinte : alors, l’humanité agit, les gouvernements agissent. Tout ceci a besoin des énergies.
Les Maîtres s’efforcent toujours de diriger, de guider l’humanité, mais nous disposons du libre arbitre et les Maîtres ne l’enfreignent jamais. Ils ne forceront jamais l’humanité à faire quoi que ce soit ; ils n’en ont pas le droit. Et nous commettons beaucoup d’actions destructrices. Les Maîtres s’efforcent de nous guider – par exemple, pour nous empêcher de faire la guerre, pour rendre la guerre impensable – mais si l’humanité s’abandonne à ses tendances destructrices et envisage la guerre, les Maîtres ne pourront pas nous empêcher de la faire – même si, de leur côté, ils font tout ce qu’ils peuvent pour nous maintenir sur un sentier paisible et constructif d’évolution. Les Maîtres ont eux-mêmes franchi les marches de l’évolution : ils connaissent la voie, mais ils ne peuvent que nous l’enseigner ; c’est à nous maintenant de parcourir ce même chemin. (Entretien avec Benjamin Creme, Londres, 1997)

Qu’est-ce que l’énergie éthérique ? [sommaire]

C’est de l’énergie physique, mais plus subtile que celle dont nous reconnaissons habituellement l’existence. Nous pouvons reconnaître trois états de la matière physique : solide, liquide et gazeux. Mais au-dessus de l’état gazeux se trouvent quatre autres états, de subtilité croissante, et de nature si subtile qu’ils sont invisibles pour tous ceux qui ne possèdent pas la vision éthérique. Nous sommes tous faits de cette énergie éthérique. Toute chose dans ce monde en possède, et ce que nous nommons physique n’est que la densification de cette énergie éthérique, qui, bien qu’invisible, est proprement physique.

Quel est le rôle spécifique de l’énergie éthérique dans la vie d’un individu ? [sommaire]

C’est l’énergie fondamentale. Si vous manquez d’énergie, cela veut dire que vous manquez spécifiquement d’énergie éthérique. Tout le long de l’équivalent éthérique de l’épine dorsale se trouvent sept chakras ou centres de force, des vortex à travers lesquels l’énergie éthérique pénètre dans le corps, en provenance de l’océan d’énergie éthérique au sein duquel nous vivons. Si nous en manquons, nous pouvons aller jusqu’à l’épuisement.
Les maladies, les déséquilibres émotionnels, les inquiétudes mentales ou émotionnelles, trop de réactivité face à la vie, la peur, etc., tout cela épuise l’énergie éthérique, et les gens tombent malades. Mais les maladies naissent d’abord dans le champ éthérique : l’interruption ou la limitation du flux d’énergie à travers l’un ou l’autre des chakras ou centres de force altère l’activité des glandes. La réduction de l’activité du système glandulaire crée une affection que nous appelons maladie ou malaise.

Cette énergie est-elle en rapport avec l’aura ? [sommaire]

L’aura contient toutes les énergies entrant dans l’être – qu’elles proviennent de l’âme, du plan mental, émotionnel (nous l’appelons alors énergie astrale) ou physique éthérique. A l’intérieur de l’aura, le flux de l’énergie éthérique à travers les centres de force ou chakras coordonne toutes ces énergies autour de l’individu. En quelque sorte, les chakras administrent la structure énergétique du corps. Si les chakras sont équilibrés, la personne l’est aussi, et il n’y a pas de place en elle pour la maladie.
Le système éthérique, qui régule l’ensemble, sera le prochain domaine exploré par la biologie. Bien entendu, les Maîtres ésotériques connaissent ce domaine depuis d’innombrables millénaires. (Interview de Benjamin Creme par Dick Larson, Los Angeles, 1996)