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novembre 2021 – No 399

Sommaire


 

Article du Maître —

Le commencement d’une nouvelle ère [sommaire]

par Le Maître –,

par l’entremise de Benjamin Creme, décembre 2005

Nous, qui sommes vos frères aînés, attendons patiemment la réponse des hommes, sachant bien que quand ils connaîtront la véritable situation de la Terre aujourd’hui, la grande majorité d’entre eux admettra que seul un changement radical leur permettra d’éviter un désastre.

Le problème est que l’individu moyen ignore à peu près tout des intérêts colossaux qui contrôlent les affaires humaines et qui, pour l’essentiel, vont à l’encontre des besoins et des droits du plus grand nombre. A l’heure actuelle, quatre-vingts pour cent des richesses mondiales sont aux mains d’un petit nombre de familles et d’institutions. Une part importante de ces biens est « figée » : investie dans des propriétés foncières, des navires, de l’or et des bijoux, ou encore des œuvres d’art, elle ne profite qu’à quelques-uns.

Un tel déséquilibre ruine les efforts de tous les gouvernements pour établir des sociétés fondées sur une relative justice sociale. L’iniquité est si ancienne et si profondément enracinée qu’il faudra un effort herculéen de la part de l’humanité pour l’ébranler – ou une catastrophe économique mondiale.

Face à cette situation, les gouvernements se trouvent démunis pour gérer les affaires publiques tout en rivalisant sur les marchés internationaux. Il en résulte, inévitablement, un chaos récurrent, de l’instabilité, et un manque chronique de ressources pour les services de base et l’aide internationale. A travers le monde les pauvres continuent donc de souffrir, et de prier en silence pour que quelque chose change. Certains, moins silencieux, se joignent aux groupes terroristes, dont le nombre ne cesse d’augmenter. Comment briser le cercle vicieux de la richesse héritée et de la stagnation auxquels répondent violence et haine révolutionnaires ?

Maitreya, quand il se fera connaître, abordera ce problème, son mécanisme, et son impact négatif sur tous les aspects de la vie nationale et internationale. Il montrera que seule une répartition juste et équitable des richesses du monde permettra d’assurer une paix que tous appellent de leurs vœux. Que seul le partage engendrera la confiance qui facilitera cette nouvelle répartition. Que les hommes n’ont pas le choix : toutes les autres méthodes ont été essayées sans succès – et le temps leur est compté.

Ainsi parlera ce Grand Être. Ainsi élèvera-t-il la conscience des hommes, et les aidera-t-il à comprendre les raisons de la situation critique dans laquelle ils se trouvent. Il montrera que les disparités actuelles sont intolérables dans un monde aussi interdépendant, et qui fait face à tant de problèmes et de périls. Que seule une transformation rationnelle de leurs structures, désormais obsolètes, permettra aux hommes d’avancer vers l’avenir et de construire une civilisation digne de ce nom.

Quand ils l’entendront, les hommes se diviseront en trois groupes : certains, ouverts aux pensées de Maitreya, répondront de tout leur cœur à son appel à l’action ; d’autres, dans une attitude d’opposition et de défi, feront bloc face au changement ; d’autres encore, moins nombreux, se tiendront à l’écart, paralysés par l’anxiété. Graduellement pourtant, il apparaîtra évident qu’il faut donner sa chance au changement, et des expériences seront menées en ce sens. Ces premiers efforts convaincront beaucoup de gens de la faisabilité du partage et conduiront au jour de Déclaration, qui donnera le signal du commencement de l’Ere nouvelle.


Depuis le lancement de la revue Partage international, le Maître de Benjamin Creme a fourni de nombreux articles sur quantité de sujets. Les Maîtres de Sagesse écrivent de manière intemporelle, et nombre de ces textes semblent aussi actuels que lorsqu’ils ont été publiés initialement.

 

Editorial

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Ce mois-ci dans Partage international

Novembre 2021 [sommaire]

La voix des jeunes interpelle les dirigeants du monde et fait écho à celle de Maitreya, l’Instructeur mondial. Cela ne nous va-t-il pas droit au cœur ? Des chefs religieux de toutes confessions militent avec des scientifiques, pour une action climatique radicale. N’y a-t-il pas matière à se réjouir ?

Il est tout à fait extraordinaire que l’article du Maître de Benjamin Creme intitulé Le commencement d’une nouvelle ère, bien qu’il ait été écrit en 2005, se lise comme s’il s’agissait d’un article sur les Pandora Papers. Il met en cause les intérêts privés qui maintiennent notre monde enfermé dans une injustice structurelle : « A l’heure actuelle, quatre-vingts pour cent des richesses mondiales sont aux mains d’un petit nombre de familles et d’institutions. Une part importante de ces biens est « figée » : investie dans des propriétés foncières, des navires, de l’or et des bijoux, ou encore des œuvres d’art, elle ne profite qu’à quelques-uns. »

Le Maître poursuit en expliquant comment Maitreya « élèvera la conscience des hommes, et les aidera à comprendre les raisons de la situation critique dans laquelle ils se trouvent. Il montrera que les disparités actuelles sont intolérables dans un monde aussi interdépendant, et qui fait face à tant de problèmes et de périls ».

Dans les articles de ce mois-ci, nous découvrons les nombreuses voix qui appellent au changement, nous exhortent à agir, et nous lisons l’histoire d’une autre jeune fille intrépide qui a écouté ses « voix » : Jeanne d’Arc. Quelle vie étonnante, animée par la foi et par une totale absence de peur. Dans de nombreux pays, la liberté d’expression et le droit de manifester et de faire entendre sa voix sont aujourd’hui restreints ; Graham Peebles examine la situation des médias face à la répression croissante. Le prix Nobel de la paix a été décerné à deux journalistes pour souligner que des médias libres et objectifs sont essentiels dans une démocratie. Une autre voix nous exhorte à prendre conscience du déséquilibre de notre planète dans l’article de Pauline Welch.

Dans son style inimitable, Benjamin Creme a fourni des réponses approfondies et perspicaces aux questions, et là encore, c’est comme s’il parlait, lui aussi, du monde d’aujourd’hui.

Cette série d’articles représente la voix unique de notre revue à l’approche de la fin de l’année 2021, alors que l’idée de partage se fait entendre et semble s’imposer dans l’esprit de beaucoup.

 

Point de vue

Les chefs religieux et les scientifiques appellent à l’action climatique [sommaire]

par Jessica Corbett,

Des dizaines de chefs religieux et de scientifiques se sont réunis au Vatican, le 4 octobre 2021, pour exiger « une action urgente, radicale et responsable » afin de faire face à l’urgence climatique et aux défis connexes qui menacent l’humanité et « la vie sur notre belle maison commune ».

La réunion interconfessionnelle sur le climat, organisée par le pape François, comprenait des représentants du bouddhisme, des confessions chrétiennes, du confucianisme, de l’hindouisme, du jaïnisme, du judaïsme, de l’islam chiite et sunnite, du sikhisme, du taoïsme et du zoroastrisme.

La nature est un don, mais aussi une source de vie, force sans laquelle nous ne pouvons pas exister.

La rencontre La foi et la science : vers la COP26 a précédé le sommet des Nations unies sur le climat qui doit débuter à Glasgow (Ecosse), à la fin du mois. Le pape a présenté l’appel commun des chefs religieux au président de la COP26, Alok Sharma, et au ministre italien des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Luigi Di Maio.

« Le changement climatique est une menace grave, indique le document de cinq pages. Dans l’intérêt de la justice et de l’équité, nous plaidons pour une action climatique commune mais modulée à tous les niveaux, des changements de comportement individuels aux processus décisionnels politiques de haut niveau. »

L’appel poursuit : « Le monde est appelé à atteindre le zéro émission net de carbone dès que possible, les pays les plus riches prenant l’initiative de réduire leurs propres émissions et de financer les réductions d’émissions des pays les plus pauvres. Il est important que tous les gouvernements adoptent une trajectoire qui limitera l’élévation de la température moyenne mondiale à 1,5°C au-dessus des niveaux préindustriels. Afin d’atteindre ces objectifs de l’accord de Paris, le sommet de la COP26 devrait valider un programme ambitieux à court terme pour chaque nation avec des responsabilités adaptées. Il est également urgent de prendre des mesures pour respecter ces engagements à moyen et long terme.

Nous supplions les nations qui ont la plus grande responsabilité et qui ont la capacité d’intensifier leur action climatique chez elles ; de tenir les promesses existantes de fournir un soutien financier substantiel aux pays vulnérables ; de s’accorder sur de nouveaux objectifs pour leur permettre de devenir résilients au climat, ainsi que de s’adapter et de faire face au changement climatique et aux pertes et dommages qui sont déjà une réalité pour de nombreux pays. »

Les chefs religieux exhortent les gouvernements mondiaux à accroître leurs ambitions et leur coopération internationale pour « favoriser une transition vers une énergie propre ; adopter des pratiques d’utilisation durable des terres, notamment la prévention de la déforestation, la restauration des forêts et la conservation de la biodiversité ; transformer les systèmes alimentaires pour qu’ils deviennent respectueux de l’environnement et des cultures locales ; éradiquer la faim ; et promouvoir des modes de vie et des modes de consommation et de production durables ». Leur appel à l’action climatique, qui souligne l’importance de protéger et d’investir pour les populations marginalisées et vulnérables, s’étend également aux institutions financières et aux organisations de la société civile.

Photo : CC0, pxhere.com 
« Nous avons hérité d’un jardin : nous ne devons pas laisser un désert à nos enfants » – Appel commun

« En tant que dirigeants et sages de diverses traditions religieuses, nous nous unissons dans un esprit d’humilité, de responsabilité, de respect mutuel et de dialogue ouvert, explique le document. Ce dialogue ne se limite pas à un simple échange d’idées, mais mets l’accent sur le désir de cheminer ensemble, reconnaissant notre appel à vivre en harmonie les uns avec les autres et avec la nature ; […] La nature est un don, mais aussi une source de vie, force sans laquelle nous ne pouvons pas exister. Nos fois et nos spiritualités enseignent un devoir, individuel et collectif, de prendre soin de la famille humaine et de l’environnement dans lequel elle vit. Nous ne sommes pas des maîtres tout-puissants de notre planète et de ses ressources.

Nous prions pour que notre famille humaine s’unisse pour sauver notre maison commune avant qu’il ne soit trop tard. Les générations futures ne nous pardonneront jamais si nous gaspillons cette précieuse opportunité. Nous avons hérité d’un jardin : nous ne devons pas laisser un désert à nos enfants. Les scientifiques nous ont prévenus qu’il ne restait peut-être qu’une décennie pour restaurer la planète. »

Le pape François, qui devrait assister au sommet en Ecosse, a fait écho aux messages de l’appel dans une allocution lundi, déclarant que : « Il y a, je crois, trois clés d’interprétation qui peuvent éclairer nos efforts pour prendre soin de notre maison commune : l’ouverture à l’interdépendance et au partage, le dynamisme de l’amour et un appel au respect.

La COP26 à Glasgow représente une convocation urgente pour apporter des réponses efficaces à la crise écologique sans précédent et à la crise des valeurs que nous vivons actuellement, et ainsi offrir un espoir concret aux générations futures », a indiqué le pape François, qui a attiré l’attention à plusieurs reprises pour ses commentaires sur l’urgence climatique, notamment dans son encyclique Laudato Si’.

Christine Allen, directrice de la Cafod, l’agence catholique de développement pour l’Angleterre et le Pays de Galles, a déclaré lundi à Vatican News : « C’est vraiment sans précédent que tant de chefs religieux se réunissent de cette manière. Je me souviens quand le pape François a publié Laudato Si’ en 2015 ; cela a eu un impact très, très important sur les dirigeants mondiaux et sur les négociations ultérieures de la COP alors, et j’espère tout comme le pape François que cet appel actuel aura un impact très similaire car c’est absolument nécessaire. »

Alok Sharma, président de la conférence des Nations unies à venir, a salué l’appel commun – qui intervient alors que les gouvernements sont critiqués pour leurs programmes inadéquats face au réchauffement de la planète.

« Je suis honoré de recevoir cet appel commun historique alors que nous insistons pour que des progrès soient faits pour limiter l’augmentation de la température mondiale à 1,5°C, lors de la COP26 dans quelques semaines seulement, a déclaré A. Sharma. Nous devons tous entendre les voix de ceux qui sont les plus touchés par le changement climatique […] et j’espère que les religieux continueront d’être un élément clé de ce dialogue alors que nous travaillons ensemble pour faire avancer l’action climatique. »

Alors que plus de 40 personnalités de diverses confessions ont participé à la rencontre et à l’appel commun, l’Associated Press a noté que le dalaï-lama était « manifestement absent », expliquant que « le Vatican a exclu le chef spirituel tibétain des événements interconfessionnels depuis des années pour ne pas contrarier la Chine, et un appel cherchant à être entendu par un grand pollueur comme Pékin ne fait pas exception ».

Source : commondreams.org

 

Compte rendu de lecture

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Compilation

Nous publions dans cette rubrique une sélection de citations de Maitreya (Messages de Maitreya le Christ et Enseignements de Maitreya : les lois de la vie), du Maître de Benjamin Creme (Un Maître parle) et de Benjamin Creme (divers ouvrages).

Priorités pour les temps nouveaux [sommaire]

Dans le monde entier les hommes prennent conscience qu’une vie meilleure est possible, fondée sur la liberté et la justice. Soyez sans crainte : la voix des peuples s’élève, gagnant, par contagion, la Terre entière. Maitreya soutient ceux qui vivent ou meurent pour la liberté, la justice et l’unité du genre humain. Ce sont les jeunes qui montrent la voie : l’avenir leur appartient. [L’épée de clivage en action (Maître –)]

Afin d’aider les hommes dans leur tâche, le Christ a énoncé certaines priorités qui, lorsqu’elles seront mises en œuvre, établiront l’ordre et l’équilibre, créant ainsi l’harmonie dont dépendent le bien-être et la paix. Bien que simples et évidentes en soi, ces priorités ne sont pourtant vraiment appliquées nulle part. Elles couvrent les besoins essentiels de chaque homme, de chaque femme, de chaque enfant : d’abord une nourriture saine et suffisante, ensuite un logement décent pour tous, enfin la reconnaissance universelle du droit de chacun aux soins médicaux et à l’éducation.
Telles sont les conditions minimales qui garantiront un monde plus stable et dont la mise en œuvre deviendra la première tâche des gouvernements. En dépit de leur simplicité, ces mesures auront des effets d’une portée considérable et inaugureront une nouvelle ère pour cette Terre. [Le réajustement des priorités (Maître –)]

Nous devons acquérir ce sens de la globalité, nous pénétrer du sentiment que nous formons un seul peuple, un seul groupe – et qu’en conséquence la nourriture, les matières premières, l’énergie, les connaissances scientifiques et leurs applications pratiques ainsi que l’accès à l’éducation appartiennent à tous.
Ces ressources sont données afin que tous les peuples puissent évoluer correctement, selon le plan qui sous-tend notre processus évolutif. Voilà pourquoi nous devons partager ces ressources plus équitablement. Quand nous partagerons, dit Maitreya, nous créerons la justice dans le monde ; une fois la justice créée, et seulement à ce moment-là, nous obtiendrons la paix. [La Mission de Maitreya, tome III (Benjamin Creme)]

Le monde ne peut plus se permettre les écarts énormes entre le niveau de vie des pays riches et celui des pays pauvres. Ce déséquilibre est au cœur de nos problèmes politiques et économiques actuels. Fondamentalement, c’est un problème spirituel : un choix entre le matérialisme et la séparation d’une part, et le partage spirituel, la justice et la fraternité d’autre part. Notre choix décidera du sort de l’humanité. [La Mission de Maitreya, tome II (B. Creme)]

Mon besoin majeur aujourd’hui est que ceux qui partagent ma vision acceptent la responsabilité de l’action.
Ils sont des millions dans le monde à connaître les besoins des hommes, à avoir cette vision, mais à ignorer l’urgence du moment. Je compte sur ceux qui ont la connaissance des besoins de leurs frères, la compassion à l’égard de tous ceux qui souffrent, et la volonté de changer tout cela. Puissiez-vous être parmi ceux que je pourrai appeler, afin qu’ensemble, nous puissions inaugurer un monde nouveau et meilleur. [Message n°  46 (Maitreya)]

Considérons les priorités de Maitreya : instauration de la paix ; inauguration du système de partage ; élimination de la culpabilité et de la peur ; purification du cœur et de l’esprit des hommes ; éducation de l’humanité selon les lois de la vie et de l’amour ; introduction aux Mystères ; embellissement de nos villes ; suppression des obstacles aux voyages et aux échanges entre les peuples ; création d’un fonds commun de connaissances accessible à tous.
Que pareille tâche ne soit pas aisée, même pour le Fils de l’Homme, est l’évidence même. Les habitudes anciennes de division et de séparation ont de profondes racines, la peur et la superstition tiennent des millions d’êtres sous leur emprise. Mais jamais auparavant, dans l’histoire du monde n’est venu un Instructeur aussi bien équipé pour sa tâche. [Le Fils de l’Homme (Maître –)]

En vérité, l’humanité traverse une grande crise spirituelle, mais cette crise se focalise dans les domaines politique et économique et ne pourra être résolue que dans ces mêmes domaines. Si nous ne pouvons la résoudre là où elle se manifeste, nous détruirons toute vie sur la planète. Partager les ressources mondiales est une décision spirituelle ; établir une démocratie dans une nation est une décision morale et spirituelle. Nous devons faire une distinction entre morale et croyance religieuse, et mettre la morale à la place qui est la sienne – dans la spiritualité elle-même. [La Mission de Maitreya, tome III (B. Creme)]

Dès que les besoins des millions de personnes qui souffrent de la faim seront satisfaits, dès que le processus de partage aura été enclenché, alors l’attention de tous devra se focaliser sur la sauvegarde de nos écosystèmes, faute de quoi la planète ne survivra pas.
Maitreya lui-même a dit que la sauvegarde de l’environnement devait devenir la priorité numéro un de tous, jeunes et vieux. Les effets du réchauffement planétaire sur les calottes glaciaires par exemple sont maintenant une évidence pour tous. Un gigantesque programme de reforestation nous attend. Cela prendra du temps, bien entendu, mais nous pourrions commencer dès maintenant. [L’éveil de l’humanité (B. Creme)]

L’obsession de l’argent contribue au stress de la vie moderne. L’argent n’est pas la priorité ; la priorité, c’est d’avoir le nécessaire. Lorsque cette priorité est respectée, la société s’organise d’une manière différente, ce qui apporte la stabilité. A cet égard, le partage est à la fois une valeur morale et une technique de mise en œuvre pratique. Il engendrera une atmosphère plus paisible, dans laquelle les individus ne se battront plus pour « faire » des millions. Ils rempliront leurs devoirs, s’occuperont de leur famille, et les enfants pourront évoluer. [Les lois de la vie (Maitreya)]

Les pays développés ne peuvent plus continuer de détruire les ressources de la planète : elles sont limitées. Si nous voulons que nos enfants puissent vivre à peu près décemment, il nous incombe de les préserver. Pour cela, nous devons créer une économie viable – ce qui est tout à fait possible. Voilà des années qu’ici et là dans le monde des groupes préconisent ce type d’économie. Diverses mesures permettraient d’atteindre cet objectif – à commencer par une simplification de notre mode de vie et de nos habitudes. [La Mission de Maitreya, tome III (B. Creme)]

Nous allons assister à la création, par Maitreya, d’une opinion publique mondiale focalisée, galvanisée, centrée sur le partage qui sera considéré comme un droit divin. Maitreya le dit :
« Partager, c’est reconnaître Dieu en son frère. » « Les problèmes de l’humanité sont réels mais ils ne sont pas insolubles. » La solution est à notre portée. « Faites que votre action soit à la mesure des besoins de votre frère. Il n’y a pas d’autre voie. » Il galvanisera et renforcera la puissance de l’opinion publique mondiale ; lorsque cette dernière sera ainsi organisée, aucun gouvernement ne pourra lui résister.
C’est cette opinion mondiale qui finira par contraindre tous les gouvernements de la planète à accepter le principe du partage car il deviendra évident que nous n’avons pas d’alternative. Soit nous partageons, soit nous mourons. C’est aussi simple que cela. [La Mission de Maitreya, tome III (B. Creme)]

Mon enseignement, si simple soit-il, vous montrera la nécessité de partager, de créer un fonds commun de ressources où tous les hommes pourront puiser, de substituer la coopération et la confiance à la cupidité, de manifester la divinité intérieure de l’homme. Cette manifestation, mes amis, doit s’accomplir. Si ce n’était le cas, le futur de l’homme serait vraiment sombre. Une crise nécessitant une prise de décision attend l’humanité.
Mon Amour provoque une polarité de points de vue ; c’est le glaive que je brandis. [Message n° 64 (Maitreya)]

Avec la sauvegarde de la planète comme priorité numéro un. […] Nous devons tous nous engager et dire au monde ce qui se passe dans le monde, que cette époque est prodigieuse, qu’il n’y en a jamais eu de pareille dans l’histoire du monde. Vivre aujourd’hui est une bénédiction extraordinaire. Avec la douleur et la souffrance qui existent dans le monde, c’est une opportunité fantastique pour l’humanité. [L’Instructeur mondial pour l’humanité (B. Creme)]

 

De nos correspondants

Jeanne d’Arc, une mission spirituelle [sommaire]

par Dominique Abdelnour,

Jeanne d’Arc (1412-1431) est une des rares personnalités du Moyen Age dont la vie est très bien documentée. Cela grâce notamment au procès de Rouen dont les minutes transcrivent ses paroles, et au procès en réhabilitation où de nombreuses personnes de son enfance, ses compagnons d’arme, sont venus témoigner. Tous ces documents écrits ont traversé les siècles, ont été étudiés et confrontés par des historiens. Les nombreux témoignages de l’époque attestent de son rôle et du soutien fervent dont elle a bénéficié.

Jeanne d’Arc intervint à un moment clef de l’histoire de France, la fin de la guerre de Cent Ans avec l’Angleterre, la fin de la féodalité et du Moyen Age. Son intervention pour libérer Orléans et sacrer le roi Charles VII fut un facteur déterminant pour forger le royaume de France.

Photo : Internet Archive Book Images, No restrictions, via Wikimedia Common – painting by Jean-Jaques Scherer, 1887
Jeanne d’Arc entrant dans Orléans, tableau de Jean-Jacques Sherrer, 1887.

Le contexte historique

Au Moyen Age, la notion d’Etat, de nation n’existait pas, les pays changeaient de périmètre au gré des conquêtes, des mariages et des successions. En 843, l’empire de Charlemagne fut partagé entre ses trois petits-fils et la Francie occidentale créée. Dans la seconde moitié du Moyen Age, les royaumes de France et d’Angleterre étaient inextricablement liés1. En 1066, le duc Guillaume de Normandie envahit l’Angleterre. En 1152, Aliénor d’Aquitaine se remaria avec Henri Plantagenêt, issu d’une famille d’Anjou, futur roi d’Angleterre Henri II, et lui apporta le duché d’Aquitaine. S’ensuivirent une série de redécoupages et de guerres dont la plus célèbre est la guerre de Cent Ans, de 1337 à 1453.

En 1420, le traité de Troyes, soutenu par l’Université de Paris et l’évêque Cauchon, établit la « double monarchie » : le roi d’Angleterre fut aussi déclaré roi de France et le dauphin, fils de Charles VI (le futur Charles VII), fut évincé.

En 1429, lorsque Jeanne d’Arc intervint, la France était coupée en deux, la domination anglaise et de ses alliés bourguignons s’étendait au Nord de la Loire et au sud sur l’Aquitaine. Le reste de la moitié sud de la France était fidèle au roi Charles VII.

En cette fin de Moyen Age, guerres, famines et épidémies décimaient la population. Les soldats nommés les « écorcheurs » parcouraient le pays en pillant et rançonnant la population.

Jeanne d’Arc et ses voix*

Jeanne naquit en janvier 1412, à Domrémy, en Lorraine, village fidèle au dauphin en territoire bourguignon, d’une famille de paysans assez aisés. Au procès, elle déclara que sa principale occupation était de filer la laine, quelquefois elle gardait les bêtes. Elle était extrêmement pieuse, bonne et appréciée de ses compagnes. A partir de l’âge de 13 ans, elle entendit « ses voix », et n’en parla à personne.

Ensuite ses voix lui dirent d’aller à Vaucouleurs rencontrer Robert de Baudricourt qui la conduirait au dauphin, pour libérer la France. Elle s’y rendit pour la première fois en mai 1428, elle avait alors 16 ans. « Son Seigneur, le Roi du Ciel voulait que le Dauphin soit fait Roi. » (RPP p. 34).

A la 3e tentative, Baudricourt    finit par se laisser convaincre, lui donna une épée et un cheval et la fit escorter vers le roi qui résidait à Chinon. « La voix m’avait promis que, aussitôt que je serais venue vers le roi, lui-même me recevrait. » (RPP p. 49, C51-52).

Après une chevauchée de 500 km en dix jours, Jeanne arriva à Chinon le 23 février 1429, fut amenée au roi et le reconnut parmi de nombreux chevaliers. Elle affirma être mandée par le Roi des Cieux pour lever le siège d’Orléans, faire couronner et sacrer le roi à Reims. Charles VII reçut Jeanne, ils échangèrent sur un secret que lui seul connaissait. Le roi la fit examiner pendant trois semaines par le clergé à Poitiers. L’église conclut ne rien voir en elle de contraire à la foi catholique et que le roi pouvait s’aider d’elle.

Elle fit alors quatre prédictions qui se réalisèrent, certaines après sa mort : « Orléans sera libérée des Anglais, le roi sera sacré à Reims, Paris reviendra au roi, le duc d’Orléans sera libéré et reviendra d’Angleterre où il est prisonnier. » (RPP p. 61, R107-109).

Dès le début, Jeanne savait qu’elle disposait de très peu de temps et qu’elle serait faite prisonnière.

 

Benjamin Creme : Maître Hilarion (Saul de Tarse, saint Paul, était une incarnation antérieure). Il est à l’origine du traité occulte Lumière sur le chemin. Son énergie stimule partout la recherche psychique et c’est par ses disciples que le mouvement spirite a été lancé. [Share International, février 1986]

BC : Saint Paul, alors initié au troisième degré, a pris la cinquième initiation, et est ainsi devenu un Maître, au IVe siècle. Il fera partie du premier groupe de Maîtres à travailler ouvertement sur le plan physique. [Share International, mai 1987]

Selon Aart Jurriaanse : « Le Maître Hilarion est également responsable de l’inspiration de nombreuses « découvertes » scientifiques modernes qui font prendre conscience à la science et à l’humanité des mondes éthériques. »

 

Jeanne la guerrière et les soldats

Au cours du procès en réhabilitation, les compagnons qui l’accompagnèrent à Chinon pour la rencontre avec le roi dirent le plus grand bien d’elle, indiquèrent qu’ils n’avaient jamais essayé d’obtenir ses faveurs sexuelles, car sa bonté et sa piété forçaient le respect.

Elle portait une armure (25 kg), montait à cheval en guerrier, elle partait au combat son étendard en avant (il comportait deux anges, l’inscription Jhesus Maria et la fleur de lys). Elle refusait le combat le dimanche, se confessait et assistait à la messe tous les jours, et pleurait lorsque les Anglais mourraient sans avoir pu aller se confesser. Elle interdisait les viols et les pillages, obligeait les soldats à se confesser.

Dans les combats, elle occupait toujours la place la plus dangereuse, au front lors des attaques, et en arrière lors des retraites. Elle fut blessée plusieurs fois au combat. Elle réussissait à se faire respecter par des chefs militaires aguerris. Jean le Bâtard (comte de Dunois) en charge de la défense de la ville d’Orléans déclara que les faits et gestes de Jeanne lui paraissaient « d’inspiration divine ».

Elle les commandait hardiment, et menaça le comte de Dunois : « Bâtard, bâtard, au nom de Dieu, je te commande que … (sinon) je te promets que je te ferai ôter la tête. » (RPP p. 98, R159).

Elle remettait en cause leurs décisions tactiques : « En nom Dieu, le conseil du Seigneur Notre Dieu est plus sage et plus sûr que le vôtre. » (RPP p. 93 R131). Elle s’invitait dans les conseils de guerre du roi lorsque cela lui semblait nécessaire.

Thibaud d’Armagnac a dit d’elle : « Pour ranger l’armée en bataille et exciter les soldats, elle se comportait comme si elle avait été le capitaine le plus avisé du monde qui eut été toute sa vie instruit dans la guerre. » (RPP p. 69 R116)

La libération d’Orléans

Orléans était assiégé par les Anglais depuis octobre 1428. Affamés, désespérés, désorganisés et démotivés, ses habitants n’attendaient plus de secours que de Dieu. Après l’examen de Poitiers, Charles VII avait donné une armée et des vivres à Jeanne. Le 29 avril 1429, Jeanne et son armée arrivèrent à Orléans. Elle se fit mener au bâtard d’Orléans (le Dunois) en charge de la défense de la ville et lui imposa des stratégies qui paraissaient vouées à l’échec et se révélèrent fructueuses. Ainsi, lors de la première percée, le vent tourna miraculeusement et permit aux bateaux de remonter la Loire et de livrer des vivres aux Orléanais.

Le dimanche 8 mai 1429, les chefs militaires français voulurent attaquer les Anglais, Jeanne refusa : « … que, pour l’amour et honneur du Saint Dimanche, ils ne commencent point la bataille… », les Anglais quittèrent Orléans d’eux-mêmes. La ville fut alors libérée (RPP P107).

La libération d’Orléans fut un tournant décisif dans la guerre. Les Français recouvrèrent leur courage, les Anglais perdirent leur endurance.

Depuis près de six cents ans, presque chaque année au mois de mai au travers des révolutions et des guerres, Orléans rend hommage à Jeanne d’Arc, lors de fêtes qui durent plusieurs jours. Aujourd’hui encore, les armoiries de ses compagnons d’armes (Gilles de Rais, le bâtard d’Orléans, le Duc d’Alençon, La Hire, le maréchal de Boussac, etc.) sont fièrement déployées pendant plusieurs mois sur les murs de la cathédrale Sainte-Croix.

 

Photo : GiogoCC BY-SA 4.0, via Wikimedia Commons
La tour Jeanne d’Arc, ancien donjon classé monument historique en 1840.
Jeanne y fut interrogée, mais pas emprisonnée.

 

Le sacre et Jeanne prisonnière

Après la libération d’Orléans, Jeanne convainquit les chefs de guerre d’amener le roi Charles VII à Reims pour se faire couronner et ainsi démotiver l’adversaire anglais. Après un long périple, au cours duquel les villes se rendaient une à une, le roi et son armée entrèrent dans Reims le 16 juillet 1429 (RPP P150) et fut sacré dans la foulée. En même temps le roi négociait secrètement une trêve avec les Bourguignons et ne soutenait plus vraiment Jeanne. Alors commencèrent les défaites pour Jeanne et les guerriers. Lorsque les troupes allèrent sur Paris le roi n’envoya pas les vivres, ne se joignit pas aux troupes. Il alla jusqu’à dissoudre l’armée du sacre, le 21 septembre 1429.

Jeanne fut capturée le 23 mai 1430 par les Bourguignons à Compiègne. Transportée à Beaurevoir, elle tenta de s’échapper (elle enferma son geôlier, sauta du haut d’une tour et se blessa), elle fut ensuite vendue aux Anglais pour 10 000 livres tournoi (LR p. 7). Ils l’amenèrent à Rouen, leur fief, pour être jugée en hérésie par les religieux français sous la conduite de l’évêque Cauchon.

Le procès de Rouen

Le but du procès de Rouen était de condamner Jeanne pour hérésie afin de décrédibiliser le roi qui fut couronné grâce à elle. Le procès en condamnation dura cinq mois, du 9 janvier au 30 mai 1431. Entre les audiences, Jeanne était tenue enchaînée et entravée aux pieds et gardée par des soldats anglais contrairement aux règlements de l’Inquisition. Elle aurait dû être détenue dans la prison de l’archevêché et gardée par des femmes (RPP p. 200). Au cours des interrogatoires, elle était seule face à 10, 40 ou 60 juges et assesseurs. Les interrogatoires du matin duraient trois ou quatre heures, et les questions harcelantes reprenaient l’après-midi. Tout était fait pour la piéger, démontrer qu’elle était coupable.

Jeanne n’avait pas d’avocat, elle était seule avec ses voix qui la conseillaient.

Dès le premier jour, lorsqu’elle a dû jurer de dire la vérité, Jeanne prit l’ascendant sur ses accusateurs, fixa le cadre du procès en refusant de révéler le secret qu’elle partageait avec le roi.

« Elle se défend intuitivement, intelligemment et pied à pied … L’interrogatoire judiciaire est un sport de combat, c’est-à-dire d’esquive, de surprise et de contre-attaque. » (PR pp.10, 11) « Jeanne est une athlète de la défense de rupture qui est un véritable affrontement physique dans le prétoire Cette enfant est un chef de guerre et un chef politique. » (PR p. 55) déclare admiratif, l’avocat Jacques Trémolet de Villers dans son livre Le procès de Rouen.

Tour à tour intrépide, insolente, grave, habile, prudente, elle évitait les pièges. A ces notables d’Eglise, elle opposait Dieu (elle a agi de par Dieu), elle gagnait du temps, les renvoyait aux minutes des jours précédents, à son interrogatoire de Poitiers, à l’illégalité de son procès. Mais les dés étaient pipés et son sort scellé par avance.

« Dieu hait-il les Anglais ? » « De l’amour ou de la haine que Dieu a pour les Anglais et de ce qu’il fait à leur âme, je n’en sais rien, mais je sais bien qu’ils seront chassés de France, excepté ceux qui y mourront, et que Dieu enverra victoire aux Français contre les Anglais. » Le 17 mars 1431, (RPP p. 207)

Menacée de torture, du bûcher, elle signa une cédule d’abjuration d’une croix (en son langage codé cela signifiait que le document était faux) et accepta de revêtir des habits de femme contre la promesse, qui ne fut pas tenue, d’être mise en prison d’église. Ses geôliers anglais la violentèrent, lui apportèrent des habits d’homme qu’elle revêtit, elle fut déclarée relapse (retombée dans ses erreurs passées) et brûlée vive le 30 mai 1431, sur la place du Vieux Marché à Rouen, à l’âge de 19 ans.

A sa demande on lui amena un crucifix, elle invoqua constamment Jésus jusqu’à sa mort et provoqua pleurs et consternation dans l’assistance.

Les minutes du procès de Rouen sont un témoignage extraordinaire de qui était Jeanne, elles sont bouleversantes par la beauté, la pureté de son langage, sa résilience, sa jeunesse et sa vitalité.

« En mon pays, on m’appelait Jeannette, et lorsque je suis venue en France on m’a appelée Jeanne. » Le 21 février 1431 procès de Rouen (PR, p. 27)

« Très noble Seigneur Dauphin, je suis venue et suis envoyée de par Dieu pour apporter du secours à vous et à votre royaume. » Le 25 fév. 1429 A Chinon, lors de sa première rencontre avec le roi Charles VII (RPP p. 51).

« Jhesus-Maria, roi d’Angleterre, et vous, duc de Bedford, qui vous dites régent du royaume de France, …, faites raison au Dieu du Ciel. Rendez à la Pucelle qui est ici envoyée de par Dieu, le Roi du Ciel, les clefs de toutes les bonnes villes que vous avez prises et violées en France… » Le 22 mars 1429, début de la lettre de sommation aux Anglais (RPP p. 79, C221-222).

« Je n’ai pas peur… Je suis née pour faire cela. » « Très doux Dieu, en l’honneur de Votre sainte Passion, je vous requiers, si vous m’aimez, que vous me révéliez comment je dois répondre à ces gens d’église. » Le 28 mars 1431, sur la manière dont Jeanne d’Arc demande conseil à ses voix (PR p. 244).

« Si je n’y suis, Dieu m’y mette ; si j’y suis, Dieu m’y tienne. » Le 28 mars 1431, lors du procès de Rouen, réponse à Jean Beaupère qui tente de la piéger en lui faisant dire qu’elle pense avoir la grâce de Dieu (PR p. 62).

« Evêque, je meurs par vous ! » Le 30 mai 1431, à l’évêque Cauchon qui instruit son procès (PR p. 325).

« Jésus, Jésus, Jésus, Jésus, Jésus, Jésus. » le 31 mai 1431, sur le bûcher (PR p. 332).

« Je voudrais que mon âme fut où je crois qu’est l’âme de cette femme. » Jean Alépée, évêque de Rouen (RPP p. 276).

« Nous sommes tous perdus, car c’est une bonne et sainte personne qui a été brûlée. » Jean Tressart, secrétaire du roi d’Angleterre (RPP p. 276).

Après Jeanne d’Arc

Charles VII (roi de France de 1422 à 1461) que l’on disait indécis et dépensier se révéla un souverain clef qui remit de l’ordre dans le royaume. Mieux conseillé après l’attentat contre son conseiller Trémoille, le roi sortit de sa passivité, fit la paix avec les Bourguignons (paix d’Arras en 1435), redressa les finances de la France aidé par son trésorier Jacques Cœur. Il instaura des impôts royaux et créa une armée royale, faisant passer la France d’une organisation féodale à celle d’Etat nation. Le peuple français naquit en tant que sujets du roi de France. Il constitua une armée solide avec une artillerie et en vingt ans, ville après ville, chassa définitivement les Anglais de France (1453).

Le 7 juillet 1456 à Rouen, le procès en réhabilitation conclut à l’innocence de Jeanne. Elle fut canonisée le 16 mai 1920.

Une initiée en contact avec un Maître de Sagesse**

Comment une jeune fille de 17 ans, inculte, paysanne, qui n’était rien, vivant à l’autre bout de la France, put-elle en deux ans, renverser une institution – la double monarchie, défier l’Université de Paris faiseuse de papes et de rois, faire couronner un roi qui acheva de forger le royaume de France, transformer les querelles claniques des seigneurs féodaux en guerre de libération d’un pays et d’un peuple, parler un si beau français, dominer un prétoire ? Même les esprits les plus rationnels voient en elle un mystère.

Jeanne eut la meilleure éducation possible, ses voix l’avaient enseignée. Elle avait la foi chevillée au corps, la force indicible que peut amener la fusion avec son âme, chez un initié du 3e degré soutenu au jour le jour par un Maître de Sagesse. Elle obéissait au divin et se réservait autonomie par rapport à l’Eglise et au pouvoir temporel. Elle incarne la connexion directe de chacun avec son âme et le divin et la prise de responsabilité du disciple qui porte sa foi dans les domaines les plus ardus, la politique et la guerre. En plus d’être en contact direct et étroit avec son âme, Jeanne avait fait un pas supplémentaire dans l’évolution et atteint un niveau de conscience monadique qui la rendait sensible à la Volonté divine. Elle vivait pour servir le Dessein divin dans la mesure où un initié du troisième degré peut manifester et exprimer ce niveau d’Etre. Elle devint un agent du Plan divin complètement fusionné avec son âme. C’est grâce à cette connexion que Jeanne put mener ses actions avec une telle force, et une telle certitude qu’elle agissait sur les ordres du « Roi des Cieux ».

Sa vie éclaire aussi la relation d’un disciple avec un Maître de Sagesse. Le Maître peut donner conseils, soutien, mais l’action incombe au disciple qui doit accomplir sa destinée.

Seul un initié en contact profond avec son âme et ici avec un Maître de Sagesse peut connaître le moment clef où intervenir et l’impact de l’intervention. Comment deviner que Jeanne d’Arc et le sacre du roi allaient catalyser les efforts français et amener la victoire ? Comment deviner qu’un personnage jugé falot, le roi Charles VII, allait se révéler un bon administrateur de son royaume qu’il allait consolider en chassant les Anglais ?

Pourquoi Dieu (ici le Maître Hilarion), intervint-il dans les affaires des hommes et prit-il partie des Français vis-à-vis des Anglais ? La raison en est simple, la France est une nation avec une destinée façonnée par ses rayons (A5, P3), ses influences astrologiques déversées sur un territoire, et s’exprimant au travers de ses initiés. L’Angleterre (A2, P1) a une destinée différente. Leur histoire a été liée au Moyen Age, mais l’identité des nations est sacrée et finit toujours par triompher.

Aujourd’hui

Jeanne d’Arc âme 5, est aujourd’hui un Maître basé en France, il stimule l’aspect scientifique de la France 5.

Dans La destinée des nations, Alice Bailey indique que si le 5e rayon, rayon d’âme de la France, parvient à dominer son rayon 3 de personnalité et à transmuter sa séparabilité en sa fonction révélatrice, si la France se libère de ses tendances matérialistes et égoïstes, et tourne son intellect vers la découverte et l’élucidation des choses de l’esprit, alors la France pourrait révéler la vraie nature de l’âme et instaurer l’ère de la véritable psychologie ésotérique.

Le Maître qui fut Jeanne d’Arc aidera sans doute la France sur ce chemin.

Sources :
1 – La destinée des nations, Alice A. Bailey
2 – La Mission de Maitreya, tome III, Benjamin Creme
3 -Jeanne d’Arc le procès de Rouen, Jacques Trémollet de Villers, minutes du procès commentées (les Belles lettres, 2016)
4 -Jeanne d’Arc par elle-même et ses témoins, Régine Pernoud (le Seuil, 1962)
5 -La Mission de Maitreya, tome II, Benjamin Creme

Abréviations
PR : Jeanne d’Arc le procès de Rouen, Trémolet de Villers
RPP : Jeanne d’Arc par elle-même et ses témoins, Régine Pernoud,
RPP Pxx, Cnnn-nnn : RPP idem, suivi de la source originale Procès de condamnation de Jeanne d’Arc, Edition Tisset et Lanhers, et Société de l’Histoire de France.

* Dans la Mission de Maitreya tome II, B. Creme indique que si Jeanne croyait entendre plusieurs voix, saint Michel, sainte Catherine, sainte Marguerite, il s’agissait en réalité de la seule voix de son Maître, le Maître Hilarion.
** Selon Benjamin Creme, Jeanne était une initié du 3e degré : point d’évolution 3.3, âme 5, personnalité 1/7, mental 3/6, astral 6/6, physique 6/72.

Aucune cachette face au changement climatique [sommaire]

par Pauline Welch,

Mi-mars 2021, centre de l’Angleterre. Mon jardin est déjà rempli de pollinisateurs que l’on voit normalement lors de journées plus chaudes, à la fin du printemps, des syrphes et des abeilles bourdonnant autour de tout ce qu’elles peuvent trouver. Et il y a tant de choses pour elles. Les mésanges bleues sont de retour dans le nichoir situé devant notre fenêtre et ne se contentent manifestement pas de vérifier qu’il est toujours à louer. Les arbres et les arbustes brillent de leurs jeunes feuilles. Il y a quelque chose de désarmant et de serein dans tout cela. Un moment de bonheur qui nie les dures réalités du changement climatique.

Quelques jours plus tard, toute cette activité s’est arrêtée. Pas de mésanges bleues [similaires aux mésanges charbonnières], pas de pollinisateurs. Mon fidèle vieux rosier semble étrangement malade. Le jeune feuillage de nombreux autres arbres et arbustes est brûlé et se transforme en poussière au toucher. Il y a eu de fortes gelées et il y a un air de suspense. La nature s’est sérieusement mise en veilleuse et on ne sait pas où se trouve le bouton de redémarrage. Un choc du changement climatique vient de se glisser discrètement sous nos radars.

Une vue plus large

Il s’est avéré qu’il s’agissait d’un événement météorologique qui avait également touché une grande partie de l’Europe, avec des conséquences dévastatrices pour certaines cultures importantes. Des périodes anormalement douces pour la saison avaient stimulé une croissance végétative rapide, la rendant vulnérable au froid soudain et inattendu : des gelées exceptionnellement fortes et des vents mordants, nuit après nuit, pendant la dernière semaine de mars et la première semaine d’avril. Désespérés de sauver ce qu’ils pouvaient, les vignerons ont eu recours à diverses stratégies comme l’aspersion des cultures avec de l’eau, ou l’allumage d’énormes bougies, de lampes à essence et même de bottes de paille dans les champs pour apporter un peu de chaleur ou créer un écran de fumée pour bloquer les effets néfastes du soleil de l’aube sur les bourgeons gelés – ajoutant ainsi aux émissions de CO2 et à la pollution atmosphérique.

Les vagues de froid printanières sont devenues plus précoces au cours des 25 dernières années, ce qui signifie que lorsque les températures baissent, la chute est plus importante et les effets sont drastiques. Cette vague de froid représente la plus forte variation de température depuis 1947, et certaines températures nocturnes ont été les plus basses jamais enregistrées pour cette période de l’année. Les pommes de terre, les oignons, les vignobles, les fruits des vergers et les aliments pour le bétail ont tous été considérés comme menacés au Royaume-Uni, avec beaucoup d’incertitude quant à l’évolution des dégâts. De vastes zones de cultures économiquement importantes ont été perdues en France, en Italie et en Grèce, affectant particulièrement la betterave à sucre, les olives, les fruits du verger et les vignobles – ces derniers ayant fait l’objet de la plus grande attention médiatique et politique. En France, les vignerons avaient déjà subi des événements similaires plusieurs fois depuis 2017, mais cette année est de loin la pire. Le ministre français de l’Agriculture, Julien Denormandie, a qualifié les pertes de 2021 de : « probablement la plus grande catastrophe agronomique de ce début de 21siècle ». Les politiciens ont fait des déclarations émouvantes sur la solidarité et le soutien financier.

Une réunion du Conseil de l’agriculture et de la pêche de l’UE, les 26 et 27 mai 2021, « a pris note de la nécessité de soutenir les secteurs agricoles touchés par les récents épisodes de gel ». Il est intéressant d’ajouter que certains ministres avaient observé : « que le changement climatique augmentait le risque de mauvaises conditions météorologiques affectant l’agriculture dans l’ensemble de l’UE. » Seulement certains ministres ? Que faudra-t-il pour que nous prenions tous conscience que le changement climatique est le moteur sous-jacent de tous les phénomènes météorologiques actuels ?

Photo : gefu, Domaine public, via pixabay
Désespérés de sauver ce qu’ils pouvaient, les vignerons ont eu recours à diverses stratégies comme l’aspersion des cultures avec de l’eau, ou l’allumage d’énormes bougies, de lampes à essence et même de bottes de paille dans les champs pour apporter un peu de chaleur ou créer un écran de fumée pour bloquer les effets néfastes du soleil de l’aube sur les bourgeons gelés – ajoutant ainsi aux émissions de CO2 et à la pollution atmosphérique.

Une affaire personnelle

Le printemps a repris au Royaume-Uni mais n’a pas apporté de conditions de croissance favorables. Les principaux médias s’y sont peu ou pas intéressés, mais un journal de producteurs, Wicked Leeks, du 25 août 2021, fait référence à des « pluies bibliques » qui ont apporté des maladies fongiques et des parasites, combinées à « un nombre exceptionnel de gelées et d’autres événements météorologiques extrêmes », faisant de la saison 2021 la plus difficile jamais enregistrée pour les pommes en Angleterre. Dans certains cas, plus de la moitié des récoltes ont été perdues. En conséquence, il est peu probable que les pommes anglaises soient dans les magasins après février 2022, ce qui laisse un déficit jusqu’à ce que les pommes de l’hémisphère Sud soient disponibles en mai.

Jusqu’à présent, il ne s’agit que d’une seule culture britannique officiellement touchée, mais dans mon jardin ouvrier, beaucoup de locataires font remarquer (ou se plaignent) qu’il est devenu plus difficile de travailler la terre ces dernières années. Il y a peu de chances que les fruits et légumes poussent bien. Ce n’est pas seulement parce que la plupart d’entre nous vieillissent. L’année dernière, j’ai vu un exploitant de jardins ouvriers très expérimenté et coriace travailler son sol avec une masse pendant plusieurs semaines afin de le décompacter ! Les conditions étaient à ce point extrêmes. Mais cette année a été exceptionnellement dure, car le temps a été encore moins prévisible que d’habitude et il semble qu’il n’y ait eu aucun moyen de compenser. Toutes les cultures ont souffert.

Au moins, nos vies et nos moyens de subsistance ne dépendent pas encore de notre capacité à deviner ce que les saisons nous réservent. Contrairement à Paul Ward, un exploitant de vergers dans le Kent, qui a déclaré à Wicked Leeks :
« Nous en sommes presque au point où nous devons cultiver sur deux fois plus de terrain pour obtenir ce dont nous avons besoin. C’est de plus en plus difficile. Au cours des 12 à 15 dernières années, nous avons connu au moins quatre sécheresses… Les choses changent et elles changent très vite… Dans l’ensemble, c’est très inquiétant. J’ai des petits-enfants et cela me fait penser au genre de planète dont ils vont hériter. »
Sa récolte de pommes de 2021 est inférieure d’environ 40 % à celle d’une année normale ; les poires ne représentent que 10 à 15 % de la récolte typique. Il n’est pas étonnant qu’il semble épuisé et qu’il s’inquiète de ce que l’avenir lui réserve si nous ne prenons pas le changement climatique au sérieux et ne commençons pas à le traiter comme la plus grande crise à laquelle nous sommes tous confrontés. Pour lui, le problème est devenu réel et personnel.

La professeure Liz Bentley, directrice générale de la Royal Meteorological Society, a déclaré en juillet : « Il faut souvent un événement massif à fort impact pour changer les attitudes à l’égard du climat, espérons donc que ce qui s’est passé récemment avec les phénomènes météorologiques extrêmes suscitera la volonté de s’attaquer au problème. » Mais cela donne l’impression que même les scientifiques considèrent encore les événements de choc climatique comme singuliers, instantanément dévastateurs et dramatiques. Si l’on nous permet de maintenir cette illusion, nous continuerons à considérer le changement climatique comme quelque chose qui arrive aux « autres » ou « dans d’autres endroits », suscitant notre angoisse et notre empathie, mais pas notre action collective pour changer tout ce que nous faisons.

Il faut nous aider à comprendre que le changement climatique ne se résume pas à des tempêtes qui portent un nom, à des feux d’enfer, à des inondations ou à de graves sécheresses. Ce sont des symptômes aigus d’une maladie généralisée. Il s’agit de mouches et d’abeilles volant au mauvais moment de l’année. Il s’agit de savoir si les mésanges bleues trouveront assez de larves pour leurs petits si elles nichent trop tôt ou trop tard. C’est le mauvais type de matinées glaciales qui durent trop longtemps. Ce sont les feuilles brûlées par le gel et l’impossibilité de se procurer des produits locaux six mois ou un an plus tard. Pour les pays riches, il s’agit de choix toujours plus restreints.

Le changement climatique est déjà beaucoup plus personnel et inéluctable que nous voudrions le croire. Il est présent toute la journée, tous les jours, et il n’y a pas de cachette. Il n’y a que la responsabilité de le reconnaître pour ce qu’il est et d’être heureux de rejoindre les mouvements de masse pour y remédier.

Source : BBC News, The Guardian, The I, Wicked Leeks, The Grocer, The Royal Meteorological Society, UK ; ABC News ; Bloomberg ; Conseil de l’Union européenne ; Politico

 

Dossier

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Signes des temps

Les « Signes des temps » présentés dans cette rubrique ont été confirmés par le passé par Benjamin Creme ou s’imposent d’eux-mêmes sur la base de l’espoir et de la foi qu’ils suscitent. Nous les soumettons à votre réflexion.

Des signes à travers le monde [sommaire]

Des larmes de pierre

Depuis mi-juillet 2021, une jeune fille de 15 ans nommée Chandni, dans un village rural de l’Uttar Pradesh (Inde), pleure chaque jour 10 à 15 petites pierres. Tôt chaque matin une petite bosse apparaît sous l’une des paupières de Chandni. Puis un membre de sa famille la déplace doucement vers le coin de l’œil où elle sort. Les pierres continuent d’apparaître tout au long de la journée, mais apparemment pas pendant la nuit.

Les experts médicaux consultés ne trouvent aucune explication, certains affirmant que ce n’est pas possible et donc que c’est un canular, alors que des villageois locaux pensent craintivement que la jeune fille est peut-être possédée par un démon ou qu’elle a une sorte de maladie dangereuse.

En décembre 1996, notre revue a rapporté le cas de Hasnah Meselmani, une fillette libanaise de 12 ans, qui similairement a déconcerté les experts médicaux en pleurant de petits cristaux très tranchants plusieurs fois par jour, en ne ressentant cependant aucune douleur ou blessure. En outre, en mars 2008, notre revue rapporta le cas d’une fillette argentine de 9 ans qui, pendant des semaines, pleura de petits copeaux végétaux ressemblant à la boisson nationale, le maté. De nouveau sans douleur ni blessure. Le Maître de Benjamin Creme a indiqué que ces deux cas étaient des phénomènes « miraculeux » manifestés par Maitreya.

Se pourrait-il que les « larmes » de pierres de Chandni soient une autre manifestation de Maitreya ?
[Sources : dailystar.co.uk ; en.newizv.ru ; latintimes.com ; newsbreezer.com ; mysteriousuniverse.com]

 

Canada – La nuit du 3 septembre 2021, à Toronto, un témoin a filmé deux objets brillants en forme d’étoile planant à basse altitude près de l’iconique Tour CN, haute de 550 m. Les objets « apparaissaient et disparaissaient » selon D. Seo, qui a posté immédiatement sa vidéo sur YouTube. Quelques commentateurs ont affirmé avoir également vu ces objets. (YouTube : D Seo)

 

 

Credit : mufon
Etats-Unis – Le 9 septembre 2021, en début de soirée, un témoin du Bronx (New York) a filmé un objet brillant en forme d’étoile planant au-dessus de la ville. Selon lui, l’objet est apparu chaque soir pendant des semaines de 20 h à 23 h « restant dans le ciel avec des lumières colorées clignotantes » avant de disparaître.
(Source : mufon.com)

 

 

Credit : mufon
Brésil – Le 16 septembre 2021, à proximité d’Itaquaque-cetuba (Etat de São Paolo), un automobiliste filmait les éclairs depuis sa voiture. Ce faisant, il a enregistré un vaisseau triangulaire qui a émergé d’un nuage orageux après un éclair, puis a disparu. Ce faisant, il a enregistré un vaisseau triangulaire qui a émergé d’un nuage orageux après un éclair, puis a disparu.
(Source : mufon.com)

 

 

Credit : mufon
Brésil – La nuit du 23 septembre 2021, un témoin d’Itaquaquecetuba (Etat de São Paolo) a filmé plusieurs objets brillants couleur pourpre se déplaçant et planant à basse altitude au-dessus de la ville. Il a confié que ce n’était pas la première fois qu’il voyait ces lumières.
(Source : mufon.com)

 

 

Credit : mufon
Etats-Unis – La nuit du 7 septembre 2021, un habitant de Franklinville (Caroline du Nord) a été alerté par un détecteur de mouvement placé à l’extérieur de sa maison. En regardant dehors, il vit un « orbe blanc » brillant près du porche tout en ressentant simultanément « une forte charge électrique qui me fit dresser les cheveux sur la tête ». Puis se rendant dans une autre pièce de la maison éteinte, il prit des photos de l’extérieur avec son téléphone sur lesquelles sont apparus « plusieurs grands orbes pourpres » planant quelques centaines de mètres plus loin qu’il ne pouvait voir à l’œil nu. Le témoin a précisé : « Je vis à la campagne, il n’y a pas de pollution lumineuse et c’était une nuit sans lune. »
(Source : mufon.com)

 

 

Credit : mufon
Etats-Unis – La nuit du 18 septembre 2021, tandis qu’il observait le ciel de nuit, un témoin de Shebbona (Illinois) a photographié un brillant objet en forme d’étoile passant silencieusement au-dessus de sa tête. Il a précisé : « C’était très différent de tout ce que j’ai vu. » Bien qu’apparaissant d’un blanc pur à l’œil nu, photographié avec un zoom puissant l’objet était très coloré.
(Source : mufon.com)

 

 

Credit : « SOHO (ESA & NASA) »
Nasa – Le 15 septembre 2021, l’Observatoire héliosphèrique et solaire a photographié un immense objet ailé près du soleil.
(Source : https://soho.nascom.nasa.gov/data/Theater/)

 

 

credit : mufon
Royaume-Uni – Dans l’après-midi du 9 septembre 2021, un participant au spectacle aérien militaire de Chorley (Lancashire) a filmé un groupe d’avions de chasse en formation. Sur la vidéo apparaît un vaisseau aérien en forme de munition « avec une aura légèrement ondulée » croisant la formation à une vitesse phénoménale.
(Source : mufon.com)

 

 

credit : mufon
Etats-Unis – Dans l’après-midi du 1er août 2021, un témoin de Fargo (Dakota du Nord) a photographié un objet aérien anormal à basse altitude. Celui-ci était semi- transparent et « n’avait pas de camouflage ». Il s’est arrêté au-dessus de l’endroit où il prenait des photos.
(Source : mufon.com)

 

 

Cette formation provient d’une fenêtre composée de deux vitres. Pendant des années, chacune des deux vitres a produit ces cercles de lumière, mais depuis un an ou deux, une seule des vitres les produit encore.
Photo envoyée par I. C.

 

 

Cercles de lumière photographiés le 5 août 2020, rue Tête d’Or, à Lyon (France).
Photo envoyée par G. J.

 

 

Formations lumineuses prises le 22 septembre 2018, à l’angle de la rue Bugeaud et de la rue de Crépi, Lyon (France).
Photo envoyée par G. J.

 

 

Cercles de lumière à Etampes (France).
Photo prise par R. G. le 23 mars 2020, à 7 h 20

 

 

S.O.P. — Sauvons notre planète

Hormis la guerre, rien ne compromet aussi gravement l’avenir de l’humanité que la pollution. Constatant qu’il en est ainsi, certains pays ont pris des mesures pour la réduire et pour limiter le réchauffement climatique. D’autres, parfois parmi les plus gros pollueurs, nient la réalité d’un tel réchauffement en dépit des preuves qui s’accumulent. A tout moment, dorénavant, les changements climatiques montrent sans l’ombre d’un doute que la planète est malade, qu’elle a besoin de soins immédiats et attentifs pour retrouver l’équilibre. Le temps nous est compté pour mettre fin aux ravages que subit quotidiennement la planète Terre. Chaque homme, chaque femme, chaque enfant a son rôle à jouer dans sa restauration. Oui, le temps presse. Save Our Planet (S.O.P.), sauvons notre planète ! (Source : Le Maître de B. Creme, S.O.P. Sauvons notre planète, 8 septembre 2012)
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Tendances

Dans le monde actuel s’affirme une tendance de plus en plus prononcée à la synthèse, au partage, à la coopération, à de nouvelles approches et avancées technologiques pour la sauvegarde de la planète et le bien-être de l’humanité. Cette rubrique présente des événements et courants de pensée révélateurs d’une telle évolution.
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Entretien

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Environnement

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Esotérisme

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Faits et prévisions

Au fil des années, Partage international a régulièrement publié des articles soulignant les attentes de Maitreya, telles qu'elles ont été présentées par l'un de ses collaborateurs vivant à Londres au sein de la même communauté, à propos d'un certain nombre de changements politiques, sociaux, écologiques et spirituels devant se produire dans le monde. Périodiquement, Benjamin Creme et son Maître ont également partagé leur point de vue sur les développements à venir. Dans cette rubrique intitulée « Faits et Prévisions » notre rédaction analyse les nouvelles, les événements et les déclarations ayant un rapport avec ces prévisions et points de vue.
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Fenêtre sur le monde

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La voix de la raison

« Hormis la guerre, rien ne compromet aussi gravement l’avenir de l’humanité que la pollution. Constatant qu’il en est ainsi, certains pays ont pris des mesures pour la réduire et pour limiter le réchauffement climatique. D’autres, parfois parmi les plus gros pollueurs, nient la réalité d’un tel réchauffement en dépit des preuves qui s’accumulent. A tout moment, dorénavant, les changements climatiques montrent sans l’ombre d’un doute que la planète est malade, qu’elle a besoin de soins immédiats et attentifs pour retrouver l’équilibre. Le temps nous est compté pour mettre fin aux ravages que subit quotidiennement la planète Terre. Chaque homme, chaque femme, chaque enfant a son rôle à jouer dans sa restauration. Oui, le temps presse. Save Our Planet (S.O.P.), sauvons notre planète ! » Source : Le Maître de B. Creme, S.O.P. Sauvons notre planète, 8 septembre 2012
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La voix des peuples

Cette rubrique est consacrée à une force en plein développement dans le monde. La voix du peuple ne cessera de s’amplifier jusqu’à ce que, guidés par la sagesse de Maitreya, les peuples conduisent leurs gouvernements à créer une société juste dans laquelle seront respectés les droits et les besoins de tous.
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Le point de vue de Maitreya

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Le respect de la loi

« Chaque fois qu’il y a affaiblissement de la loi… et accroissement général du désordre, alors je me manifeste. » (Bhagavad Gita). La promesse de Krishna, l’Avatar, semble particulièrement d’actualité. C’est pour tenir cette promesse que Maitreya, l’Avatar de notre ère, est présent dans le monde à une époque où l’anarchie est si répandue. « Lorsqu’une nation parvient à l’âge adulte, à la maturité, les relations qu’elle établit avec les autres changent du tout au tout. Elle commence à respecter l’autorité de la loi qui unit toutes les nations, les liant dans leurs responsabilités et leurs besoins mutuels. Le développement vers la maturité se signale précisément par un tel respect des lois que les hommes ont estimées nécessaires pour vivre ensemble en paix… Lorsque, parmi les nations, l’on ignore l’autorité de la loi, c’est le monde entier qui en souffre. » (Le Maître — PI, avril 2004) Actuellement, les traités et les résolutions de l’Onu sont méprisés, et les lois nationales et internationales sont bafouées. Dans ce contexte, nous présentons des brèves mettant en exergue la nécessité d’un respect renouvelé de la loi.
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Les enseignements de Maitreya

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Les mensonges dévoilés

Le 15 février 2003, à Londres, Maitreya a été filmé sous les traits d’un Antillais, lors de la marche pour la paix (voir PI, avril 2003). « Je suis fier aujourd’hui d’entendre mes frères et mes sœurs dire la vérité et dénoncer les mensonges. C’est tellement magnifique ! » a-t-il déclaré. Depuis, les mensonges sont de plus en plus dénoncés.
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Les priorités de Maitreya

« Pour aider les hommes dans leur tâche, Maitreya, l’Instructeur mondial, a formulé certaines priorités. Assurer à tous un approvisionnement correct en nourriture ; procurer à tous un logement convenable ; fournir à tous soins médicaux et éducation, désormais reconnus comme un droit universel. » Le Maître de Benjamin Creme, Partage international, janvier 1989. Dans cette rubrique, notre rédaction aborde les questions relatives aux priorités énoncées par Maitreya et présente des expériences orientées dans cette direction.
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L’humanité une

Lorsque l’homme acceptera vraiment le fait que l’humanité est une et que les hommes, entre eux, sont frères, quand il traduira ces vérités en actes, toutes choses pourront en toute sécurité lui appartenir. Son héritage l’attend. Ainsi les hommes devront-ils apporter la preuve qu’ils sont prêts pour la paix, prêts à pénétrer ensemble dans l’avenir, sans effusion de sang ni compétition. Ils devront se réjouir de partager et de travailler en harmonie pour le bien de tous. Quand les hommes, d’eux-mêmes, seront dans ces dispositions, ils en appelleront à Maitreya (quel que soit le nom sous lequel ils le connaîtront) pour leur montrer le chemin, les faire sortir du chaos, et les conduire vers une ère de paix. (L’héritage de l’homme, par le Maître de Benjamin Creme).
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L’Unité dans la diversité

« Le but de notre vie, que nous en ayons pris conscience ou non, est l’instauration de l’unité, la manifestation de l’unité qui existe déjà. Chaque atome de l’univers est relié à tous les autres atomes. » Benjamin Creme, L’Unité dans la diversité.
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Regard sur le monde

Dans cette rubrique, Partage international met en lumière certains problèmes urgents qui nécessitent une nouvelle approche et des solutions durables.
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Autres

« Combien de temps allons-nous les regarder mourir ? » [sommaire]

Des leaders mondiaux du mouvement des jeunes en faveur du climat se sont réunis à Milan, en Italie, lors du sommet pré-COP26 pour appeler les dirigeants à agir pour sauvegarder la planète. A l’approche de la COP26, deux des voix les plus éminentes du mouvement international de lutte contre la crise climatique ont prononcé des discours puissants et émouvants : l’Ougandaise, Vanessa Nakate et la Suédoise Greta Thunberg.

Vanessa Nakate a fondé le mouvement Rise Up (se soulever) pour encourager les jeunes militants africains et leur offrir une tribune pour leurs campagnes.

Voici quelques extraits de son discours :

« Ces dernières années, j’ai vu de plus en plus comment la crise climatique affecte le continent africain. Ce qui est ironique étant donné que l’Afrique est le plus faible émetteur de CO2 de tous les continents, à l’exception de l’Antarctique. […]

De nombreux Africains meurent, tandis que nombre d’autres perdent leurs moyens de subsistance. Je n’entends presque jamais les dirigeants parler de pertes et préjudices. Pour beaucoup d’entre nous, réduire et éviter ne suffit pas. On ne peut pas s’adapter à des cultures perdues, ni à des traditions perdues, ni à une histoire perdue, ni à la famine. On ne peut pas s’adapter à l’extinction. »

Photo : Paul Wamala SsegujjaCC BY-SA 4.0, via Wikimedia Commons 
Vanessa Nakate

V. Nakate a évoqué le lourd tribut causé par les retards dans l’action climatique et a demandé combien de temps le monde allait attendre pour agir. Elle a fait référence à un rapport de l’Onu sur la catastrophe qui se déroule à Madagascar : une famine provoquée par le changement climatique et une sécheresse qui dure depuis quatre ans.

« Combien de temps allons-nous les regarder mourir de soif pendant les sécheresses ? Et se noyer dans les inondations ? Quel est l’état d’esprit des dirigeants qui ont regardé cela se produire et ont permis que cela continue ? Nos dirigeants sont désemparés et la planète est en péril.

Pourquoi est-il si facile pour les dirigeants d’ouvrir de nouvelles centrales à charbon, de construire des oléoducs et extraire les gaz de schistes, qui détruisent notre planète et nuisent à leurs enfants et à leur avenir ?

Finies les vaines promesses vides, les sommets vides, les colloques vides. Il est temps d’agir. C’est l’heure, c’est l’heure, c’est l’heure. Et n’oubliez pas de tenir compte des personnes et des lieux les plus touchés. »

Points forts du discours de Greta Thunberg :

« Le changement climatique n’est pas seulement une menace, c’est surtout une opportunité de créer une planète plus saine, plus verte et plus propre qui profitera à chacun d’entre nous. Nous devons saisir cette opportunité.

Bla Bla Bla… C’est tout ce que nous entendons de la part de nos soi-disant dirigeants, des mots. Des mots qui sonnent bien, mais qui n’ont mené à aucune action. Nos espoirs et nos rêves noyés dans leurs mots et leurs promesses creuses.

La crise climatique n’est bien sûr que le symptôme d’une crise bien plus vaste. Une crise fondée sur l’idée que certaines personnes valent plus que d’autres, et ont donc le droit d’exploiter et de voler les terres et les ressources d’autres personnes. Il est très naïf de croire que nous pouvons résoudre cette crise sans s’attaquer aux racines. La non-action intentionnelle de nos dirigeants est une trahison. Les dirigeants ne peuvent pas prétendre qu’ils essaient, car il est clair qu’ils ne font rien. »

G. Thunberg a insisté sur le fait que le pouvoir d’agir et d’exiger le changement appartient au peuple, bien que le monde attende que les dirigeants « joignent le geste à la parole. » Elle a terminé son discours en disant : « Nous pouvons le faire, je suis absolument convaincue que nous le pouvons, mais cela commence par le peuple. […] Cela commence par des actions, et cela commence maintenant.

Nous ne pouvons plus laisser les dirigeants décider de ce qu’est l’espoir. L’espoir n’est pas passif. L’espoir n’est pas « bla bla bla ». L’espoir, c’est dire la vérité. L’espoir, c’est agir. Et l’espoir vient toujours du peuple. »

Source : globalcitizen.org ; pbs.org

Médias attaqués, journalistes assassinés : l’érosion de la démocratie [sommaire]

par Graham Peebles,

Les médias occupent une place fondamentale dans toutes les sociétés. Il en a toujours été ainsi. Mais en cette époque d’incertitudes, dominée par des réseaux sociaux où prolifèrent les opinions et les « faits », avec des gouvernements de plus en plus polarisés et resserrant leur contrôle, ils sont plus importants que jamais.

Pour servir les intérêts et les besoins des peuples, les médias doivent être libres de toute idéologie et financièrement indépendants. Ils doivent également avoir la possibilité de surveiller et de critiquer le gouvernement et les entreprises, de mettre l’accent sur les injustices sociales, de révéler la corruption, les préjugés et la malhonnêteté, d’examiner les causes des crises et de proposer des solutions. Des médias libres et indépendants forment la pierre angulaire de la démocratie, et sont un élément essentiel de l’exercice des libertés publiques et de la défense des droits humains. Cependant, une étude publiée par le laboratoire d’idées Freedom House (la Maison des libertés) révèle que la liberté de la presse a diminué au cours de la dernière décennie, avec « de nouvelles formes de répression qui se mettent en place aussi bien dans les sociétés ouvertes que dans les Etats autoritaires ». En Europe, où la liberté de la presse est traditionnellement forte, « la tendance [vers plus de contrôle] est très marquée. C’est également le cas en Eurasie et au Moyen-Orient », y compris en Israël où, en 2019, l’ancien premier ministre Benjamin Netanyahou a été inculpé de corruption pour avoir proposé des avantages réglementaires à de grands médias en échange d’une couverture favorable.

Les journalistes sont menacés, et la liberté de la presse est étouffée par les régimes dictatoriaux (dont le nombre va croissant), mais également réduite par des gouvernements manipulateurs (autocratiques, démocratiques, ou se proclamant tels) qui déforment régulièrement la vérité ou mentent de façon flagrante, ou encore sapée par l’influence des entreprises privées. Les médias dominants (la BBC, le réseau Fox, CNN, les quotidiens nationaux…) sont le principal sujet d’inquiétude. C’est à travers eux que la plupart des gens, souvent inconsciemment, sont informés, via la télévision ou la radio laissée allumée en fond sonore, ou via un journal gratuit dans le bus, le train ou le métro.

Du bon, du mauvais, et du très mauvais

Le journalisme d’investigation, considéré comme coûteux et compliqué par les propriétaires privés et par les diffuseurs publics, se fait de plus en plus rare ; les médias sont excessivement dépendants des conférences de presse gouvernementales, des commentaires des dirigeants et des déclarations des organisations internationales. Les propos qui font la une des journaux et qui sont répétés à l’infini sur les chaînes nationales (avec sous-titrage) conditionnent psychologiquement le public, et influencent la façon dont les évènements et les crises mondiales sont appréhendés. Pour défendre des intérêts commerciaux ou un point de vue idéologique ou gouvernemental, on déforme l’information, on influence l’opinion publique, on présente des « faits » de façon biaisée avec un titre sensationnaliste, une statistique, un timbre de voix ou une conclusion précipitée.

De façon choquante mais pas nécessairement surprenante, les données de Freedom House suggèrent que seulement 13 % de la population mondiale bénéficie d’une presse libre. Pour partie, cette sombre statistique est due à la Chine et à l’Inde, qui ensemble représentent environ un tiers de la population totale, et qui répriment toutes deux les médias. Cette répression est totale en Chine, avec une emprise qui s’étend sur Hong-Kong aussi bien qu’en Chine continentale, et elle va croissant en Inde (qui occupe la 142e place sur 180 au classement mondial de la liberté de la presse). Là-bas, le gouvernement du premier ministre Narendra Modi utilise la manière forte, et ne s’en cache pas : les journalistes couvrant l’occupation militaire du Jammu-et-Cachemire sont battus et arrêtés, tandis que les médias et reporters considérés comme critiques des autorités sont intimidés, particulièrement en ce qui concerne leur couverture de la Covid.

Le classement annuel de la liberté de la presse établi par Reporters sans frontières (RSF) inclut 180 pays, rangés dans des catégories allant de bon à très grave. Les pays scandinaves sont traditionnellement en haut du tableau, comme c’était le cas en 2020, avec la Norvège en tête. L’Allemagne arrive 13e, le Royaume-Uni 33e, la France 32e et les Etats-Unis atteignent péniblement la 44position. La Turquie, la Russie et certains pays d’Europe de l’Est comme la Hongrie (où les alliés du gouvernement possèdent environ 80 % des médias) et la Pologne, se trouvent dans les catégories des Etats « problématiques ou difficiles », tout comme le Brésil et 51 autres pays.

Plus bas sur cette lugubre échelle de la paranoïa, les médias opèrent dans un brouillard épais. Une vingtaine de pays où règnent la peur et la suspicion, la situation y est « très grave », ce qui signifie que l’Etat contrôle ou possède la presse d’une façon ou d’une autre, gère l’accès à internet, et n’hésite pas à réduire au silence quiconque exprime une critique. Singapour, pourtant régulièrement présenté par les politiciens occidentaux comme un modèle de réussite éclatante, se trouve dans cette catégorie. Et juste au-dessus de la Syrie et de l’Iran, on trouve l’ami moyen-oriental des Etats-Unis, la dictature royale d’Arabie saoudite (170e) où, selon RSF, la « presse est totalement muselée ». Dans la politique contemporaine, seule compte l’apparence, non la vérité ou les principes : bien que la plupart des journaux saoudiens appartiennent formellement au secteur privé, ils sont subventionnés et régulés par le gouvernement.

Au sein de ces territoires « problématiques » et « très mauvais », les journalistes et travailleurs de l’information qui critiquent les souverains, les politiciens (dont aucun ne semble supporter la critique) et leurs semblables, courent le risque d’être assassinés, enlevés ou battus. En 2020, d’après la Fédération internationale des journalistes, 66 journalistes et travailleurs de l’information ont été tués au niveau mondial, en augmentation par rapport aux 49 meurtres de 2019. Le Mexique, avec 14 meurtres, est le plus dangereux, suivi par l’Afghanistan, le Pakistan, l’Inde, les Philippines et la Syrie. Des décès de journalistes ont également été constatés en Somalie, au Bangladesh, au Cameroun, en Colombie, au Honduras, au Paraguay, en Russie et au Yémen. De plus, un journaliste pakistanais, Sajid Hussain, a été tué en Suède, où il vivait depuis 2018. Il avait fui le Pakistan en 2012, après avoir reçu des menaces de mort à la suite de son travail sur les disparitions forcées et les violations des droits humains dans la province du Balouchistan. RSF a déclaré que, compte tenu de ses reportages controversés, S. Hussain pourrait bien avoir été tué « sur ordre d’une agence de renseignements pakistanaise ».

Particulièrement choquant est le décès de la journaliste russe de 47 ans, Irina Slavina, rédactrice en chef du média en ligne Koza Press. Elle est morte en octobre 2020 après s’être immolée par le feu devant un bâtiment du ministère de l’Intérieur de la ville de Nijni Novgorod en Russie (classée 150e sur 180 par RSF).

A l’arrière-plan des meurtres de journalistes et de travailleurs de l’information dans ces pays comme ailleurs, on trouve l’intolérance, la peur de la critique ou de la révélation de faits de corruption et de malversations, ainsi que la criminalité. Des systèmes judiciaires défaillants et des gouvernements corrompus permettent que de tels crimes restent impunis.

Dans les pays où la violence n’est pas une option envisageable pour réduire au silence les journalistes dérangeants, mais également dans les régimes autoritaires où la violence est employée, différentes méthodes de contrôle sont mises en œuvre, de façon croissante : l’encadrement juridique du secteur de l’information (y compris des poursuites en diffamation) ; des pressions financières ; des coupures d’accès internet et du harcèlement en ligne ; de bas salaires et de mauvaises conditions de travail ; la recherche du profit ou d’un avantage politique au détriment de l’intégrité journalistique ; et enfin l’instrumentalisation de l’hostilité d’une partie du public vis-à-vis des médias, notamment ceux qui sont progressistes.

On observe aussi de l’intimidation policière, l’arrestation et l’emprisonnement de journalistes sans procès équitable, et enfin la concentration de la propriété des médias (avec la bénédiction du gouvernement), qui accorde un pouvoir excessif à des individus, des entreprises, des gouvernements ou des autorités politiques.

L’objectif de toutes ces mesures et pratiques est de s’assurer que les médias servent le pouvoir politique ou celui des entreprises, plutôt que le public. Il s’agit en soi d’une forme d’oppression très préoccupante, mais l’impact plus large sur la démocratie est encore plus dangereux. De nombreuses démocraties sont attaquées et font l’expérience d’un déclin des droits politiques ainsi que d’une limitation des libertés publiques – une tendance encore aggravée par la Covid.

La bataille pour la liberté

Au sein du paysage médiatique, les médias dits alternatifs conservent un degré d’indépendance et d’autonomie dont ne disposent pas les médias dominants. Ces plateformes fournissent un espace où sont diffusées des analyses objectives et en profondeur, ainsi que des enquêtes menées avec un esprit ouvert, et elles gagnent en importance à mesure que les médias dominants sont de plus en plus biaisés.

Les attaques envers les médias et la démocratie sont le symptôme d’une tendance réactionnaire plus large : un repli conservateur qui émerge en réaction à l’impulsion vers l’unité, la justice sociale et la liberté sous toutes ses formes (y compris la liberté de la presse) qui balaye le monde et qui constitue le mouvement dominant de notre époque. Ses qualités inclusives de synthèse, de tolérance et de coopération sont l’exact opposé des idéaux diviseurs et répressifs qui alimentent, entre autres choses, le contrôle des médias.

A mesure que nous effectuons la transition, quelque peu douloureuse, de l’ancien monde vers une ère nouvelle mais encore à définir, le combat entre ces forces opposées va continuer et s’intensifier, tout comme la lutte pour la liberté et la justice. Il s’agit d’un conflit qui se joue dans tous les domaines : entre les valeurs inclusives ancrées dans le cœur d’un grand nombre, et un ensemble pernicieux d’idéaux basés sur la peur, qui tendent à perpétuer un mode de vie erroné, fondé sur la séparation, qui a créé des sociétés malades et a empoisonné la planète.

La justice sociale et la liberté sous toutes ses formes, y compris la liberté de la presse, sont au cœur de ce combat qui sera gagné par les défenseurs du « bien » en action, dénonçant sans relâche la répression, mettant en lumière la corruption et la duplicité, et exposant les actes qui restreignent la liberté et sapent la justice.

Le Nobel récompense la liberté de la presse, le respect des faits et l’absence de peur [sommaire]

Photo : Joshua Lim (Sky Harbor)CC BY-SA 3.0 PH, via Wikimedia Commons
Maria Ressa

Fait inhabituel, cette année le Prix Nobel de la Paix a été décerné à deux journalistes qui ne craignent ni de dire la vérité, ni de prendre des risques : le Russe Dmitry Muratov et la Philippine Maria Ressa. Le président du comité Nobel a expliqué l’importance d’un journalisme indépendant, basé sur les faits : « La liberté d’expression est une précondition à la démocratie et à une paix durable », et une presse libre favorise « la fraternité entre les nations, le désarmement ainsi qu’un ordre mondial meilleur. »

Dmitry Muratov est le rédacteur en chef russe de Novaïa Gazeta qui, depuis sa création en 1993, a mené des investigations sur la corruption en Russie comme ailleurs. Six de ses journalistes ont été assassinés. Le journal a été soutenu financièrement par Mikhaïl Gorbachev, qui a décrit ce prix Nobel comme une très bonne nouvelle qui « place très haut l’importance de la presse ».
Maria Ressa est une journaliste d’investigation de longue date qui a travaillé pour CNN et les grandes chaînes de télévision aux Philippines, avant de cofonder le site d’information en ligne Rappler en 2012, maintenant le quatrième plus grand site d’information du pays. Le média a révélé l’existence de la campagne antidrogue dans laquelle des milliers d’exécutions extrajudiciaires ont eu lieu et qui a été largement condamnée par les organisations de défense des droits de l’homme. Rappler a dû faire face aux attaques incessantes du gouvernement, s’exposant à une fermeture imminente. Et M. Ressa encourt actuellement une peine de six années de prison pour cyber diffamation si elle perd son procès en appel.

Dmitry Muratov a émis l’espoir que le prix aiderait à protéger son journal « des attaques du gouvernement ». Globalement, ces prix mettent en avant les besoins d’une presse libre et du droit de chacun à penser librement.

Source : The Guardian, BBC, Royaume-Uni

Les Etats-Unis et l’évasion fiscale [sommaire]

par Jake Johnson,

L’affaire des Pandora Papers, à la une depuis le 3 octobre 2021, a permis la divulgation d’une énorme quantité de dossiers sur les paradis fiscaux et le monde secret de la finance offshore – dans lequel les Etats-Unis et d’autres pays riches tiennent une place prépondérante. Ils ont suscité des appels à une réforme immédiate d’un système global qui permet aux puissants de cacher leur richesse et de priver les gouvernements de recettes cruciales.

« Voilà où se trouvent les hôpitaux qui nous font défaut, explique Susana Ruiz, responsable de la politique de justice fiscale à Oxfam International. C’est là qu’il faut aller chercher la paye de tous les enseignants, pompiers et fonctionnaires supplémentaires dont nous avons besoin. Chaque fois qu’un politicien ou un chef d’entreprise affirme qu’il n’y a pas d’argent pour réparer les dégâts sur l’environnement, pour financer l’innovation et embaucher, pour repartir sur une économie plus juste après la crise, ou pour l’aide humanitaire, ils savent très bien où se trouvent l’argent.

Les paradis fiscaux coûtent aux gouvernements du monde entier 427 milliards de dollars chaque année. C’est l’équivalent du salaire annuel d’une infirmière, pour chaque seconde d’une année entière. Et ce sont les contribuables qui doivent compenser ces manques. Les pays en développement sont les plus durement touchés. Les entreprises et les particuliers les plus riches qui utilisent les paradis fiscaux sont en concurrence déloyale avec ceux qui ne les utilisent pas. Les paradis fiscaux favorisent également l’essor de la criminalité et de la corruption. »

A l’instar des Panama Papers de 2016, les Pandora Papers du Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ) jettent une lumière supplémentaire sur le fonctionnement de cette « économie de l’ombre » au service de grands dirigeants, de célébrités et de magnats milliardaires – qui leur permet de soustraire des milliers de milliards de dollars à l’impôt. Les 11,9 millions de fichiers analysés et divulgués par l’ICIJ révèlent les manœuvres financières habiles de plus de 330 politiciens et personnages publics dans près de 100 pays, dont des dizaines de dirigeants nationaux actuels.

« Ces documents révèlent les mouvements de capitaux secrets du roi de Jordanie, des présidents de l’Ukraine, du Kenya et de l’Equateur, du premier ministre de la République tchèque et de l’ancien premier ministre britannique Tony Blair, ainsi que du « ministre officieux de la propagande » du président Poutine et de plus de 130 milliardaires de Russie, des Etats-Unis, de Turquie et d’autres nations. »

Les placements dans des paradis fiscaux de capitaux appartenant à des athlètes, des mannequins et des artistes de premier plan sont aussi révélés. On y trouve les noms de la star de la musique pop Shakira, du top model Claudia Schiffer. Mais Alex Cobham, directeur général du réseau Tax Justice (Justice fiscale) met en garde contre la tentation de se focaliser sur des individus célèbres au risque d’oublier la responsabilité des institutions et des pays qui ont mis en œuvre ce système :

« L’évasion fiscale individuelle est honteuse […] mais il est important de ne pas perdre de vue que les véritables responsables, ceux qui ont transformé le système fiscal mondial en un distributeur automatique pour les super riches, ce sont les banques, les cabinets d’avocats et comptables – et les pays qui ont rendu cela possible. » Il observe que les Pandora Papers – le produit d’une enquête de près de deux ans, menée par plus de 600 journalistes dans 117  pays – confirment que les Etats-Unis sont « le plus grand spécialiste du secret bancaire au monde. Les Etats-Unis et le Royaume-Uni sont les chefs de file du plus grand réseau de paradis fiscaux, et aussi les plus grands opposants à la transparence. Nous avons besoin d’une transparence totale pour pouvoir réclamer des comptes aux tricheurs, surtout lorsque nos politiciens en font partie. Le président Biden doit être à la hauteur de ses annonces sur le démantèlement de la finance internationale illicite, et commencer par son propre pays. »

Les révélations montrent clairement « comment les Etats-Unis sont devenus une destination de plus en plus attrayante pour les capitaux occultes, alors même que ce pays et ses alliés occidentaux condamnent des petits pays pour avoir permis des flux d’argent et d’actifs liés à la corruption et au crime. »

Les Pandora Papers contiennent des documents provenant de 206 trusts dans 15 Etats américains, et de 22 sociétés de gestion de fonds. « On a des détails sur des mouvements de centaines de millions de dollars depuis des paradis fiscaux dans les Caraïbes et en Europe vers le Dakota du Sud, un Etat peu peuplé devenu une destination privilégiée pour les capitaux étrangers. »

On remarquera que les Pandora Papers ne mentionnent pas les personnes les plus riches des Etats-Unis, notamment Bill Gates, Elon Musk, Warren Buffett et Jeff Bezos, l’homme le plus riche du monde. Mais comme l’explique le Washington Post, cela pourrait s’expliquer par le fait que « les ultra-riches bénéficient de taux d’imposition si bas qu’ils sont moins incités à rechercher des paradis fiscaux ».

Les mesures à prendre

En réponse aux révélations, Oxfam a appelé les gouvernements à adopter un certain nombre de mesures, notamment :

1) Mettre fin au secret fiscal, pour les particuliers et les sociétés. Mettre en place un registre public sur les propriétaires réels des comptes bancaires, des trusts, des sociétés écrans et des actifs divers. Obliger les sociétés multinationales à déclarer leurs comptes là où elles exercent réellement leurs activités.

2) Favoriser les échanges automatiques entre pays, afin de permettre aux autorités fiscales d’accéder aux informations dont elles ont besoin pour traquer l’argent.

3) Etablir une liste noire mondiale des paradis fiscaux et prendre des sanctions, pour limiter leur utilisation.

4) Définir un nouvel agenda mondial sur l’imposition équitable de la richesse et du capital ; s’attaquer à la concurrence fiscale entre les pays désireux d’attirer les personnes fortunées.

« Les promesses des gouvernements de mettre fin aux paradis fiscaux sont encore loin d’être tenues, a déclaré S. Ruiz. On ne peut plus permettre aux paradis fiscaux de continuer à favoriser les inégalités jusqu’au point de rupture alors que le monde connaît la plus forte augmentation de l’extrême pauvreté depuis des décennies. »

Source : commondreams.org

Le prix Nobel alternatif 2021 [sommaire]

par Jessica Corbett,

Connu dans le monde entier comme le « prix Nobel alternatif » et destiné à soutenir « les personnes courageuses qui cherchent des solutions aux problèmes mondiaux », le Right Livelihood1 Award a été décerné le 29 septembre à trois militants du Cameroun, du Canada et de Russie, ainsi qu’à un groupe de juristes indiens.

Depuis sa création il y a plus de quarante ans par Jakob von Uexkull, le Right Livelihood Award a récompensé près de 200 lauréats de plus de 70 pays. Cette année, l’organisation basée à Stockholm a examiné un nombre record de 206 candidats de 89 nations, selon son directeur exécutif, Ole von Uexkull.

Les lauréats de 2021 sont :

Marthe Wandou, « pour avoir conçu un modèle de protection communautaire des enfants face à l’insurrection terroriste et à la violence sexiste dans la région du lac Tchad au Cameroun » ;

Vladimir Slivyak, « pour avoir défendu l’environnement et contribué à susciter une opposition populaire aux industries du charbon et du nucléaire en Russie » ;

Freda Huson, du peuple autochtone Wet’suwet’en au Canada, « pour son dévouement sans faille à la défense de la culture de son peuple et de ses territoires contre les projets désastreux de pipelines » ;

Legal Initiative for Forest and Environment (Life), (Initiative juridique pour les forêts et l’environnement) « pour son soutien juridique innovant permettant aux communautés de protéger leurs ressources dans le cadre de la démocratie environnementale en Inde ».

« Les lauréats 2021 sont des combattants courageux qui montrent ce que les mouvements populaires peuvent accomplir, a déclaré Jakob von Uexkull. Face à l’escalade des crises climatiques et environnementales, à la violence insensée et aux violations flagrantes des droits de l’homme, ils s’engagent avec succès pour un avenir meilleur par la solidarité et leur organisation. Ces militants locaux ne se contentent pas de résister, mais mobilisent activement des communautés entières pour revendiquer leurs droits, devenant ainsi des agents du changement là où les gouvernements échouent. »

En plus d’un prix en espèces d’environ 100 000 euros pour chaque lauréat, l’organisation assure aux lauréats un soutien à long terme pour « mettre en lumière et développer » leur travail. Selon cette dernière : « Right Livelihood est un porte-voix et un bouclier pour les lauréats : il leur permet de se faire connaître, leur offre une protection lorsque leur vie et leur liberté sont en danger et sensibilise les gens à leurs solutions innovantes. »

Parmi les lauréats précédents figurent le lanceur d’alerte américain Edward Snowden, la militante suédoise pour la protection du climat Greta Thunberg, le gynécologue congolais Denis Mukwege et le militant bélarusse pro-démocratie Ales Bialiatski, ainsi que Viasna, le centre des droits de l’homme qu’il a créé.

Marthe Wandou
Première Camerounaise à recevoir ce prix, Marthe Wandou travaille depuis longtemps à la prévention de la violence sexuelle contre les enfants, en particulier les filles, et à la prise en charge des survivants. Elle a fondé l’organisation Action locale pour un développement participatif et autogéré (Aldepa) en 1998.
« Le prix Right Livelihood nous donnera le courage de poursuivre notre œuvre, a-t-elle déclaré. Il nous aidera également à avoir de la visibilité et à appeler davantage de personnes à nous rejoindre pour soutenir les victimes et promouvoir les droits des femmes et des enfants. »

Vladimir Slivyak
Coprésident et cofondateur du groupe Ecodefense, il a lutté contre les combustibles fossiles et l’énergie nucléaire en Russie, et contre l’importation de déchets radioactifs. « J’ai passé ma vie à défendre l’environnement, et c’est vraiment un grand honneur pour moi de recevoir un prix comme celui-ci, a déclaré V. Slivyak. Ce prix permet de dégager davantage de ressources pour le travail de protection de l’environnement et des droits de l’homme que mène mon organisation. »

Freda Huson
Elle est une meneuse dans la lutte contre le gazoduc Coastal GasLink en Colombie-Britannique, Canada. Elle s’est jointe à d’autres chefs héréditaires Wet’suwet’en en 2010 pour établir le campement Unist’ot’en, qu’ils décrivent comme « une expression pacifique de notre lien avec notre territoire. » Ce camp comprend maintenant un centre de guérison pour les personnes touchées par les traumatismes coloniaux. « Le travail pour lequel j’ai été récompensée consiste à enseigner aux gens notre façon de faire, que l’on nous apprend dès notre plus jeune âge : prendre soin de la terre qui nous nourrit, a-t-elle expliqué. Ce prix signifie qu’il va être plus facile pour mon peuple d’unir ses forces avec beaucoup d’autres peuples dans le monde qui ont le même objectif : protéger la terre, protéger l’environnement et s’assurer que les populations soient traitées équitablement. »

Life
Fondée en 2005 par les avocats Ritwick Dutta et Rahul Choudhary, Life fournit un soutien juridique et scientifique aux communautés de toute l’Inde qui s’attaquent aux projets et aux entreprises qui menacent l’environnement et la santé publique. R. Dutta a déclaré : « Nous sommes extrêmement heureux que Life reçoive son premier prix international. Cela signifie beaucoup pour nous et pour tous les groupes locaux que nous soutenons en Inde. Le prix nous aidera à accroître l’impact de notre travail, en donnant à davantage de personnes les moyens de protéger la nature et leurs moyens de subsistance. »

1. Right livelihood (moyens d’existence justes) fait référence au noble sentier du bouddhisme qui enseigne que chacun doit prendre seulement une part équitable des ressources de la Terre (wikipedia)

Source : commondreams.org

La crise climatique atténue la luminosité de la Terre [sommaire]

par Olivia Rosane,

Une nouvelle étude a révélé un impact inattendu de la crise climatique : elle rend la Terre plus sombre. L’article, publié le mois dernier dans la revue Geophysical Research Letters, révèle une baisse significative de la capacité de réflexion de la Terre, ou albédo.

« Après 17 ans de quasi-stagnation, l’albédo a connu une baisse qui nous a surprise, au cours des trois dernières années analysées », a déclaré dans un communiqué de presse Philip Goode, auteur principal de l’étude et chercheur à l’Institut de Technologie du New Jersey.

Cette étude s’est basée sur la mesure de la « lumière cendrée ». Il s’agit d’un phénomène que l’on peut observer, comme l’explique la Nasa, lors de la nouvelle Lune. Lorsque la face de la Lune tournée vers la Terre ne reçoit pas directement la lumière du soleil, mais seulement sa réflexion par la Terre, la Lune brille faiblement, comme une version fantomatique de la pleine Lune. Ce phénomène s’appelle lumière cendrée. La luminosité de la lumière cendrée est déterminée par l’albédo ou la capacité de réflexion de la Terre. L’albédo, et donc la lumière cendrée, a tendance à augmenter lorsqu’il y a davantage de nuages pour réfléchir la lumière du soleil.

Les chercheurs ont examiné les relevés de lumière cendrée de l’observatoire solaire de BigBear, en Californie du Sud, de 1998 à 2017, précise le communiqué de presse. Au cours de cette période, ils ont observé que la luminosité de la Terre a diminué d’un demi-watt par mètre carré, la majeure partie de cette baisse s’étant produite au cours des trois dernières années (2014-2017). Cela équivaut à une diminution de 0,5 % de l’albédo de la Terre.

La lumière cendrée peut également être influencée par la luminosité du soleil, mais les chercheurs ont constaté qu’elle n’avait pas changé pendant cette période d’observation. Ils pensent plutôt que le changement est dû au réchauffement de l’océan. « La récente baisse de l’albédo est attribuée à un réchauffement du Pacifique oriental, car les mesures montrent une réduction de la couverture nuageuse de basse altitude et, par conséquent, de l’albédo », ont-ils écrit. Selon les calculs du projet Ceres (Système de mesure de l’énergie radiante de la Terre et de ses nuages) de la Nasa, la zone s’est réchauffée en raison de l’inversion de l’oscillation décennale du Pacifique, qui a elle-même été associée au changement climatique.

Si l’assombrissement de la Terre peut sembler anecdotique, il pourrait en réalité faire partie d’une boucle de rétroaction climatique néfaste. Une planète moins réfléchissante absorbe plus de lumière solaire, ce qui signifie plus de réchauffement. Les observations de l’étude contredisent donc une théorie selon laquelle une planète plus chaude serait aussi une planète plus nuageuse, susceptible de freiner l’augmentation du réchauffement.

« C’est en fait assez inquiétant », a déclaré Edward Schwieterman, planétologue de l’Université de Californie à River-side, qui n’a pas participé à l’étude.

Source : Reproduit avec l’aimable autorisation de YES ! Magazine

Slovénie : victoire du pouvoir populaire [sommaire]

L’eau est un bien public, pas une source de profit. La Slovénie est un petit pays dont l’environnement est relativement bien préservé. Les trois cinquièmes du pays environ sont boisés. Elle dispose d’abondantes ressources en eau de haute qualité, et 37 % du territoire est sous la protection de Natura 2000, un réseau de sites de protection de la nature de l’Union européenne. Mais tout n’est pas aussi rose qu’il y paraît. Sous la pression incessante de l’idéologie mondiale dominante de la marchandisation, les intérêts du capital, main dans la main avec la politique, empiètent de plus en plus sur l’environnement naturel.

Ainsi, en mars 2021, le gouvernement a-t-il voulu autoriser des infrastructures controversées dans des zones côtières, et au bord de lacs et de rivière, qui restreindraient leurs accès au public et menaceraient la qualité des sources d’eau. Malgré les protestations des experts, la loi a été adoptée. Mais, immédiatement après, la société civile s’est mobilisée, les jeunes prenant la tête d’un vaste mouvement populaire qui a réussi à la faire abroger. L’initiative référendaire a mobilisé une grande partie de la population et démontré le pouvoir de la voix du peuple. Mais le succès n’a pas été facile. Les ONG étaient au cœur de l’action, en particulier l’Institut du 8 mars, qui rassemble des bénévoles, des militants et des étudiants pour lutter contre les inégalités. L’Institut a servi de centre de coordination pour toutes les activités. En peu de temps, de nombreuses ONG et individus ont rejoint le mouvement en faveur de l’eau potable, principalement par le biais des réseaux sociaux. De petites entreprises ont également soutenu le mouvement, par exemple en imprimant gratuitement ou en produisant des brochures, des badges et d’autres supports.

Dans de nombreuses villes et villages slovènes, des bénévoles ont distribué des tracts et des badges sur des stands, ont parlé aux citoyens et les ont encouragés à signer l’initiative référendaire et à participer au référendum lui-même. Les contacts personnels avec les gens, les messages sur les réseaux sociaux et dans les médias grand public ont mobilisé une population large et diverse. De nombreux journalistes, experts, professeurs, artistes, influenceurs ont rejoint le mouvement.

Ce référendum couronné de succès montre également qu’il est possible de rassembler des groupes et des individus divers lorsqu’il s’agit d’un objectif commun et bien défini. Il s’agit peut-être d’un nouveau modèle politique civil où l’affiliation à des croyances et à des partis politiques n’est plus essentielle, mais plutôt un engagement envers des objectifs communs.

Enfin, cette victoire donne également de l’espoir : la politique devra commencer à prendre en compte les intérêts de la population et de l’environnement. Sinon, la politique telle que nous la connaissons appartiendra tout simplement au passé.

Un « renifleur » contrôle la qualité de l’air en mer [sommaire]

La navigation engendre une pollution atmosphérique qui contribue de manière significative à divers problèmes de santé et d’environnement. Outre les gaz d’échappement des navires, des oxydes d’azote (NOx) et du dioxyde de soufre (SO2) se forment dans l’atmosphère lors de la dispersion de ces gaz. Ces émissions donnent également lieu à la formation d’un gaz à effet de serre, l’ozone, qui non seulement contribue au réchauffement climatique, mais peut également causer d’importants problèmes respiratoires.

L’Organisation maritime internationale (OMI) a imposé des restrictions importantes aux émissions de soufre et d’azote des navires. Dans les zones protégées, comme la mer du Nord, une teneur maximale en soufre autorisée de 0,1 % s’applique déjà depuis 2015. En outre, depuis le 1er janvier 2020, les navires naviguant sur les océans du monde ne peuvent plus utiliser du carburant dont la teneur en soufre dépasse 0,5 %.

Sans mécanismes de contrôle adéquats, ces règles risquent évidemment de rester lettre morte. Encore récemment, elles ne pouvaient être appliquées qu’en vérifiant la possession d’un certificat international de prévention de la pollution atmosphérique en cours de validité, mais il était impossible de déterminer avec certitude si les navires respectaient effectivement la réglementation.

La Belgique a acquis la réputation d’être un pionnier dans la lutte internationale contre la pollution atmosphérique par les navires. Grâce à l’utilisation d’un capteur « renifleur » embarqué dans un avion, les garde-côtes belges peuvent mesurer les polluants dans les émissions des navires au large. Les navires émettant des niveaux suspects de soufre ou d’azote sont signalés aux services d’inspection maritime pour un suivi supplémentaire au port. De cette manière, les inspections portuaires et l’échantillonnage peuvent être effectués de manière plus ciblée, ce qui les rend plus efficaces.

Un capteur similaire a été installé au centre du chenal d’approche du port très fréquenté de Rotterdam, aux Pays-Bas. Ce dispositif surveille les émissions des navires qui entrent ou sortent du port.

Source : www.naturalsciences.be ; portofrotterdam.com

 

Citation

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Message de Maitreya

Message n° 81 du 12 septembre 1979 [sommaire]

par Maitreya,

Mes chers amis, je suis vraiment heureux d’être une fois encore parmi vous, et d’exalter ainsi votre aspiration. Ma venue suscite en l’homme un désir de changement, un désir d’amélioration, quelle que soit la manière dont il l’exprime.

Mes énergies font naître en l’homme un divin mécontentement.

Tout ce qui est inutile dans nos structures doit disparaître.

Nombre d’entre elles, aujourd’hui, sont indignes de l’homme.

L’homme est un Dieu en émergence, et il lui faut créer de nouveaux modes de vie permettant à ce Dieu de s’épanouir.

Comment pouvez-vous vous satisfaire de votre manière de vivre actuelle, quand des millions d’êtres ont faim et meurent dans la misère, quand les riches font étalage de leur fortune devant les pauvres, quand chaque homme est un ennemi pour son voisin, quand nul ne fait confiance à son frère ?

Combien de temps devrez-vous vivre ainsi, mes amis ?

Combien de temps pourrez-vous supporter cette déchéance ?

Mon projet et mon devoir sont de vous révéler une voie nouvelle,

une voie qui permettra au divin en l’homme de s’exprimer.

C’est pourquoi je parle avec gravité, mes amis, mes frères.

Soyez attentifs à mes paroles.

Les hommes doivent changer ou disparaître : il n’y a pas d’autre possibilité. Lorsque vous en prendrez conscience, avec joie vous soutiendrez ma cause, et montrerez que, pour l’homme, existe un avenir baigné de lumière.

Mon enseignement est simple : Justice, Partage et Amour sont des attributs divins.

Pour manifester sa divinité, l’homme doit les faire siens tous trois.

Que la Divine Lumière, l’Amour et la Puissance du Dieu unique et très saint se manifestent maintenant dans votre cœur et dans votre esprit.

Que cette manifestation vous amène à prendre conscience de votre rôle dans le Grand Plan.

 

Brève

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Courrier des lecteurs

Partage international dispose d’une réserve importante de courriers qui ont été confirmés par le Maître de Benjamin Creme comme relatant de véritables rencontres avec des Maîtres, ou un « porte-parole », mais qui n’ont pas encore été publiés. D’autres courriers présentés ici sont plus récents. Pour ces derniers, bien que nous ne puissions pas confirmer ou indiquer si un Maître est impliqué, l’expérience peut être telle qu’elle « parle d’elle-même » en apportant espoir, inspiration et réconfort. Nous présentons ces courriers à votre considération.

Bénédiction de lumière [sommaire]

Le 10 octobre 2009, lors d’un voyage à Rome pour la canonisation de Damien 1er, je pris une photo dans la basilique Saint-Paul-hors-les-Murs. A la maison, je remarquai des traînées de lumière sur la photo ayant la forme de deux personnes qui marchent. Sur un banc, dans l’église, il y avait un homme qui priait ; sur la photo, on ne le voit plus, mais à l’endroit où il était assis (et je sais avec certitude qu’il était assis là lorsque j’ai pris la photo), il y a de la lumière. Pendant toute ma visite à l’église, l’homme est resté assis là et sur une autre photo, on le voit sur le banc. A l’église, j’avais prié et ressenti un grand sentiment de paix.

Nous étions cinq personnes d’Apeldoorn (Pays-Bas), en pèlerinage avec la communauté Egidius d’Anvers pour rencontrer la communauté de Rome qui s’engage pour les sans-abri, les réfugiés, le problème du sida en Afrique et la paix dans le monde. A Rome, elle offre un repas gratuit, trois fois par semaine, à de nombreuses personnes, gère un foyer pour personnes âgées et un autre pour handicapés mentaux. A Anvers et à Bruxelles de même, des repas gratuits aux sans-abri et aux réfugiés, une école de la paix pour les jeunes des quartiers défavorisés, et un dialogue se développe entre juifs, musulmans et chrétiens. A l’instar de la communauté de Rome et d’Anvers, nous nous engageons à Apeldoorn de la même manière que Damien s’est consacré aux lépreux. Les lépreux de notre temps sont aussi les exclus – les sans-abri, les personnes âgées, les malades du sida, les toxicomanes. Nous voulons être proches d’eux dans l’amitié et la solidarité.

La canonisation de Damien a été l’occasion de rencontrer la communauté de Rome qui existe depuis cinquante ans, et de nous ressourcer pour notre travail à Apeldoorn. Les signes de lumière sur la photo sont, nous l’espérons, une bénédiction pour notre travail et pour le travail de la communauté Egidius dans le monde.

R. D., Apeldoorn, Pays-Bas

En double stationnement [sommaire]

Le 23 décembre 2007, je me rendais en voiture à la salle de méditation de transmission de notre groupe lorsqu’une petite voiture noire s’arrêta soudain devant moi et se gara près d’une boîte aux lettres. Il me sembla que la voiture d’un autre membre du groupe était à côté. Il n’y avait pas d’autres voitures dans l’impasse. Un jeune couple sortit de la petite voiture, salua et partit se promener. Je remontai l’allée et aucune autre voiture n’était garée là, bien qu’il y eût deux camarades dans la salle.

Après la méditation, je fus surpris de voir la voiture de l’un des deux autres membres présents garée à l’endroit où le jeune couple s’était garé, la voiture de l’autre membre était toujours garée où je l’avais vue. Je réalisai alors que j’étais le seul à avoir vu le jeune couple. Pouvez-vous me dire qui ils étaient, car je n’arrive pas à les oublier et j’aurais bien aimé m’arrêter et leur parler ?

J. D., Virginia Beach, Virginie, Etats-Unis

Le Maître de Benjamin Creme a indiqué que le « jeune couple » était Maitreya et le Maître Jésus.

Atterrissage en douceur [sommaire]

En octobre 1997, ma femme et moi nous rendîmes dans le Minnesota pour voir ma mère, qui avait 87 ans. Il s’est avéré qu’elle est décédée un mois plus tard. Elle nous raconta une expérience inhabituelle qu’elle avait vécue cet hiver-là. Elle s’était garée sur le parking du supermarché recouvert de neige et de glace et marchait vers le magasin lorsqu’elle glissa sur le sol gelé et tomba, atterrissant sur le postérieur. Elle nous expliqua que deux hommes qui se trouvaient là l’aidèrent à se relever et que l’un d’eux, « un homme très gentil », l’accompagna jusqu’à l’entrée du magasin pour s’assurer qu’elle allait bien. Je lui demandai si elle avait eu mal en tombant. Elle répondit : « Non, je suis tombée en douceur. » Me doutant de l’origine de cette aide, je lui demandai si elle avait déjà vu ces hommes auparavant (elle vivait dans une petite ville). Elle répondit : « Non. » Je lui demandai si elle les avait vus depuis. Encore une fois, elle répondit : « Non. » Elle n’aurait pas cru à une quelconque explication sur les miracles ou les Maîtres, alors je lui souris simplement et hochai la tête.

Plus tard, le Maître de Benjamin Creme a indiqué que les hommes étaient Jésus et Maitreya et que c’était Maitreya qui l’avait accompagnée sur le parking jusqu’au supermarché. Je fus submergé par la joie ! Ma mère avait rencontré Maitreya avant de mourir !

Nom et adresse non divulgués, Etats-Unis

Plus blanc que blanc [sommaire]

Par un jour d’automne de 1999 frais, humide et couvert, je me rendis au supermarché pour faire quelques achats. Dans le magasin, je m’arrêtai pour feuilleter des revues. Je remarquai un homme dans la même allée, à environ 5 mètres de moi, qui examinait les livres sur les présentoirs. Il avait une moustache châtain clair, une courte barbe, une chemise et un pantalon havane et des sandales blanches, ce qui m’a semblé une tenue inhabituelle pour une journée fraîche et humide. Il ne m’a jamais regardé. Mais lorsque je jetai à nouveau les yeux sur lui, ses sandales blanches devinrent soudain d’un blanc très vif, presque éclatant. Quelques instants après, je constatai qu’elles étaient d’un blanc normal et je rentrai chez moi en me remémorant cette étrange expérience.

Nom et adresse non divulgués, Etats-Unis

Le Maître de Benjamin Creme a indiqué que « l’homme aux sandales d’un blanc brillant » était le Maître Jésus.

Un tête-à-tête avec un Maître [sommaire]

Vers 2000, notre groupe de Share International de Californie du Sud a loué une salle dans une église de Pasadena, afin que je puisse donner des conférences hebdomadaires sur la Réapparition, le soir, pendant trois mois. Je diffusais la vidéo de 30 minutes de Frances Oman Le miracle des croix de lumière, puis donnais une conférence de 45 minutes.

Chaque soir, j’installai une table présentant de la documentation et une vitre éclairée par l’arrière sur laquelle apparaît une croix de lumière. Apparemment, notre publicité n’était pas aussi efficace qu’elle aurait pu l’être, car plusieurs soirs, personne n’est venu. De toute façon, j’avais l’habitude de faire toute ma conférence dans une salle vide, pour m’entraîner et pour transmettre l’énergie de la Réapparition dans le monde.

Deux semaines avant la fin des conférences, un homme est venu. Il avait une courte barbe et une moustache et avait environ 40 ans. Il regarda la documentation et demanda si j’étais seul à faire cela. J’ai répondu : « Non, nous sommes un groupe à le faire et il existe d’autres groupes dans le monde entier. » Il m’affirma qu’il était heureux de l’entendre. Contrairement à la plupart des gens, il s’assit au premier rang, sur la chaise du milieu, directement face à moi. Il était le seul présent ce soir-là.

En faisant mon exposé, je pensai : « Vous êtes un Maître, et vous savez que je le sais. » Cela me parut étrange de continuer. J’utilisais un tableau blanc une partie du temps. Lorsque j’eus terminé mon exposé, il déclara : « Très bien. Quand je pense au Christ, je pense à trois qualités… » Au fur et à mesure qu’il les énumérait, je les écrivais au tableau. Ensuite, il me remercia, jeta un dernier coup d’œil à la croix de lumière, puis partit. Presque sous le choc de la certitude qu’il était un Maître, je mémorisai les trois qualités du Christ puis j’effaçai le tableau.

J’appris deux choses ce soir-là : (1) je devrais toujours me souvenir de ce que dit un Maître, afin de pouvoir le transmettre à d’autres, et (2) il n’est pas nécessaire de se concentrer sur le nombre de personnes présentes, car même parler avec une seule personne peut être très important.

Nom et adresse non divulgués, Etats-Unis

Le Maître de Benjamin Creme a indiqué que l’invité de la conférence était le Maître Jésus.

Continuer à parler [sommaire]

Il y a plusieurs années, j’ai donné une conférence lors d’un salon et la salle était pleine. Je pensais que cela s’était bien passé et je demandai aux participants s’ils avaient des questions à poser ou à partager avec moi. Une femme très bien habillée et un homme que je pensais être son compagnon s’approchèrent. Je me souviens qu’elle portait une jupe et une veste assorties sur un chemisier blanc – une tenue de bureau habituelle de l’époque. (Je travaillais dans un bureau.) Avec un grand sourire, elle me serra la main et se pencha près de mon oreille pour murmurer : « Votre cœur a rempli la pièce. Continuez à le faire. Continuez à parler. » Je répondis : « Je continuerai. Merci. » Elle me sourit puis ils sont partis. Ses manières douces et ses vêtements, plus soignés que ceux du reste de l’assistance, ont attiré mon attention.Le Maître de Benjamin Creme a indiqué que la « femme » était le Maître Jésus et son compagnon, un disciple.

Je m’émerveille de la façon dont les Maîtres nous aiment et des nombreux moyens qu’ils imaginent pour nous encourager à continuer à préparer le chemin pour Maitreya.

Nom et adresse non divulgués, Etats-Unis

Les lumières du berger [sommaire]

En novembre 2007, je vis des motifs lumineux sur un bâtiment du centre-ville de Minneapolis, Minnesota. Le premier signe – qui pouvait se lire « Jésus » – apparut vers 8 h 30. Il fut suivi une demi-heure plus tard d’un deuxième ressemblant à la silhouette d’un berger avec un « mouton  » en dessous. S’agissait-il d’une bénédiction du Maître Jésus ?

T. J., Centerville, Minnesota, Etats-Unis

Le Maître de Benjamin Creme a indiqué qu’il s’agissait d’une bénédiction de Maitreya.

Transmettre l’information [sommaire]

En 2003, lors de mon séjour en Nouvelle-Zélande, j’envisageai de méditer avec un groupe local de transmission.

Le moment n’était pas propice et je ne pus rencontrer le groupe. Mais, ce soir-là, je mangeai au restaurant à une table extérieure dans la rue et levai les yeux. Un homme marchait très rapidement de l’autre côté de la rue, en me regardant directement et fixement. Il sourit et continua à me fixer tout en marchant. Je jetai un coup d’œil derrière moi pour voir s’il observait quelqu’un d’autre, mais il n’y avait personne. Alors je lui fis un signe de tête et il me répondit par un signe de tête très appuyé, avec un grand sourire. Il poursuivit son chemin et disparut. Était-ce un Maître ?

T. J., Centerville, Minnesota, Etats-Unis

Le Maître de Benjamin Creme a indiqué que l’homme était Maitreya.

 

Rayons

Selon le Maître DK, un rayon est « le nom donné à une certaine force ou à un certain type d’énergie, considéré sous l’angle de la qualité qui en émane ». Les rayons transmettent ainsi leurs qualités à toute la création, y compris la constitution humaine. L’âme, la personnalité, le corps mental, le corps émotionnel et le corps physique, sont tous colorés par l’un ou l’autre des sept rayons. De manière à faciliter l’étude et la compréhension des rayons, le Maître de Benjamin Creme, au fil des ans, a accepté de répondre à des questions portant sur la structure de rayons (et le niveau d’évolution) de certaines personnalités mais, par discrétion, jamais pour des personnes en vie. Pour approfondir cette étude, nous renvoyons le lecteur aux enseignements d’Alice Bailey (Lucis Trust), aux ouvrages de Benjamin Creme et aux précédents numéros de Partage international.
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Forum Partage

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Dernière de couverture

Déclaration universelle des droits humains, 1948 [sommaire]

Photo : Narih LeeCC BY 2.0, via Wikimedia Commons

Article 19

Tout individu a droit à la liberté d’opinion et d’expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d’expression que ce soit.Article 20
1 – Toute personne a droit à la liberté de réunion et d’association pacifiques.
2 – Nul ne peut être obligé de faire partie d’une association.

Source : un.org

 

Cahier anniversaire

Le 19 juillet 1977, Maitreya, l’Instructeur mondial, est arrivé dans la communauté asiatique de Londres − son point d’attache dans le monde moderne − et le 22 juillet il a commencé sa mission. Trente ans plus tard, nous célébrons cet événement extraordinaire à travers les pages suivantes.
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Questions-réponses

Réponses de Benjamin Creme

Le monde d’aujourd’hui est un monde terriblement stressé – surtout celui du travail. Des millions de gens peinent à gagner leur vie. Pourquoi un tel état de choses ? Que dirait Maitreya à ce sujet ? [sommaire]

Il est naturel que chacun doive gagner sa vie, mais les situations varient énormément. Certains peuvent engranger des milliards de dollars en téléphonant simplement quelques minutes à l’une des places boursières, tandis que d’autres travaillent nuit et jour pour gagner le strict minimum vital. Ce sont les divisions dans le monde qui sont à l’origine de ce problème.

De telles conditions ne peuvent que tarir l’énergie créatrice de la grande majorité des gens. [sommaire]

Bien sûr. C’est le problème. Si vous trimez 10 à 15 ou 18 heures par jour pour gagner six sous, vous n’aurez jamais assez d’énergie pour faire autre chose.

Cela a-t-il quelque chose à voir avec le système économique américain ou occidental ? [sommaire]

Cela a tout à voir avec notre système économique, qui a engendré tant de divisions, et cela souligne avec force à quel point notre monde est devenu l’esclave des forces du marché. Les nations ont été poussées à adopter le libre échange économique, alors même qu’il étrangle toujours davantage le monde développé – d’où l’accroissement énorme du chômage d’un bout à l’autre de la planète. La réduction des effectifs dans toutes les entreprises n’a pas d’autre cause que les exigences de la compétition. La compétition est l’instrument des forces du marché, lesquelles sont en train d’asphyxier l’humanité.
Si Maitreya qualifie de forces du mal les forces du marché, c’est parce qu’elles sont intrinsèquement inégalitaires. Cette soi-disant norme économique s’est imposée à tous comme si nous partions tous avec les mêmes atouts. Mais c’est loin d’être le cas ! Peut-on comparer l’influence et la puissance monétaire des Etats-Unis, par exemple, ou de n’importe laquelle des nations européennes, avec celles du Zaïre, de l’Ouganda, de la Tanzanie, ou même de pays comme l’Inde ou le Pakistan ? Il est absurde de croire que nous avons tous les mêmes chances au départ.
Aussi le fossé entre les pays développés et en développement ne cesse-t-il de s’élargir. Certes, nous leur procurons de l’aide. Mais le remboursement des prêts les oblige à reverser 200 milliards de dollars par an aux pays développés – sans mentionner les intérêts. Cela ne s’appelle pas de l’aide, mais de l’usure ! C’est le même abus effarant que le Christ – par l’entremise de Jésus – a jadis mis en évidence en chassant du temple les usuriers et agents de change. D’une certaine manière, il répète aujourd’hui cette action symbolique.

Cela me fait penser que les forces du marché nous amènent à détruire notre environnement, à laisser des gens mourir de faim, et des millions d’autres à vivre dans la misère, tout en laissant se répandre la drogue et les crimes. N’est-il pas grand temps de faire machine arrière ? Maitreya et les Maîtres peuvent-ils réellement produire la sorte d’impact dont nous avons besoin pour changer d’orientation ? [sommaire]

Maitreya lui-même pense aussi qu’il est grand temps, et que nous devons nous y mettre tout de suite. Nous devons dès maintenant nettoyer la planète de toute cette pollution qui encrasse les eaux, le sol, les fleuves. Tout ce que nous touchons, nous le détruisons ; nous le rendons toxique et mortel. Bien sûr que nous devons changer d’orientation : nous devons apprendre à vivre avec notre environnement et créer un système économique stable, non seulement pour nous, mais aussi pour nos enfants, pour les enfants de nos enfants et pour toutes les générations à venir. Il ne nous reste peut-être que vingt ans pour réparer tout ce gâchis.

A propos de l’empoisonnement de notre planète, je pensais à la fin des années 1980 que nous tournions le dos à la prolifération nucléaire, mais récemment il y a eu ces essais nucléaires en Inde et au Pakistan. Devons-nous nous en inquiéter ? [sommaire]

Absolument. Tout ce qui concerne les armes nucléaires doit nous inquiéter. Mais regardez combien de nations possèdent des armes nucléaires dans le monde : qui leur donne le droit d’avoir ces armes plus que l’Inde et le Pakistan ?

Pour revenir à tout ce qui se produit actuellement sur notre planète, en particulier depuis six à huit mois aux Etats-Unis – les tempêtes, les tornades, les sécheresses et les feux en Floride – ne sommes-nous pas, comme d’autres pays, en train de payer notre karma ? [sommaire]

Tout à fait. C’est nous qui créons une grande part de toutes ces destructions, bien que de nombreux feux et de tornades soient causés par ce que nous appelons des éruptions et radiations solaires, qui bouleversent les systèmes climatiques. Mais ces derniers sont bien davantage influencés par les formes-pensées destructrices de l’humanité elle-même.
Nous sommes tous reliés à tout. Rien ne nous sépare des autres formes de vie telles que les anges, ni de ce que nous appelons la Nature – tout ceci ne fait qu’un. Nous formons un tout : nous ne pouvons donc rien faire nulle part qui ne rebondisse pas à un moment ou à un autre au sein de ce tout qu’est le cosmos. Toute action est reliée à toute autre action.
Lorsque nous provoquons des explosions nucléaires souterraines, comme ce fut le cas récemment au Japon, puis en Inde et au Pakistan, nous provoquons inévitablement un tremblement de terre quelque part ailleurs. Pas nécessairement à proximité ; il peut se produire à des milliers de kilomètres de là. On a avancé que le terrible tremblement de terre d’Afghanistan avait été provoqué par les tremblements de terre souterrains que les Indiens ont déclenchés. C’est inexact. Mais le tremblement de terre que les Pakistanais ont provoqué chez eux en procédant à une explosion nucléaire souterraine, a aussi causé le tremblement de terre bolivien.
Nous sommes donc tous reliés. Et lorsque nous détruisons l’équilibre naturel – ce que nous faisons en ce moment même par nos formes-pensées destructrices créant des schismes religieux, des guerres, des pollutions, de fausses relations, de l’avidité, des souffrances, etc. – nous affectons notre évolution dévique ou angélique (planétaire) qui contrôle puissamment nos conditions climatiques ; nous leur communiquons notre déséquilibre. Lorsque nous retrouverons notre équilibre, ils feront de même, et les conditions climatiques retrouveront leur nature originelle.